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Chapitre 5 | Capote ou Prep ?
Après m’avoir régalé avec les préparations culinaires de sa mère, Toni m’a allumé comme un bouc et je me retrouve, chaud comme la braise à l’embrasser goulument.
- « Dis-moi, comment fais-tu Toni ? Même au travail, je pense à toi et, immanquablement, ma bite se dresse. »
- « Ça, c’est parce que tu es un faune ! Tu as le poil d’un bouc, probablement des sabots fourchus et bientôt des cornes » Puis il saisit ma queue à pleine main.
- « mais c’est surtout à ça qu’on reconnait le bouc : il est muni d’un grand bâton terminé par une pomme de pin ».
Il laisse échapper un filet de salive qui tombe juste pour mouiller ma queue et me masturbe souplement, avec cette légère rotation du poignet qui arracherait des soupirs à un saint, sans me quitter des yeux. Je le regarde arborer ce petit air de triomphe, puis je me dégage de sa caresse :
- « tu oublies un accessoire du faune, Toni : la flute ! »
Ma main accroche sa ceinture et a tôt fait de venir à bout de sa braguette. En le saisissant aux hanches, je descends d’un coup ses vêtements aux chevilles, et regarde bondir sa jolie queue dressée. Mes deux mains étreignent fermement ses cuisses pour les ouvrir et, comme avec une Chupa, j’use de mes lèvres et de ma langue pour bien faire reluire son gland qui devient rapidement écarlate.
Soudain, j’aspire d’un coup son manche que je pompe rapidement dans des va et vient gourmands avant de revenir sur son gland auquel j’applique à nouveau ce traitement goulu qui le rendait cramoisi. Je délaisse son pieu pour lécher ses boules qu’il garde désormais rasées. L’une puis l’autre, chacune est aspirée, pressée, roulée et Toni, qui tient ma tête à deux mains, mi pour me guider, mi pour pouvoir se mettre hors d’atteinte et se protéger ainsi de mes appétits, est secoué d’un frisson.
Il cherche à me relever et j’obtempère, cherchant sa bouche. Il me regarde l’œil mi-clos, langue demi sortie et frétillante. Je me jette dessus et l’engloutis dans un baiser d’ogre. Il se détache, se met hors de portée et murmure quelques mots inaudibles en exagérant l’articulation. Mais moi, je veux l’entendre !
- « Plus fort, Toni, s’il te plait ! »
Il se rapproche, front contre front, ses yeux dans les miens :
- « maintenant baise-moi s’il te plait »
Sans me quitter des yeux, il détache une main qui saisit la mienne et la guide. Il s’est hissé sur la pointe des pieds, écarte une cuisse en l’ouvrant puis plaque mes doigts sur son œillet que, prévoyant, il avait grassement lubrifié. Comme par réflexe, je lui crochète l’anneau de deux doigts et il se laisse lentement retomber dessus pour s’en faire pénétrer. Je l’embrasse longuement pendant que je l’explore avec ménagement.
Il s’ouvre, somptueusement souple et humide et ses contractions appellent mes doigts en lui. Je presse ma queue tendue contre lui et il détache ses lèvres pour souffler :
- « je suis clean, Adrien »
Je lui souris :
- « bonne nouvelle ! Mais il faut attendre le second test, Toni »
Il s’assombrit. Je le secoue et lui glisse
- « et j’aime quand tu me capotes, viens »
Et je l’entraine sur le lit. Il prend ma bite en main, la suce avec application puis déroule l’étui de latex de ses mains expertes avec un art consommé, ce qui achève de tendre ma queue tandis que je caresse ses belles fesses et le doigte.
Il s’allonge sur le dos et je relève ses jambes avec mes mains placées dans le creux de ses genoux, le tirant jusqu’au bord du lit pour qu’il ait le cul dans le vide et juste le bout de mon gland embouché. Et là, pesant doucement sur lui qui enroule son dos, je le plante lentement de ma queue, dure comme jamais, qui se fraie un chemin brulant en lui.
Il halète, sa tête roule d’un côté à l’autre tandis qu’il s’ouvre progressivement pour m’accueillir et, bientôt, mon glaive est planté en lui jusqu’à la garde. Je pèse de tout mon poids sur lui, faisant ressort pour bien marquer ma place et je sens sa queue raidie écrasée entre nos abdos. Il m’attrape la taille à deux mains pour me garder au profond et, soulevant ses épaules, il contracte ses abdominaux et me masse la tige en serrant son périnée avec de longues ondulations. J’ai saisi ses deux tétons que je maltraite en alternance, lui arrachant de petits sursauts qui contractent délicieusement son conduit. On joue la bête à bascule et le plaisir monte. Il me regarde et on s’accorde dans un mouvement coulé et ample. Puis je me retire et il se retourne, campé sur ses deux bras tendus et ses genoux, cambré, croupe offerte :
- « comme ça », dit-il.
Putain qu’il me plait ainsi ! Ses épaules hautes et sa tête tombante, son joli dos musclé, l’ombre sombre dans ses reins, son cul rond et couvert de poils, fendu de cette raie où coulisse ma queue qui trouve instantanément où se nicher, ses cuisses repliées et puissantes, les plantes de ses deux pieds, recroquevillées, sont plissées comme deux nageoires latérales. Mes deux mains encadrent sa taille et le guident pour qu’il recule vers moi et je coulisse en lui avec aisance et volupté. Il gémit.
D’aise.
Et c’est ça qui est bon : ce plaisir anticipé, murmuré, partagé, assumé. Il se tend, se courbe, pour osciller discrètement du bassin. Je caresse d’une main la ligne musculeuse le long de sa colonne, appuyant pour creuser son rein et tirant de l’autre main sur son épaule, pour me planter tout au fond en lui soufflant :
- « Toni, je voudrais rester en toi ainsi très longtemps »
Il serre et desserre alternativement son cul autour de ma queue, dans un rythme redoutable !
- « Pff, tu ne pourrais pas tenir cinq minutes ! Baise-moi, s’il te plait »
Bien sûr, j’essaie de résister quelques instants puis je me lâche et, l’empoignant par les hanches, je commence à le limer. Aussitôt, il gémit, tombe sur ses coudes et se branle d’une main. Mon mouvement s’accélère et prend de l’ampleur, il accompagne et l’amplifie du sien propre. Je cherche son plaisir et je le sens se contracter progressivement.
D’un coup, il presse ma queue avec tout son cul tout en lançant ses jets de foutre. Je le rejoins presqu’immédiatement dans un grand soupir rauque puis bascule à ses côtés sur le lit. Il rit :
- « j’aime quand je t’ai comme ça en moi, je suis pressé de sentir ton flot se répandre vraiment dans mon ventre »
Il se roule sur moi, se lie à moi de toutes ses mains, sa bouche, ses jambes …
- « pour garder ta sève … »
Je ris et lui demande s’il peut m’en garantir l’exclusivité. Il s’arrête brutalement, se penche sur moi, m’écrasant presque douloureusement la glotte de son avant-bras, plante ses yeux soudain noirs dans les miens et d’une voix devenue plus basse :
- « ok, Adrien ! Nous ne sommes des saints ni toi, ni moi et on va s’épargner des mensonges. Mais il y a des choses que je peux te promettre, si l’engagement est réciproque. »
Puis soudain apaisé, il ajoute :
- « comme je suis négatif au VIH, le centre de dépistage m’a proposé la Prep »
Je le prends dans mes bras et roule avec lui volontairement dans son foutre :
- « ok garçon ! Nous connaissons déjà mon statut sérologique mais, en ce qui te concerne, il faut un second test. S’il est négatif, le sans capote sera une exclusivité entre nous, je te le promets … mais, Toni, moi j’aime quand tu t’occupes de ma bite, quand tu la suces, tu la lèches, tu la cajoles pour la faire durcir puis l‘envelopper délicatement de latex. Se préparer pour le plaisir est déjà un plaisir. C’est un jeu où tu excelles et qui me fait terriblement bander.
Et puis je préfère ne pas prendre de médicaments préventivement, par confort, on ne connait pas les effets à long terme du Truvada. Et enfin, je ne vois pas comment conjuguer faire du sport, veiller à avoir une alimentation la plus saine possible et prendre des médicaments par confort, préventivement comme un vulgaire poulet élevé en batterie. »
Puis, comme il sourit un peu tristement en acquiesçant, je lui dévore l’oreille et lui glisse :
- « après le second test négatif, je te jure que je m’appliquerai à te gaver ».
Amical72
amical072@gmail.com
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