En vacances à Douarnenez il y a quelques années, je loue un étage d’une maison en bordure de mer. Propriétaire daddy, très sympathique, assez baraqué. Le jour de la réception de l’appartement, il me fait visiter, bon emplacement à 50 m face à la mer. Quand il ouvre la baie vitrée du séjour, un vent chargé d’embruns chargés d’iode me saute au visage. J’adore ce lieu, un peu cher en location en basse saison, il est très confortable. Le regard de ce mec est très perçant, j’ai le sentiment qu’il sait tout de moi.
« Votre dame viendra plus tard ? »
« Non je suis tout seul, et mon copain bosse toute la semaine, non je serai tout seul »
il encaisse la révélation et évite mon regard désormais. Aïe ! Il abrège la discussion, et bâcle la fin de la visite. Il sort en grommelant, ça n’a pas l’air très sympa.
Je déballe mes affaires, mets mon maillot de bain et cours plonger dans l’eau. Elle est fraiche, j’arrive à tenir dans l’eau. De loin je vois le proprio qui s’affaire, lui aussi est seul… je sors de l’eau, me sèche et décide de bronzer sur la terrasse avec une bonne petite bière. Ah les vacances, le farniente ! Le soleil breton est très chaud. Je suis posé sur le fauteuil, bercé par le flux et reflux de l’océan… je me réveille brusquement, il est là debout à m’observer… depuis combien de temps ?
« je vous ai apporté une salade de mon jardin et quelques patates »
« merci beaucoup, je peux vous offrir une bière ? »
« non merci faut que j’y aille… »
Et il s’éclipse aussi sec. Il m’a foutu un coup au cœur ce mec ! J’ai eu le temps de mater la grosse bosse de son short signe d’un engin assez imposant et lourd… un peu comme lui. Je ricane tout seul. Des frites et une salade à l’ail au diner, avec deux bières, je suis calé. Il est déjà 23 h 30, je me mets au lit, je n’arrive pas à joindre mon mec, je lui envoie les photos de l’appart, des bisous et sombre. La petite lampe de chevet reste allumée comme une veilleuse… 3 h du matin je suis réveillé par un craquement de parquet, assis dans mon lit, je pousse un cri, je le vois dans la pénombre de ma chambre à m’observer… mon cœur s’affole remontant en mémoire certains films d’horreur…
« Mais ça va pas ! Que faites-vous là ? Sortez de ma chambre ! »
« Je voulais mater dormir un petit pédé ! »
« Sortez ! Je ne suis pas intéressé par vous, j’ai déjà un mec que j’aime, partez. »
« j’ai éteint la lampe de chevet, ici on fait des économies, je suis monté j’ai vu de la lumière »
« Mais vous me surveillez ! Sortez svp je veux dormir, suis claqué »
le proprio est torse nu, sa peau est luisante, son short est décidément trop rempli, on distingue bien tout. C’est vrai qu’il est bien fait pour son âge, assez poilu, ventre plat, pectoraux bien dessinés. Il sort de la chambre sans bruits, sa carrure se dessine dans l’obscurité, en sortant il tourne la tête vers moi et j’ai l’affreuse impression de voir ses yeux briller. Il est midi, je suis réveillé par ses sifflements, il bêche son jardin, torse nu. Je sors sur le balcon.
« bonjour, vous m’avez fait peur cette nuit ! »
« bonjour, oui pardon, je voulais éteindre discrètement la lampe de chevet, comme je le faisais avec mes fils, mais vous m’avez gaulé avant que je sorte… »
« bon c’est pas grave, c’est oublié, mais n’entrez pas comme ça chez les gens, je loue chez vous, mais pendant la période c’est chez moi »
« vous avez raison, pardonnez-moi. »
Je décide d’aller faire un tour au marché, petite ville agréable, beaucoup de bomecs très bronzés, très musclés… très virils. Peu de vieux. Les gens sont sympas, discutent bien. Tout le monde connait tout le monde.
« ah vous êtes nouveau ici vous, vous devez être logé chez Loïc, la maison en bordure d’océan… »
« oui c’est exact, il a une maison vraiment sympa »
« c’est lui qui est spécial, personne ne l’aime ici, on dit qu’il est très porté sur les garçons… il s’est passé plein de choses bizarres chez lui… méfiez-vous. »
« Ça ne me dérange pas tant qu’il me fout la paix… bonne journée madame ! »
Je suis quand même intrigué, un satyre ? Oups et moi qui suis seul ! je range mes provisions, l’après-midi, je flâne dans l’appartement avec un bon bouquin, je passe du lit, au fauteuil, à la terrasse, sur la plage, j’arrive à finir le bouquin de Stephen King : the Thing. Assez effrayant ! un bon verre de vin blanc sec, une douzaine d’huitres bien laiteuses, deux crêpes au sucre, je suis blindé. J’arrive à avoir mon chéri au téléphone, j’oublie de lui parler de l’épisode de la nuit, je raccroche heureux de lui avoir causé. Il fait vraiment très chaud cette nuit. Je retire le drap du dessus, la couverture, je me couche comme ça à poil sur mon lit. Je m’endors sur le ventre en serrant le traversin dans mes bras. Ma chambre est dans le noir, je ne veux pas qu’il revienne ce pervers… je suis apaisé, l’iode des huitres me fait beaucoup de bien. Je m’endors vers 2h. Je fais un rêve érotique, mon chéri me fait l’amour, dans mon rêve je n’arrive pas à le voir, mais je sens bien sa langue sur mon trou. Je gémis. Une notification de mon portable me réveille, je pensais l’avoir mis en mode avion ! Je sens toujours cette langue dans mon trou… je crie, c’est mon proprio qui me déguste ! Je fais un bon hors du lit, j’allume partout. Il s’est assis sur le lit tout penaud. Son érection est magistrale, sa queue est énorme et pend piteusement.
« Mais vous êtes un malade ! Vous allez me foutre la paix oui ? Je partirai demain matin et vous allez me rembourser mes 800 euros, sale pervers ! »
Il se lève et me ceinture, on tombe tous les deux sur le lit. Il est très fort, sa queue bat contre moi. Il va me violer cet abruti.
« calme-toi, je veux juste te faire du bien, tu as un cul d’enfer, j’ai envie de te baiser »
« mais non ! je ne veux pas, laissez-moi svp, lâchez-moi ! »
Il sort du gel de nulle part, enfonce le tube dans mon cul, le presse, me met sur le ventre et me pénètre… moi je serre mon cul, je ne veux pas être violé… et puis je me dis… allons y… ça ne peut pas me faire du mal un bon coup de bite. Je change mes réactions et lui offre mon cul… Son énorme chibre traverse mon colon, je prends un pied puissant. Cet homme sait baiser, avec douceur puis force, il me fait jouir 2 fois. J’en redemande, j’adore sa force, ses muscles, ses reins. Il grogne comme une bête, il griffe mon dos, et me sodomise puissamment. Je me cambre façon lope, mister univers accélère ses coups de boutoirs, il va me féconder… son corps est devenu très dur, il se cambre et envoie au fond de moi tout son jus accumulé. Cette jouissance me fait partir en live. Je hurle à mon tour et salis le drap.
Quand je me réveille, il est midi. Loïc bêche son jardin en sifflotant. Mon cul me fait mal, et le drap est taché. Un café et je m’appuie à poil sur le balcon, il me mate et dis.
« Bonjour, c’était bien hier soir, dis donc tu es bien monté toi »
« oui et j’ai encore faim espèce de vicieux, tu es un bon baiseur. »
Finalement j’ai changé d’avis, je reste auprès de ce mâle dominant, très bien monté et qui sait baiser. On a déjeuné ensemble : il a une faim de loup et mange rapidement mes préparations. Après le café, il prend ma main avec douceur, il me soulève, me porte sur le lit et entreprend de me faire l’amour. Il est délicat, attentionné tout le contraire des médisances de la vendeuse… faut que je me sois laissé faire aussi.
J’ai passé une semaine bretonne de rêve. Deux ans après, on est retourné chez lui, ce n’était plus le même proprio, lui avait péri en mer un jour de gros temps… j’ai l’impression qu’il est toujours dans la chambre, ses yeux brillants dans le noir… je sens toujours sa langue…
Dans la vie, protégez-vous, ne laissez pas cette saloperie prendre possession de votre corps !
Merci de me laisser vos impressions sur le texte, vos idées de scénarios.
LE7
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