Chapitre-1
“Ecoute Lucas, je comprends que tu sois en galère de thune. Ce sont des choses qui arrivent.”
Un peu soulagé, je levai vers lui des yeux plein d’espoir. J’avais réussi à l’attendrir avec mon histoire. Louis était le genre de personne qui dégageait une forte autorité, de par son physique - il était grand et costaud - mais aussi par son regard dur, ses expressions froides, sa façon de parler qui laissait place à peu de discussion.
“Maintenant, je vais pas te faire un cours d’économie, la situation est assez simple. Rien n’est gratuit. Je te loue cet appart à un loyer bien au-dessous du marché, parce-que je connais bien ton frère, et que tu m’avais l’air d’un type avec du potentiel, donc ça me faisait plaisir de te filer un coup de main.”
Il marque une pause, le regard toujours fixé sur moi. Je baissai les yeux. J’avais honte de m’être mis dans cette situation. Trois mois de retard de loyer…
“ça nous laisse assez peu d’options. Quand on n’a pas les moyens de se payer un service, on s’en passe. C’est tout. Donc soit tu dégages de l’appart, et comme je suis très sympa, je te laisse un peu plus de temps pour rembourser…”
A ces mots, il vit mon visage se décomposer. ça voulait dire être à la rue…
“Soit tu essaies, pour la dernière fois, de me convaincre que tu vas payer.”
Je voyais qu’il avait une idée derrière la tête… mais je n’arrivais pas à le déchiffrer. Je tentai timidement:
“Je vais travailler plus. Je ne veux pas retourner dans la rue…”
J’avalai un sanglot, qui le laissa de marbre.
“Je peux travailler pour toi, peut-être ?, continuai-je
Oui, si j’ai besoin de toi pour quelque chose, je te le ferai savoir. Mais là, j’ai besoin d’argent frais. Donc tu te trouves un boulot, serveur dans un bar, au McDo, je m’en fous, mais tu te bouges le cul. Moi non plus j’ai pas envie de te remettre à la rue.
Ok, je vais le faire. Je te promets.
Tu me l’as promis plusieurs fois déjà, et tu ne l’as jamais fait. Donc maintenant, j’ai besoin de garanties.
Ok… Je ne sais pas… demande à mon frère…
Laisse ton frère en dehors de ça. C’est entre toi et moi.”
J’attendais qu’il continue. Il allait vraisemblablement me proposer quelque chose.
“Tu as besoin d’une plus forte motivation. Tu n’as pas grand-chose à offrir en garantie, donc j’ai dû me creuser la tête. Tu vois ? Je fais des efforts avec toi, parce-que dans le fond, je t’aime bien. Je crois encore utile de t’aider.”
Il avait dit ça en se penchant vers moi, posant une main sur mon épaule. Je me surpris à humer son parfum, suave. Puis il se recula de nouveau contre le dossier de sa chaise.
“Un de mes gars m’a donné l’idée. Il parait que tu as baisé sa meuf. ça te dit quelque chose ?” Il me regardait avec un rictus malin. J’eus une bouffée de stress. Je sentis soudain qu’un piège était en train de se refermer sur moi. Il avait tout préparé. Il jouait avec moi comme un chat avec une souris.
“Lui, voulait t'écraser les couilles et la queue à coups de marteau. Mais ce n’est pas du tout mon genre. J’ai pensé à autre chose.”
Il sortit de sa poche un petit objet noir.
“Tu vas porter ça, jusqu’à m’avoir complètement remboursé.
Qu’est-ce que c’est ?
C’est une cage de chasteté.
Hein ?! C’est une blague ?, j’eus un rire nerveux
Moi ça m’amuse assez oui. Mais toi, je ne pense pas. Regarde. Tu enfiles l’anneau, puis tu clipses ici, tu verrouilles. C’est simple.”
Devant mon regard incrédule il redevint très directif.
“C’est simple Lucas. C’est ça ta garantie. Tu verras que ça va te motiver à bosser pour me rembourser, et vite. Tu la mets tout de suite, ou tu prends tes affaires et tu me rends les clés de l’appart.
Mais… je ne sais même pas… comment je… bredouillai-je
Il me tendit la cage, le regard insistant. Je pris l’objet, la main tremblante.
Allez ! m’enjoignit-il. J’ai pas toute la journée.
Sans réfléchir, je me levai et me dirigeai vers la salle de bain.
Tu la mets ici, devant moi. Je veux voir comment ça te va.
Je devins rouge cramoisi. Ce qui le fit sourire.
Allez, dépêche-toi ! ça t’apprendra à te foutre de moi.”
Je baissai timidement mon pantalon, puis mon boxer. Ma bite était bien flasque. J’avais tellement honte. Je regardais mes pieds, tremblant. Il me tendit du gel.
Fais glisser l’anneau autour de tes couilles, puis lubrifie un peu ton gland pour qu’il rentre bien.
Je m’exécutai. La cage était facile à manipuler, et j’arrivai à l’attacher et la verrouiller sans difficulté ni douleur. Mais je me sentais incroyablement humilié. J’avais la queue enfermée dans une petite cage ! Je ne pourrais plus baiser, ni me branler, ou même bander… Alors que je commençais à prendre conscience de ce qui m’arrivait, il prit les clés du cadenas de mes mains.
“Je passerai demain matin pour voir comment ça va. Bon courage !”
Et il partit.
Incrédule face à la scène qui venait de se dérouler, je remontai lentement mon boxer et mon pantalon. La cage était discrète. Et maintenant ? Peut-être que ce ne serait pas si terrible… Mais alors je sentis le sang afflué vers mon sexe. Et plus je sentais ma queue contrainte dans la petite cage de résine, plus le sang affluait. Je laissai échapper un gémissement.
Lucas59
sir_spock@hotmail.fr
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