Premier épisode | Épisode précédent
3 | À suivre – Le récit de Julien.
Une fois la porte du petit appartement d'Alexandre refermée sur nous trois, nous n'avons pas laissé le temps à la gène ou à l'embarras de s'installer, nous étions venus pour baiser et, dés le petit vestibule, nous sommes entrés directement dans le vif du sujet sans procrastiner.
Un coup d'oeil entendu avait suffi à Jérôme et moi pour tomber d'accord, un accord tacite : il avait voulu s'offrir deux papas costauds pour une soirée, nous allions nous le partager équitablement en le dégustant comme une friandise.
Premièrement, l'embrasser. Chacun son tour. Mais comme des affamés, des ventouses, des voraces. En prenant sa tête entre nos mains, nos doigts en étoiles l'encadrent entre ses tempes, ses joues, son cou, pour la basculer, la faire rouler, la mettre à disposition d'une bouche qui dévore la sienne, d'une langue qui l'envahit, s'impose, se noue étroitement à la sienne, qui le suffoque.
Puis l'autre prend le relais, sans attendre, tout aussi magistral, aussi impérieux. Jusqu'à l'épuiser.
Dans le même temps, les mains de celui qui est disponible soulèvent, dégraffent, dévoilent, découvrent, dépouillent. Une peau conquise à marche forcée, qu'une paume arpente puis frictionne sans résistance possible, la moindre de ses vélléités est rabrouée, fermement matée ; voyons ! nous ne sommes que "de passage" et n'avons pas de temps à perdre en manoeuvres dilatoires, forcément vaines puisqu'il n'a que ce qu'il voulait!
Et puis, ne sommes-nous pas deux ?
Attention, le garçon manifesterait la moindre résistance que le simulacre stopperait immédiatement, brisé net. Il ne vaut que parce que c'est un jeu accepté par tous.
Mais Alexandre s'y engage résolument lui aussi, il se "confie" à nous.
Et nos mains de rudes pillards l'explorent : une fine toison sombre s'épanouit et réunit ses deux tétons élastiques, se poursuit en filet qui franchit son nombril et s'évase en auréolant sa jolie bite dressée dont la peau, à la base, est un peu plus mate, comme celle du scrotum qui est, lui, rasé et contient deux couilles rondes, douces et mobiles. Elles emplissent juste une paume laquelle les emprisonne en se refermant, les malaxe par courtes pressions et, à chaque fois, sa queue durcit, oscille et pleure, abondant d'une goutte qui dévale un long fil scintillant.
Et cette main, le tenant par cette prise imparable, le bouscule, le renverse sur le petit canapé. Il se retourne comme un pantin ; un brusque déséquilibre ? Il lance un bras, ouvrant la conque des aisselles où s'ébouriffe un fin toupet sombre lui aussi, agite ses deux longues jambes duveteuses aux grands pieds, je me régale à la pensée de les porter à ma bouche pour les mordiller à loisir- et, surtout, fait jouer ses petites fesses pareillement ombrées de fins poils sombres soulignant les rives de sa fente et qui, tantôt s'enflent en rondes pommes, tantôt s'étirent, se fendent, éclatent, s'ouvrent en une vallée triangulaire, soigneusement débarrassée de toute pilosité, lisse et légèrement basanée avec le relief du bourrelet de son cratère plissé et ourlé.
Nos mains ne sont pas seules ; nos nez, nos lèvres, nos langues les accompagnent partout et les secondent ; les uns reniflent, hument, - ce garçon sent bon, une odeur douce et presque sucrée ! ; les autres lèchent, lissent et titillent sa peau douce et légèrement poivrée. À chaque découverte d'un bon morceau, des grognements d'approbation attirent l'attention du compère sur l'excellence de la bouchée. Celui-ci se jette alors sur le butin de la gourmandise signalée, en réclame sa part, ne ménageant pas ses francs coups de collier pour, à son tour, mâchonner, têter, sucer, aspirer.
Lui, l'impertinent qui nous a accostés sans vergogne, celui qui triomphait de nous avoir percés à jour, démasqués, le voilà maintenant pantin, brassant l'air en vain, envahi, débordé.
Mais le voilà aussi idole sur un piédestal, flatté de se voir ainsi vénéré par deux adorateurs à genoux dont les mains enserrent ses hanches. À l'extrémité de ses bras tendus, ses doigts batifolent dans nos chevelures, il s'amuse de leur contraste, profitant de cette pause, riant à nos calins soudain plus enjoués, de nos bisous insouciants, gloussant sous nos brefs coups de langue espiègles.
D'un doigt preste, je rabats sa queue et ma bouche l'engloutit. Suffoqué, il exprime tout l'air de ses poumons dans un souffle court et se casse en deux sous l'emprise vorace mais une de mes mains a solidement empoigné ses couilles et ne lui permet pas de se soustraire totalement à la succion redoutable.
Dans un petit cri, il redresse son buste. J'ai bien perçu le coup de boutoir, l'attaque qui le prend à revers, les mains qui pognent ses petites fesses et ouvrent la voie, la langue qui détrempe sa raie, poussant jusqu'à mes doigts puis se concentre sur le bouton que nous n'avons fait qu'effleurer sans le brusquer jusqu'alors.
Mais, maintenant, il s'agit d'emporter la place.
Ses doigts s'agrippent à nos têtes oscillantes et têtues, des soubresauts le secouent en rafale, il proteste mollement des haut-le-coeur qui le soulèvent, s'abandonnant et se reprenant tour à tour en gémissant.
Ma bouche a délaissé sa sucette pour gober un de ses deux oeufs de pigeon ; ferme et mobile, ma langue le fait rouler rudement et le comprime contre mon palais comme pour en exprimer la sève. Une manoeuvre de diversion, car mes doigts, libérés, parcourent son périnée en le pressant souplement par touches puis ils viennent cerner son anus assoupli, le disputant à la langue agile de Jérôme qui l'enduit abondamment de salive. Un sec retrait de mon bras harpon entre ses cuisses suffit à l'éperonner sur mon majeur recourbé.
Tétanisé, il a laché un cri bref qui échoue en gargouillis.
Vacillant, il tend le bras, cherchant à l'aveugle l'appui d'un dossier, les paupières volontairement froissées et la mandibule décrochée.
Dés qu'il reprend son souffle, une simple virgule de ce doigt le fait à demi défaillir. Jérome s'est vivement redressé et se démène, envoyant voler ses chaussures, arrachant ses vêtements comme on se débarrasse d'obstacles importuns. Alexandre se casse à l'équerre, lance ses deux bras vers l'arrière, ses doigts accrochant ses fesses pour les écarteler.
- "Encule-moi direct, je suis sous Prep."
Mais Jérôme farfouille dans ses poches, me laissant le soin de rétorquer.
- "Tu sais, nous, on est des papas restés à l'âge de la capote."
Déjà, le latex claque, le lubrifiant gicle. Alexandre s'est plié à angle droit et je soutiens ses épaules d'un bras secourable, observant son profil, menton étiré vers l'avant, yeux clos, bouche ouverte pour contrôler son souffle pendant qu'il se fait lentement enfiler. Je pique sa joue de petits bisous humides.
- "C'est bien ça que tu voulais tout entier pour toi ? Alors, est-ce que la première est bonne?"
Il a dégluti, retrouvant sa respiration. Il tourne vers moi un oeil sombre et une main qui tâtonne.
- "Dégaine donc la tienne que je soupèse le reste de la marchandise."
Je me redresse et, tout en débouclant ma ceinture, j'échange un regard avec Jérôme qui s'arque en levant des yeux extatiques au ciel ... mais sans négliger d'assurer solidement sa prise, de ses deux mains aux hanches. Il laisse à Alexandre le temps de s'emparer de mon manche enfin révélé puis de lui administrer deux ou trois succions prometteuses avant d'enclencher la mécanique qui atteint promptement un rythme soutenu. Elle accapare bientôt totalement Alexandre qui me délaisse mais se raccroche pour faire front aux coups de boutoir d'un niqueur déterminé. Mandibule crispée, épaules enroulées, Jérôme ahane en ramènant sèchement à lui le petit cul qui claque sur son ventre et je me déshabille posément, puis me capote soigneusement, surveillant du coin de l'oeil le ramonage énergique qui se poursuit sans faiblir.
D'une détente accentuée, Jérôme a lancé avec force son bassin vers l'avant, ses doigts se sont crispés et je le vois secoué par des vagues de tressaillements, la tête rejetée en arrière, les sourcils froncés par l'effort. Un de mes bras s'enroule dans ses reins en soutien, ma main libre se pose sur ceux d'Alexandre pour le maintenir en position. J'attends, patiemment.
Quand Jérôme se retire puis s'écarte, mes deux mains caressantes viennent encadrer le bassin délaissé. Ma hampe dressée et capotée se pose exactement dans le sillon du coccyx le long duquel mon faible balancement la fait sobrement coulisser.
- "Monsieur souhaite-t-il prendre la deuxième à suivre?
Amical72
amical072@gmail.com
"c' n'est qu' l' p'tit bout de la queue du chat / qui vous électrise / c' n'est qu' l' p'tit bout de la queue du chat / qui a fait c' bruit-là / non, l'esprit n'est pas encor' là / unissons nos fluides / recommençons nos ébats/ que le chat gacha !"
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