Le ciel gris et le retour de la mauvaise saison n’ont pas d’effet sur ma libido, que du contraire même. Bonne passive j’ai toujours des papillons dans le ventre quand je croise un homme en rue qui semble me jeter un regard appuyé ou un sourire. Et plus encore quand cet homme a passé la soixantaine et que sa tête porte belle une chevelure gris eou blanche. Je ne manque pas alors d’imaginer la toison pubienne de la même couleur qui forme un écrin à sa verge mature. Quant à moi, jeune Damien de la trentaine, je suis de petite taille mais mignon avec mes traits fins, mes cheveux mi longs et mon corps entièrement épilé, y compris dans ma raie fessière, écrin de mon œillet étoilé et visité par tant de queues qu’il se montre bien élastique.
Amoureux de Lille, j’adore débarquer en gare quand le ciel se fait si bas, avec cette pénombre automnale qui recouvre la ville. Comme par un automatisme mes pas me conduisent dans cette petite rue Vieux Faubourg nichée face à la gare. Une petite rue assez glauque, avec peu de passage. Je n’y suis pas venu depuis le printemps, pas par manque d’envie mais juste que j’aime aussi me faire baiser en nature à la belle saison. Frileux je reviens aux endroits chauffés quand le climat se fait moins accueillant pour être nu dans les bois. C’est donc avec un peu de fébrilité que je me présente devant le sas du Cube. Une femme me croise et me voit hésiter. Elle me lance un sourire moqueur, avec la certitude que je ne suis pas de ces hommes qui aimeraient la prendre. Non, pour elle je ne suis qu’un homme à homme, prêt à donner son cul. Elle passe son chemin après un dernier coup d’œil adressé quand je sonne pour entrer dans l’établissement. Heureusement, l’empl
oyé ne me laisse pas longtemps à la porte. Le bruit du déclic du sas m’invite à entrer. La chaleur des lieux et l’odeur de mâle m’accueillent. Dans la pièce d’entrée, deux vieux messieurs choisissent des dvd. Ils me déshabillent du regard avant de faire semblant de lire les titres des dvd. Je paie mon entrée à l’employé au comptoir, un nouveau que je ne connais pas. Mais lui m’adresse un large sourire pour me mettre à l’aise tout en me glissant une pochette de gel et un préservatif. « Si tu as besoin d’autres pochettes lors de ta visite n’hésite pas à revenir en chercher. A voir ton visage tu as l’air d’être en chaleur. Et ton corps mince va certainement plaire. Tu as de la chance, il y a du monde aujourd’hui. C’est toujours le cas quand il ne fait pas bon dehors. Beaucoup de vieux pensionnés viennent se réchauffer ici et croiser du monde » m’explique-t-il. Miam, cela commence bien me dis-je en passant ma langue sur les lèvres.
Avec mes papillons de plus en plus nombreux dans le ventre à l’idée des plaisirs à venir je passe le rideau qui sert d’écran entre la partie commerciale du Cube et les espaces dédiés au plaisir. Une dernière question de l’employé me fait revenir sur mes pas : « si tu veux il y a un vestiaire de disponible, inutile de te trimballer ta veste et tes fringues. » Derrière le rideau je me déshabille et d’une main je lui passe mes vêtements. Je n’ai gardé que mon string ficelle rouge, mes baskets et les deux pochettes. Les deux vieux qui étaient dans la boutique ont traversé aussi le rideau et me regardent, à moitié nu devant eux. La ficelle du string est bien enfoncée dans mes fesses, donnant à mon cul l’impression d’être nu. L’un d’entre eux s’approche, moins timide. Sa main me caresse les seins, joue avec mes tétons puis me caresse le ventre et descend sur mon pubis. Elle caresse mon sexe sur le tissu du string. Il n’en faut pas plus pour avoir
une érection. Mon partenaire en profite pour dégager mon sexe et le serrer avant de le décalotter d’un geste vif. Il m’a fait mal le bougre. Son ami regarde avec désir. Notre ménage intrigue et intéresse les autres clients qui se promènent dans ce niveau du bâtiment normalement consacré aux hétéros. Je n’ai jamais vu beaucoup de femmes en ces lieux. Je me souviens de ma visite l’an passé avec ma cousine, un pari que l’on avait fait de passage en ville. Mais ceci est une autre histoire. Mes deux vieux sont priés avec le sourire de ne pas me faire jouir de suite, j’ai envie de me retenir encore. Déçus, ils s’enfoncent dans les ténèbres en descendant l’escalier qui mène à la zone gay. De mon côté, je remets mon string en place et je me dirige vers la zone cinéma pour voir si du monde est présent. Des bruits m’indiquent que oui. Dès l’entrée, deux jeunes hommes nus se sucent en 69 sur les sièges à l’arrière du cinéma. Dans le noir de l
a salle les corps très blancs m’excitent avec cette vue offerte sur un joli cul bien rond. Je le caresse, on me laisse faire. Cela m’incite à aller plus loin. Si je suis passif par nature, je ne dis pas non quand l’occasion de baiser se présente. Une fois encore, je retire mon string. Mon phallus attend son heure. Pour préparer l’anus qui va l’accueillir je me penche et je le lèche. Imberbe comme le mien, il roule sous mes coups de langue. Le jeune homme apprécie par un discret mouvement de cul. Le petit trou désormais bien élastique, je présente mon gland à l’entre de l’anus et je pousse. Il ne faut pas longtemps avant que mon phallus ne soit aspiré. C’est chaud, serré. Le bruit de mes couilles sur les fesses m’excite. Et d’autres hommes apprécient le spectacle tandis que mon passif continue à sucer son partenaire. En peu de temps je jouis et je me retire avec précaution de cet anus si accueillant. je prends le temps de regarder ce minet. Blond av
ec des cheveux blonds bouclés. Comme cette toison pubienne que je caresse. Un ange. Cette fois, adieu mon string, je vais rester à poil. Je l’attache autour de ma cheville pour avoir les mains libres. Devant le miroir qui se présente à moi en sortant du cinéma je mate mon corps épilé. Bien peu viril mais plutôt sympa avec ma verge posée sur mes bourses plutôt grosses. Je m’épile depuis mon adolescence et lors des visites médicale le médecin ne manquait pas d’apprécier le spectacle. Fermons la parenthèse car j’ai encore du temps à consacrer à mon plaisir. J’espère que les surprises m’attendent dans les couloirs et le ventre du Cube. D’un air nonchalant je visite le rez-de-chaussée, croisant dans les couloirs des hommes en imperméable, parfois gênés de me voir nu, aussi peu pudique. Des mains me frôlent ou me touchent le cul ou le sexe. J’adore tellement cet endroit. Une musique douce crée une ambiance sexy tandis que la lumière tamisée transf
orme les êtres en ombres dans les couloirs. Dans les cabines, les portes souvent ouvertes, quelques hommes cul nu se branlent devant l’écran des tv. Dans l’une d’elles, l’un des deux sexagénaires du début se caresse. Son pantalon et son slip baissé laissent voir son cul plat et son sexe cours mais épais, presque noyé dans une toison blanche. Il me fait signe d’entrer, j’obéis. « Suce-moi petite salope » m’ordonne-t-il. Je m’exécute tandis qu’il me place un collier de slave. « Tiens, voilà ton cadeau, acheté pour toi. » Agenouillé, mes mains sur ses fesses je suce ce phallus bien odorant. Un jet de foutre vient jaillir dans ma gorge. Un foutre chaud et gluant, comme je l’aime. D’un mouvement je l’avale et ma langue nettoie son gland dans rien laisser. « Tu es bonne ma petite lope, tiens voici ma carte si tu recherches un maître à qui obéir. Je serais ravi de bien te dresser pour te soumettre à mes amis » me dit-il tandis que je me relève
et que je retire d’un geste de la main les restes de foutre sur mon visage.
Bon, assez passé de temps ici, il est temps de rejoindre l’antre du plaisir au masculin, accessible par cet escalier où se croisent des hommes en quête de proies. Le choc est un peu surprenant au bas de cet escalier, avec le besoin d’acclimater la vision à cette pénombre omniprésente. Dans les couloirs je distingue des ombres se croiser. Le bruit de ma descente a attiré des hommes, qui commencent à me tourner autour comme des requins autour d’un naufragé. Ce n’est pas la foule dans le métro à l’heure de pointe mais il y a du monde. Miam, tant mieux. Pas le temps de réfléchir à ce que je veux que des mains me caressent le cul. Je laisse faire et j’essaie de discerner les traits de l’homme qui me pelote. Plutôt très âgé il me semble. Petit, bedonnant et dégarni. En string aussi. Je lui caresse le ventre comme je le fais avec mon chat. Il ronronne presque tandis que son doigt s’insinue dans ma raie pour tester mon petit trou. Un autre homme joue avec m
es bourses mais se voit refoulé par le papy. « Viens je vais te montrer aux autres, qu’ils sachent que tu es mon slave » me dit il en accrochant une laisse à mon collier. On traverse les couloirs sous les regards affamés de certains quand ils me voient passer tout nu. Des cris se font entendre dans les cabines, nul doute que certains se font prendre sans déplaisir. Mon guide m’invite dans le dark room derrière le cinéma. Le noir est un peu oppressant. Et je sens une présence. Mon maître du jour s’est déshabillé lui aussi. « Penche-toi salope » m’ordonne-t-il. Penché contre le mur, ma croupe offerte j’attends le bon vouloir de mon actif. Soudain le souffle me manque. Une verge énorme m’encule. Je sens mon anus s’ouvrir au maximum. Des mains me fessent le cul, fortement. Je subis mais j’adore ce vieux qui me ramone sans douceur. Je suis une poupée vivante. Mon amant jouit dans un cri de bête qui me glace le sang. « Tiens, je te le donne, je n’en ai
plus besoin » dit-il à la présence restée passive jusqu’alors. « Merci, je vais lui faire passer l’envie de chauffer tout le monde » . Deux mains m’entraînent hors de la dark room vers la croix de Saint-André accrochée dans le couloir. « Face au mur, écarte tes bras et tes jambes sur la croix » me dit cet homme que je n’ai pas encore eu l’occasion de voir. La faible lumière du couloir me laisse deviner qu’il s’agit d’un Nord-Africain d’âge moyen, la cinquantaine il le semble. Ses mains m’attachent face au mur. Mon corps est écartelé. Je sens mon anus ouvert, que je ne peux refermer. Des deux côtés du couloir arrivent des ombres. Mon Nord-Africain me palpe les fesses puis se colle à moi. Je sens sa queue me pénétrer, sans douceur. Comme pour me dominer. Le foutre éjaculé me sort du trou et coule le long de mes cuisses. « il est à vous mes amis. Il vous a snobé tantôt. Vengez-vous et enculez-le. Encore et encore ». Les cris de l’homme
résonnent dans le couloir encombré par les hommes en approche. Moi qui voulais du sexe, je pense que je vais être servI. Je vous raconte cela dans la suite.
Colinot
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