Chapitre-1
Seul dans le grand bureau à l’ameublement ultra moderne, Eliott n’en menait pas large. Il se demandait encore pourquoi il avait répondu à cette petite annonce. Peut-être parce que la promesse qui y était faite lui paraissait jusqu’à lors inaccessible : celle de se forger un corps parfait. Il avait tout essayé comme le sport à outrance, la supplémentation alimentaire mais rien n’avait marché, il restait toujours ce garçon mince mais pas musclé pour un sous !
Un mot résumait son physique : banal. Il n’était pas petit, 1,8 m, mais avait une silhouette longiligne et manquait de carrure. Son visage n’était pas moche mais d’une désespérante banalité avec ses yeux délavés, et un nez qui aurait pu être joli si la pointe ne s’était obstinée à pencher vers la droite. Sa chevelure était plutôt maigre et sa couleur châtain sans éclat. Certes, il avait un joli sourire mais son allure triste le faisait rarement apparaître. A son grand désespoir, son corps d’ado attardé semblait désespérément transparent pour la gent féminine et à 24 ans, il était toujours puceau.
Aussi, quand il avait vu l’annonce recherchant des testeurs pour une nouvelle procédure destinée à faire éclore le meilleur de son physique, il s’était dépêché de répondre bien qu’il y ait peu de détails. Il avait obtenu un rendez-vous très vite et avait passé une bonne partie de la journée à passer une multitude de tests physiques et psychologiques assortis d’une batterie de prises de sang. Il était maintenant 18h et on lui avait dit d’attendre dans son bureau le responsable de l’étude pour lui parler des étapes suivantes.
Durant cette attente, une foule de questions assaillit Eliott : la procédure était-elle vraiment sans danger ? Allait-il avoir mal ? Comment son physique allait changer ? Il était encore en pleine réflexion quand le médecin franchit la porte.
Pour la première fois de sa vie, Eliott fut bouche bée devant la beauté d’un homme. Il était plutôt grand, au moins 1,85m, et très brun, son visage était l’incarnation de la virilité avec sa mâchoire carrée, ses yeux gris et son nez bien droit. A cela s’ajoutait un corps que l’on devinait très musclé vu la carrure qui mettait à mal la blouse blanche devenue un peu trop moulante pour la profession ! Mais ce qui acheva Eliott fut le sourire magnifique que lui décocha le docteur en s’approchant de lui pour lui faire une poignée de main chaude et ferme.
- « Bonjour Eliott, je suis le docteur Thomas, pardon de vous avoir fait attendre mais j’attendais le résultats de vos derniers examens pour savoir si vous alliez pouvoir bénéficier de notre procédure et la réponse est un grand oui !
Maintenant que vous avez signé notre accord de confidentialité, je peux vous en dire un peu plus sur le déroulement du programme. Comme vous le savez certainement, nous naissons tous avec un bagage génétique unique qui est plus ou moins généreux avec nous.
Pour faire simple, j’ai mis au point un sérum capable de reprogrammer vos cellules pour exploiter au mieux le potentiel physique de votre corps et vous redonner ce que la nature avait un peu mis de côté. Si j’osais la comparaison, je dirais que je peux faire de vous un athlète en très peu de temps. »
- « Cela va être douloureux ? » demanda Eliott.
- « Non, rassurez-vous, nous allons pour ainsi dire vous faire faire une cure de sommeil durant laquelle votre corps va être remodelé pratiquement entièrement. Une fois endormi, vous allez être placé dans une cuve remplie d’un gel spécifique et une solution à base de notre sérum spécialement dosé pour vous sera administrée durant 30 jours. Pour vous, vous allez juste faire un somme et vous réveiller dans votre nouveau corps ! »
Le médecin entra alors dans une explication plus détaillée du processus mais Eliott, pratiquement hypnotisé par sa belle voix et son physique si exceptionnel, ne l’écoutait que distraitement. Finalement, le docteur lui demanda s' il était bien décidé à effectuer le programme. Devançant la réponse, le Dr Thomas ouvrit le tiroir de son bureau et en sortit une photo qu’il tendit à Eliott.
- « Bien sûr, dit le médecin, vous n’êtes pas un cobaye, la première personne sur qui j’ai testé mon sérum n’est rien d’autre que moi ! ».
Eliott prit la photo en main et eut du mal à reconnaître la personne qui était devant lui. On aurait dit l’ébauche du médecin ! Certes on reconnaissait la plupart des traits mais, à l’image d’Eliott, on aurait dit le petit frère banal du Dr Thomas.
- « alors, partant ? » dit le médecin.
- « oui, c’est bon pour moi », lui répondit Eliott avec pour la première fois depuis longtemps un sourire aux lèvres.
Deux semaines plus tard, Eliott, ayant posé un congé exceptionnel à son travail, revenait à la clinique. On lui refit quelques examens et le Dr Thomas vint assister à son anesthésie.
- « Dormez tranquille, nous nous chargeons de tout ! Commencez maintenant à compter à rebours depuis 10 ».
Eliott en était à 6 quand il sombra dans le sommeil. Il fut alors bardé d’électrodes et reçu un masque respiratoire ainsi qu’une perfusion pour le sérum avant d’être installé totalement nu dans une grande cuve aux parois vitrées contenant une sorte de gel. Suspendu dans le liquide visqueux de couleur jaune, on aurait un insecte pris dans un bloc d’ambre.
Le médecin s’adressa alors à l’infirmière pour lui donner les consignes pour les prochains jours.
- « D’après les données que nous avons recueillies, il faut administrer 10 mg du sérum par jour durant les 7 premiers jours puis nous passerons à 5 mg pour le reste des 23 derniers jours. Voici le flacon pour la pompe automatique que je vous laisse programmer »
- « C’est entendu, docteur, je m’en charge immédiatement » lui répondit l’infirmière.
Elle était en train de programmer la pompe automatique quand, sans faire de bruit, le chef infirmier, qui était du genre à avoir la main légère, entra sans bruit dans la salle. Arrivé juste derrière elle, il lui mis une claque sur les fesses sans prévenir. L’infirmière fit un bond en se retournant et lui mis une baffe directement.
- « Non mais ça ne va pas ! Pour qui tu te prends ! Je ne t’autorise pas à me faire » lui balancera-t-elle.
L’autre se tenait la joue qui était en train de devenir rouge bégaya :
- « C’était juste pour rire… »
- « Mais bien sûr ! Tu crois vraiment que je vais gober ça et que je ne sais pas que tu essaies de te taper toutes les jeunes infirmières ? Pour moi, tu es prévenu, c’est « pas touche » sinon ce sera une plainte directe à la DRH de la clinique ».
Le chef infirmier repartit tout penaud de la salle et l’infirmière en fit autant sans se rendre compte que le chiffre taper sur le pompe automatique n’était pas 10mg mais 100mg. Dans sa cuve, le corps d’Eliott tressauta quand les premières gouttes de produits se déversèrent dans son organisme.
Malheureusement, durant les jours suivants, personne ne contrôla de nouveau la pompe. Ce n’est que le 7 jours que l’infirmière revint pour modifier le dosage à 5mg qu’elle s'aperçut de l’erreur.
Catastrophée, elle regarda le corps d’Eliott dans la cuve. Tout semblait se dérouler normalement, on commençait à voir le changement de volume des muscles qui, déjà, s’étoffaient. En s’approchant pour l’observer de plus près, l’infirmière remarqua que le sexe d’Eliott, bien que totalement flacide, semblait anormalement grand ! A vue d'œil, il semblait atteindre un bon 15cm. L’infirmière se demandait toujours si elle devait prévenir le Dr Thomas mais elle hésitait de peur de perdre son emploi même si l’erreur n’était pas entièrement de sa faute.
Elle finit par se dire que, comme tout semblait aller correctement et que seul la taille du sexe du patient semblait avoir été impactée de manière anormale, elle pouvait passer l’information sous silence. Après tout, quel homme ne serait pas content d’avoir une plus gros sexe ! Elle reprogramma la pompe pour les 5 mg et quitta la salle.
Les trentes jours passèrent et Eliott fut sorti de sa cuve pour être amené dans une salle de réanimation en vue de son réveil.
- « Eliott, réveillez-vous ! »
Eliott était balloté entre l’éveil et le sommeil, il se raccrocha à la voix grave du Dr Thomas comme à une bouée de sauvetage et parvint à ouvrir les yeux. Ils se sentait vaseux comme s’il avait une magnifique gueule de bois.
- « Je me rappelle de la sensation au réveil, repris le docteur, donc je sais que vous devez vous sentir un peu vaseux ».
- « Un peu mais ça va » répondit Eliott tout étonné au son d’une voix de basse qu’il ne se connaissait pas.
- « Je dois vous dire que notre protocole a fait des merveilles sur vous ! Je crois qu’il va falloir que vous changiez toutes votre garde robe ! Vous êtes passé de 1,80m à 1,96m ! Votre poids est lui passé de 67 kg à 95 kg ! Quand à votre pointure, vous êtes passé de 42 à 47 ! »
Eliott était bouche bée ! Bien qu’allongé, il pouvait voir ou plutôt sentir que son corps était différent, plus massif mais réactif.
Le médecin repris, un peu plus gêné :
- « Je dois vous dire qu’une partie de votre anatomie à été, à ma grande surprise, très très réactive au traitement. Je parle de votre…euh…votre pénis. Il faudra que nous en reparlions quand vous serez totalement remis car c’est quelque chose que nous n’avions pas anticipé et j’aimerais voir ce que cela donne quand vous êtes dans de bonnes dispositions… ».
Surpris, Eliott allait lui demander plus d’explications mais déjà le médecin lui parla de la suite du protocole et de la rééducation ou plutôt de l’appropriation de son nouveau corps qu’il devrait entreprendre dans les prochains jours.
- « Pardonnez-moi mais je ne vous ai même pas proposé de vous regarder dans un miroir ! » repris le docteur en lui présentant un petit miroir sorti de sa poche.
Eliott acquiesça et pris le miroir en main pour l’approcher de son visage. Il eut un véritable choc ! Ses yeux bleus délavés avaient laissé place à un magnifique bleu porcelaine cerné d’un trait plus foncé, ses pommettes étaient marquées, son nez avait des proportions parfaites et une rectitude qui tranchait avec son ancien aspect.
Le bas de son visage, bien que masqué par une barbe blonde plutôt touffue, semblait beaucoup plus carré qu’avant. Quant à ses cheveux, ses trois poils sur le cailloux avaient laissé place à une crinière blonde épaisse et bouclée qui semblait lui descendre jusqu’aux épaules que l’on devinait très larges sous la blouse de malade.
- « Vous ressemblez un peu à l’image d’Épinal d’un viking mais en plus beau ! » lui dit le médecin avec sincérité en lui faisant un grand sourire.
Eliott avait du mal à quitter ce reflet des yeux et peinait surtout à intégrer qu’il s’agissait de lui et non d’un inconnu. Il finit tout de même par rendre le miroir au médecin.
- « Prenez un moment pour vous réveiller complètement et d’ici une heure, je vous enverrai un infirmier pour vous aider à faire vos premiers pas. Si vous vous sentez assez en forme après cela, je pourrai même vous laisser rentrer chez vous dès ce soir car pour ma part vous êtes en parfaite santé ! »
Le médecin tendit la main vers la barbe hirsute d’Eliott et ajouta : « je vais demander à l’infirmier qu’il apporte une tondeuse pour débroussailler cette barbe afin que vous puissiez mieux apprécier votre nouveau visage. Bon, assez parlé, je vous laisse faire surface tranquillement ».
Une fois le Dr Thomas parti, Eliott commença à regarder ses mains aux doigts longs et aux ongles parfaits. Il fit remonter les manches de la blouse pour observer ses avants bras. Les muscles semblaient rouler sous la peau et des poils dorés en recouvraient le dessus. Lui qui avait toujours été glabre ne put s'empêcher de glisser un doigt sur cette toison toute douce. Il se redressa et s’assit au bord du lit en écartant les couvertures. Sa blouse était complétée par une sorte de caleçon en intissé qui laissait ses jambes nues.
La première chose qu’il remarqua était ses pieds qui, comme l’avait prévenu le médecin, lui paraissaient immenses. Tout comme ses avant-bras, ses jambes arboraient une jolie toison de poils blonds dorés du plus bel effet. Il fit travailler une jambe et pour un peu il aurait pu prétendre à être un modèle pour une planche anatomique tant les muscles jouaient sous la peau. Lui qui avait toujours envié les gars avec des cuisses aux muscles dessinés, il était aux anges !
Il écarta les pans de la blouse pour admirer son ventre et fut estomaqué de voir le six pack qui avait pris la place de son ventre certes plat mais plutôt mou. Une fine ligne de poils blond remontait du caleçon au milieu de ce ventre ferme aux formes parfaitement définies pour se répandre sur un torse rebondi aux pectoraux parfaits.
Ses muscles n’étaient pas hypertrophiés mais juste ce qu’il fallait pour être beau sans excès. Pour admirer ces biceps, il retira la blouse. Dans un geste qu’il n’avait jamais osé faire avec son ancien corps, il leva les bras de chaque côté de sa tête en bandant ses muscles. Il se sentit fort et confiant pour la première fois de sa vie !
Comme sa tête tournait un peu, il suivit les conseils du docteur en remettant sa blouse et en se recouchant. Tout se bousculait dans sa tête. Il était encore en pleine réflexion sur ce qu’il allait faire avec son nouveau moi quand on toqua à la porte.
Sans attendre de réponse, le chef infirmier fit son entrée.
En voyant Eliott, il ne put s'empêcher de siffler en disant : « ouah, ils ne se sont pas moqués de vous avec leur traitement, vous êtes métamorphosé ! »
- « Merci ! » lui répondit Eliott.
- « Par contre, la barbe, c’est vraiment la jungle ! Heureusement, j’ai apporté de quoi tout arranger ! » dit l'infirmier en montrant la tondeuse qu’il avait à la main. Vous vous sentez assez fort pour aller jusqu’à la salle de bain ? demanda l’infirmier. Je peux vous soutenir pour vos premiers pas . »
Eliott se redressa et se remit au bord du lit. En s’appuyant un peu sur l’infirmier, il réussit à se mettre debout. La première chose qui le choqua fut de tout voir depuis un nouveau point de vue 16 cm plus haut qu’avant ! Tout lui semblait petit dans la pièce y compris l’infirmier qui ne dépassait pas les 1,75m et lui arrivait aux épaules.
Les premiers pas furent un peu hasardeux mais les suivants furent plus faciles. Arrivés dans la salle de bain, l’infirmier le fit asseoir sur un tabouret et ferma la porte pour découvrir le grand miroir attaché à sa face intérieure. Eliott pouvait maintenant s’admirer dans la glace. La pièce était étroite et la nouvelle carrure d’Eliott laissait peu de place à l’infirmier pour se glisser derrière lui et brancher la tondeuse sur la prise murale.
- « Ne vous inquiétez pas, j’ai un pote barbier qui m’a montré toutes les astuces pour faire une jolie barbe »
D’un geste sûr, il s’attaqua à la broussaille. Il prenait son temps afin qu’Eliott puisse avoir une barbe parfaitement taillée qui rehausserait ses puissantes mâchoires et son menton de statue grecque.
Dans cette petite pièce fermée, la chaleur montait très vite et Eliot commença à suer. Pour le malheur de l’infirmier, un mécanisme invisible déclenché indirectement par ses soins en pelotant l’infirmière il y a un mois, se mis en route.
En effet, l’excès de sérum n’avait pas seulement occasionné la croissance du sexe d’Eliott mais avait agi également sur son systèmes endocrinien. Sans le savoir, il était devenu une usine à phéromones d’une puissance inconnue jusqu’ici. Sa sueur en était gorgée et elles se répandaient dans cet espace exiguë.
Le premier effet fut subtil. L’infirmier commença à trouver qu’Eliott sentait terriblement bon. L’odeur était de plus en plus présente et enivrante. Devait-il en parler à Eliott ?
« Qu’est-ce que ce mec sent bon ! » n’arrêtait-il pas de penser. « Qu’est-ce qu’il est beau aussi ! » alors que jusqu’ici il n’avait jamais eu ce type de réflexions pour un homme. La pensée de le voir sans la blouse accaparait tout son esprit.
- « Voilà, c’est terminé ! Vous en pensez quoi ? » demanda-t-il à Eliott.
- « C’est parfait ! Un grand merci ! »
- « Vous voulez que je vous aide pour la douche ? » hasarda l’infirmier.
- « Ne vous embêtez pas, je crois que je peux faire ça tout seul. » répondit Eliott
- « Ok, » répondit avec une pointe de dépit l’infirmier. « Laissez-moi vous prendre votre blouse, je vous apporterai de nouveaux vêtements dans quelques minutes.
Eliott qui avait toujours été très pudique, ne réfléchit même pas en défaisant la blouse et en la tendant à l’infirmier qui n’en perdait pas une miette. Admiratif, il demanda à Eliott de faire le geste que celui-ci avait fait tout seul avant son arrivée pour mettre ses muscles en valeurs.
Eliott s’exécuta et les phéromones firent vriller le cerveau de l’infirmier qui ne pu se retenir de s’approcher de l’une des aisselles d’Eliott et de plonger son visage dans la touffe de poils blonds qu’elle dévoilait.
L’odeur était enivrante et l’infirmier était en plein shoot. Un peu décontenancé, Eliott ne savait que faire et regardait la tête de l’infirmier plongé dans son aisselle ! Lui aussi, ne pouvait résister aux phéromones qu’il dégageait et une chaleur l’envahit.
Dans le caleçon en intissé, son sexe commençait à prendre de l’ampleur.
L’infirmier finit par se détacher de l’aisselle d’Eliott pour le regarder d’un œil brillant.
- « Tu sens tellement bon et tu es si beau ! » parvint-il à dire avant de déposer de tendres baisers sur les pectoraux d’Eliott.
Puis il aperçut la bosse qui déformait le caleçon.
- « Je peux ? » demanda-t-il à Eliott qui acquiesça de la tête.
L’infirmier se mit à genoux et fit glisser le caleçon ridiculeusement tendu. Comme un diable sorti de sa boite, un sexe d’au moins 24 cm jaillit. L’infirmier le pris en main. Il avait du mal à en faire le tour. Lui qui ne pensait qu’à sauter toutes les infirmières de la clinique, était là, triturant et admirant une bite hors norme.
Comme pour répondre à un besoin impérieux, il se jeta dessus et essaya de la prendre en bouche. Vu la taille de l’engin, ce n’était vraiment pas chose facile mais il s’appliquait à faire de son mieux. Une goutte de précum jaillit et l’infirmier la lapa de suite. Comme pour l’odeur d’Eliott, il trouva le goût exquis et en redemandait.
Eliott ne savait pas trop comment réagir. Depuis son adolescence, il avait toujours rêvé de ce qu’il était en train de lui arriver même s’il imaginait plutôt une fille le lui faire. Pourtant, il trouvait la situation de plus en plus excitante. Voir cet homme, plutôt mignon au demeurant, se jeter et happer sa queue était incroyablement bandant (dans son esprit même les mots avaient changés). Il se surprit à mettre l’une de ses mains sur la tête de l’infirmier pour essayer de le pousser encore plus en avant.
De son côté, l’infirmier ne se contrôlait plus du tout et voulait à tout pris prendre cette queue en gorge profonde. Après plusieurs hauts le cœur qui le mirent à deux doigts de rendre son déjeuner, il y parvint finalement. Il était littéralement rempli par Eliott qui eut un cri de plaisir. Par manque d’oxygène, la situation ne pouvait pas durer très longtemps mais il réitéra l’exploit plusieurs fois en arrachant à chaque fois un gémissement de plaisir d’Eliott.
Celui-ci était au bord de l’explosion. C’était sa première pipe mais elle était exceptionnelle !
- « Je vais jouir ! » parvint-il à dire à l’infirmier.
Loin de s’arrêter, celui-ci accéléra le mouvement en gardant la queue en bouche.
Finalement, Eliott explosa et au moins six ou sept jets frappèrent la glotte de l’infirmier qui se délecta de la semence comme d’un breuvage d’exception.
La tension retombait dans la salle de bain et les deux reprirent leurs esprits. L’infirmier quitta la queue encore un peu tendu à regret en en tirant les dernières gouttes.
Il se releva et, se haussant sur la pointe des pieds, se dirigea vers la bouche d’Eliott. Bien que surpris, ce dernier se laissa faire et conclut son premier vrai baiser. Les deux langues se mélangeaient et Eliott pouvait sentir le goût de sa semence. Ce baiser, passionné, dura un long moment avant que l’infirmier y mette fin encore une fois presque à regret.
Il se recula et fit un clin d'œil à Eliott.
- « On remet ça quand tu veux, c’était super ! » finit-il par dire.
- « Merci ! » lui répondit Eliott. « La prochaine fois, c’est moi qui te suce » dit-il à son grand étonnement. Il en avait vraiment envie !
- « Tu sais, je ne suis pas aussi impressionnant que toi ! Et puis tu me donnes d’autres idées ! Bon, je vais te laisser prendre ta douche et je t’apporte des vêtements »
Il se hissa sur la pointe des pieds pour lui faire un dernier baiser et laissa Eliott seul dans la salle de bain.
Le cerveau d’Eliott était encore en ébullition. Lui qui n’avait jamais été attiré par les garçons venait de se faire pomper par un mec et voulait lui rendre la pareil. L’expérience avait été tellement bonne qu’il brûlait d’aller plus loin. C’est avec ce nouveau sentiment d’envie qu’il alla sous la douche.
Sous l’eau chaude, il sentait ses nouveaux muscles se détendre. Il ne pouvait s’arrêter de s’admirer sous toutes les coutures même s’il commençait à se dire « attention, ne prend pas la grosse tête ! ».
Une nouvelle vie débutait pour lui et il comptait bien en profiter !
A suivre.
Alex
daanwarp@gmail.com
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