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Premier épisode | Épisode précédent
Chapitre 11
Ils marchent en silence dans le parc, repassant aux mêmes endroits que ce matin et s'installent côte à côte sur un banc.
-je ne sais pas par où commencer et je ne sais pas encore si vraiment j'ai envie d'en parler Michaël.
-je ne vais pas te brutaliser pour que tu le fasses, je veux bien t'écouter et t'aider comme je peux, Malek n'arrête pas de me dire que je suis très bon dans ce domaine!
-et qu'en ce domaine ? demande Amir d'un air coquin.
-bah je pense qu'il y en a d'autres et Malek ne se plaint pas!
-comment vous vous êtes connus ?
Sans rien cacher Michaël raconte brièvement comment il a flashé sur Malek lorsqu'ils étaient au Lycée en terminale et qu'il l'a dragué jusqu'à l'amener dans son lit et qu'il ne l'a plus quitté. Qu'ils se sont pacsés et qu'ils désirent se marier également.
Michaël voit bien qu'il l'écoute attentivement.
-et t'as jamais eu de problèmes avec ta famille que tu sois homo ?
-t'as vu ma mère à l'œuvre ?
-oui elle a l'air de faire ce qu'elle veut de mon oncle.
-oui dit Michaël en riant, il ne peut et ne veut rien lui refuser depuis qu'elle l'a convaincu que ton cousin aimait Matéo et qu'ils devaient rester en France pour vivre ce qu'ils avaient envie. Personne ne sait ce qu'ils se sont dit mais en tout cas ton oncle a tout accepté et nous avons tous été invité par ton grand-père qui voulait connaître cette femme qui avait fait changer d'avis son fils. Le pire c'est qu'elle sait très bien entendue avec Brigitte également et ton grand-père le Roi.
-oui j'en ai entendu parler, que mon grand-père s'était promené seul avec ces deux femmes.
-oui et personne ne sait ce qu'ils se sont racontés!
Amir serre ses cuisses, en baissant la tête, respire deux trois fois fort et se lance.
-je crois que j'ai toujours aimé les garçons depuis tout petit lorsque j'allais dans les hammams avec mon père et où se trouvaient plein de monde du palais plus ou moins nus. J'avais des serviteurs bien sûr qui me déshabillaient, me rhabillaient, s'occupaient de moi, de tous mes désirs, fallait pas contrarier un Prince, et c'est vrai que j'en ai profité. Quand les serviteurs me touchaient pour me laver, je bandais et bien sûr ils ne faisaient pas attention, jusqu'au jour où j'ai demandé à l'un d'eux de se mettre nu également pour me laver sous la douche. J'ai vu qu'il bandait également et c'est moi qui l'ai touché, je ne savais rien faire mais tout m'a semblé facile, prendre son zob dans ma bouche, le sucer m'a semblé évident de lui faire ça, il ne m'a pas dit qu'il ne fallait pas et m'a fait la même chose. La fois d'après il me niquait sous la douche, une douleur atroce m'a dépucelée mais de suite après le plaisir est arrivé, j'ai juté comme jamais j'avais
juté en me branlant.
Il ne regardait pas Michaël, les yeux baissés à terre les mains entre ses jambes.
Michaël lui prend le bras et colle son épaule à la sienne.
-à chaque douche je me faisais niquer avec de plus en plus de force mais également je prenais de plus en plus de plaisir si bien que, quand je me branlais il fallait que je mette quelque chose dans mes fesses. J'ai demandé à mon serviteur de me faire connaître quelqu'un autre et les mecs ont défilé sous ma douche. Je suis devenu le Prince pantin de mes serviteurs. Pas de tendresse, pas de bisous, rien! Si, ils me suçaient et me niquaient. J'ai fait des partouzes, ils m'ont niqué à deux et d'un seul coup tout s'est arrêté quand j'ai été envoyé en Suisse pour mes grandes études. J'étais en internat, on avait chacun sa chambre, je me suis fait des amis de très bons amis. Il y avait Georges un anglais, un blond que j'adorais et j'ai découvert la tendresse dans sa chambre! En fait j'ai appris à faire l'amour avec un garçon. Je me suis offert à lui comme j'avais l'habitude de le faire avec mes serviteurs, et j'ai eu la surprise qu'il me demande de le niquer.
Il se râcle la gorge, et soupire plusieurs fois.
-j'ai découvert les bisous, les caresses et entendre gémir un mec quand mon zob entrait en lui, Georges me disait qu'il m'aimait, j'avoue que je ne comprenais pas qu'il puisse m'aimer, mais je l'ai aimé également. J'ai vécu plusieurs années en l'aimant, baisant avec lui sans jamais vivre ensemble. J'étais allé le voir à Londres et un jour il m'a appris qu'il se mariait avec une femme et qu'il ne pouvait plus me voir. J'ai été désespéré complètement, j'avais envie de disparaître de la Terre et je suis revenu au pays me faire niquer comme une pute par mes serviteurs. Je suis devenu leur larbin sexuel, ils m'ont dépravé complètement, remarque c'était facile, j'acceptais tout. Je suis vraiment devenu une salope d'arabe Michaël.
Il s'est tourné vers lui, les yeux embués mais les larmes coulaient dans sa barbe.
Michaël les essuie d'un revers de main.
-ne te dévalorise pas Amir. Dans la baise il y a de tout tu as dû t'en rendre compte maintenant et tu peux choisir ce que tu veux!
-mais Michaël j'aime obéir aux mecs, j'aime devenir leur esclave et me faire niquer, cette nuit j'ai encouragé Djamel et Hassan à me niquer durement et ils l'ont fait! Je pervertis tout ce que j'ai, tout ce que je touche!
-j'ai vu dans ton regard que Djamel te plait et je suis sûr que t'as envie de le niquer comme tu dis!
-oui mais plutôt de lui faire l'amour lui, comme Hassan, comme je faisais avec Georges, c'était si bon de jouir ensemble en s'aimant.
-mais Suleyman alors ?
-Suleyman c'est aussi un cas. Comment je vais pouvoir t'expliquer…
-tu l'aimes ?
-je ne sais pas vraiment, des fois il est doux, des fois brutal comme en fait j'aime.
-comment tu l'as connu ?
-à Paris il y a deux ans environ, je ne me souviens pas vraiment de la date et lui non plus.
Moi je me souviens de la date où j'ai sucé Malek la première fois pense Michaël.
-c'était dans une boîte gay du Marais, j'aimais aller dans cette boîte car il y avait pas mal de rebeux machos qui aiment jouer les durs et te niquer comme une salope, c'est ce que je cherchais surtout. Ce soir là les mecs que je connaissais n'étaient pas là et mon regard a croisé celui de Suleyman. J'ai été attiré par ses yeux, par la prestance de cet arabe, fier, altier, arrogant qui me toisait presque avec mépris. Mais c'est comme s'il m'avait hypnotisé et je suis venu à lui, me poser devant lui assis au bar. Il m'a souri, a posé sa main sur ma nuque pour m'approcher le visage et m'a demandé à l'oreille : tu viens pour te faire niquer ? Je suis devenu raide comme un piquet, sa barbe frôlait la mienne, ses lèvres se sont posées dessus, descendues dans le cou pour déposer un baiser qui m'a fait frissonner des pieds à la tête. J'ai posé mes mains sur ses cuisses, des cuisses dures et chaudes, mais il m'a dit : qui t'as dit de me toucher ?
Amir regarde Michaël, ses yeux sont secs maintenant, mais brillent.
-ça t'a plu ce genre de drague ?
-tu peux pas savoir comme je bandais et que je mouillais du cul. Sa main s'est affermie sur ma nuque et il a continué à me parler : tu vas aller au sous-sol, dans les chiottes, la deuxième en entrant à droite, tu laisses la porte non verrouillée, tu enlèves ton pantalon et slip et tu écartes ton cul de salope, j'arrive dans 5 minutes pour te niquer! Il m'a mis une petite tape sur la joue en me faisant un bisou sur les lèvres! Exécution ma belle salope!
Il se tait et prend la tête dans les mains. Michaël passe sa main dans ses cheveux et c'est naturellement qu'il vient poser sa tête sur son épaule.
-si tu veux pas me raconter ce qui s'est passé dans les toilettes, tu sais je me doute de ce qu'il a fait.
-oui dit Amir, je sais bien, mais c'est ce soir là que je suis devenu accroc à ce type. Je suis descendu dans les toilettes et j'ai trouvé l'endroit et j'ai fait ce qu'il voulait. 5 minutes après il était là, il est entré, fermé la porte derrière lui, j'ai entendu le bruit de la fermeture Eclair, j'ai vu le pantalon tomber à ses chevilles suivi du boxer. Sa main est passée dans ma raie, son doigt sur mon trou et s'est enfoncé en ricanant, il ne m'a pas doigté, j'ai senti son gland se poser sur mon anus, ses mains me bloquer aux hanches, et d'un coup de reins m'a niqué en faisant entrer tout son gros zob d'un seul coup! Je te raconte pas les gueulantes que je poussais, j'ai pleuré comme une madeleine et j'ai surtout entendu des mecs rire aux éclats en faisant des réflexions sur le gros zob du qatari. Il m'a niqué comme mes arabes machos, sans s'occuper de mon plaisir ni de mes désirs. Il m'a inondé le cul et est resté en moi, m'a redressé contre lui pour me dire
à l'oreille : ça y est, t'as fini de faire ta pucelle, c'est quand même pas le premier zob que tu prends! Il ricanait à mon oreille et sa main est venue me prendre le zob. Tu ne l'as pas vu mon zob Michaël, mais j'ai un gros zob quand même, il m'a mordu la nuque et m'a branlé, me traitant de salope, de pute, que j'allais devenir son esclave, et j'ai joui en gueulant encore et encore. Jouir comme un malade tellement que j'en avais mal à la queue et lui a repris de me niquer à grands coups de reins, je n'arrêtais pas de gémir, de pousser de petits cris. Il m'a rempli le cul encore une fois et c'était pas du chiqué!
Michaël n'arrêtait pas de lui caresser les cheveux, il avait toujours la tête baissée et parlait d'une voix monotone.
-il est sorti de moi, m'a fait me retourner pour me prendre dans ses bras, me caresser la joue, me faire sucer son pouce et ses mains sont venues caresser mon corps. Je suis poilu, il m'a dit qu'il aimait les mecs poilus, il m'a touché encore la queue et m'a complimenté sur la dureté et la grosseur et m'a dit que j'étais parfait. Je sentais son souffle sur mon visage, ses yeux entraient dans les miens et il m'a embrassé. Tu sais pas le baiser arabe où il n'y a que les lèvres qui bougent, non il m'a offert sa langue, sa salive et est venu prendre la mienne, l'aspirer pour me boire également et dire que j'étais vraiment un beau mec. Il tenait ma tête entre ses mains et m'a demandé si je voulais venir chez lui finir la nuit, je ne savais plus quoi dire, j'avais envie et en même temps j'hésitais mais je ne savais pas pourquoi exactement.
-peut-être parce qu'il était trop dur avec toi ?
-non c'est pas ça, j'aime quand on me prend comme ça, non je devais sentir que j'allais lui appartenir, il a du sentir mon hésitation, et tu sais ce qu'il a fait Michaël ?
Michaël fait non de la tête.
-il s'est agenouillé devant moi pour me tailler une pipe mémorable, me caresser partout, bouffer mes couilles, tu sais comme un mec qui aime ça. Il m'a fait jouir rapidement et a tout avaler, s'est relevé en disant : faut que tu viennes chez moi t'as pas goûté à mon jus et j'adore le tien mec! On s'est embrassé comme des fous, je retrouvais Georges l'anglais dans ses baisers, ses caresses. On s'est rhabillé et on est sorti main dans la main pour aller chez lui.
-et il se passe quoi maintenant car vous vous connaissez depuis deux ans ?
-il se passe que son père veut qu'il se marie et qu'il a accepté en me disant que ça ne changeait rien pour nous, mais tu vois Michaël je ne veux pas être l'amant d'un mec marié, même si je l'aime maintenant car je suis sa chose, sa salope mais il sait être tendre, amoureux et me dire des choses très agréables. Il dit que c'est moi qu'il aime, qu'il ne veut pas me perdre mais je l'ai vu avec sa future femme il fait le mec amoureux.
-Excuse moi de te dire ça Amir, mais la femme qatari a plus de droit que la femme arabe de ton pays, car chez toi on ne l'entend pas beaucoup.
-si un peu plus maintenant, mais la femme qatari est plus libre et peut sortir du pays et elle veut venir vivre à Paris chez Suleyman.
-mais tu disais qu'il rentrait dans la semaine, pour faire quoi ?
-mais se marier, son père doit avoir eu vent de notre relation et il lui a mis un ultimatum en disant que marié il ferait ce qu'il veut, cela semble lui aller, mais pas à moi! Je ne veux pas devenir l'amant qu'on cache, je suis heureux de rester à Paris pour vivre ma vie comme je l'entends mais pas de devenir l'amant du placard.
-eh bien faut le quitter Amir, définitivement!
-c'est ce que j'ai l'intention de faire, mais j'ai peur aussi de sa réaction, car je sais qu'il m'aime comme moi d'ailleurs et cela va être très dur… pour nous deux.
-je vais être salaud en disant cela Amir, mais lui pourra se consoler avec sa femme!
Amir le regarde et ses yeux pleurent, il se serre contre Michaël et renifle plusieurs fois en soupirant.
-comment je peux t'aider ?
-je ne voudrais pas être seul avec lui quand je vais lui dire qu'on rompt définitivement.
-eh bien on fait ça mercredi soir dit Michaël chez nous avec Malek qui sera là.
-oh tu sais il n'est pas violent vraiment, il va gueuler me traiter de tous les noms!
-ou va comprendre ton point de vue si tu l'expliques bien comme tu viens de me le faire, moi je suis d'accord avec toi! Certains ne se gêneraient pas pour accepter, mais chacun est libre de faire ce qu'il veut, surtout en France Amir.
-tu vas en parler à Malek alors ?
-oui bien sûr, mais t'en fais pas là-dessus, t'auras peut-être droit à quelques réflexions car il ne peut pas s'en empêcher! Mais il m'écoute en tout cas!
-ah dit Amir en écarquillant les yeux, c'est toi le chef ?
-ah ah dit Michaël, ne lui dit jamais ça! C'est lui qui commande Malek après avoir demandé mon avis qu'il suit, que veux tu on s'aime tous les deux depuis un moment déjà!
-on doit être bien au lit entre vous deux!
-c'est encore une chose qu'il ne faudra pas lui répéter trop souvent, tiens le voilà, tu vois dès que je m'absente il devient jaloux comme un tigre.
Malek arrive tout sourire.
-alors le Prince fait des cachotteries avec mon mec ? dit Malek.
-même pas répond Michaël, assis toi, faut qu'on te parle.
Amir voit Malek obéir et s'asseoir près de lui :
-je re raconterais en détails plus tard, mais sache qu'Amir a besoin de nous et que c'est urgent!
-ah et t'as réglé le problème apparemment.
-oui en partie, mais on aura besoin de toi.
-ben j'suis tout le temps là non ? bon c'est réglé alors ? Tu peux considérer ton problème comme réglé Amir, si c'est Michaël qui le dit! Faut venir, les autres vous cherchent!
Malek est venu prendre Michaël par la taille et ils sont repartis vers les autres, Michaël tenait la main d'Amir.
Fabrice
nico.tendre@orange.fr
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