La place dans ce restoroute est exceptionnelle, la banquette est confortable et je suis placé de telle sorte que j’ai une vue en biais et de face sur cette première pissotière, la porte des toilettes hommes étant bloquée. Je ne suis pas le seul, une femme, occupe une place avec le même angle de vue… et se régale.
Je sirote mon jus de fruits, déguste ma tartelette aux pommes délicieuse, et dans mon angle de vision, les mecs ouvrent leurs braguettes, sortent leurs engins et pissent, souvent en fermant les yeux. Je n’en ai jamais vu autant.
Cette posture de voyeur ne peut m’être opposable, je suis assis à la cafétéria, dégustant un gouter pour le plaisir des yeux et des papilles. Je constate que les plus grands ne sont pas les mieux dotés. Les petits musclés et râblés déploient un engin très honorable. Le rituel est immuable, le mec défait sa ceinture, baisse son boxer, va chercher son appendice et après quelques secondes envoie un jet jaunâtre. Il ne peut pas me voir, et moi je me régale. La dame fait des oughs quand la bête est grosse, son esprit vagabonde.
Je rougis, car un monsieur qui connait l’axe de vue m’a tapé le coude et m’a dit « c’est beau hein ? » Je n’ai pas répondu, mon pantalon qu’il a fixé lui a répondu. Je suis plutôt bm et la grosse barre qui déforme ma braguette trahit mon état incandescent. Un grand mâle succède à un petit monsieur. Il baisse son short et une énorme queue tombe lourdement sur le bord de la vasque. Je salive sur la bête. Il tend son short vers le bas avec la main gauche, le décalotte et à pleine main il prend son engin pour se soulager. Sa queue dépasse la main d’environ 7 cm, mais elle tient bien à l’horizontale. Le jet qui sort est hyper puissant. La dame est partie dégoutée. Moi je suis fasciné… le gars doit connaitre l’astuce et penche sa tête et me gaule dans l’instant. J’ai le temps de tourner la tête, trop tard, mais le flagrant délit est constaté.
Je reviens du regard, le gars ne pisse plus, mais se branle. J’avale ma salive. C’est de la provocation. Il a un tuyau dans les mains. Je salive, sa branlette s’accélère, un flot de jus bien blanc tombe lourdement, plusieurs jets. Je masse doucement mon frein à travers ma braguette. Il est parti se laver les mains. Je me remets à manger ma tartelette, j’ai du mal à avaler, j’ai la gorge nouée. Il sort des toilettes, se dirige vers moi. Il a un bâton dans le short… « alors petite vicieuse, ça t’a plu… dommage que je sois pressé, je t’aurais bien mis une cartouche… salope » Je ne réponds pas je suis tétanisé. Mon sexe a dégonflé direct. Je le vois s’éloigner vers un 4x4, sauter dedans et partir en trombe. Je reprends mon souffle, dépose mon plateau et poursuis mon voyage, mon esprit dans les nuages.
Depuis comme un rituel, je m’arrête toujours à cette aire de repos, déguste une tartelette à… la pomme et me rince l’œil. « Alors petite vicieuse, ça t’a plu… dommage que je sois pressé, je t’aurais bien mis une cartouche… salope » Cette phrase est attachée à l’endroit et revient à ma mémoire tout le temps. On n’est que des hommes…
Dans la vie protégez-vous !
LE7
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