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Agriculteur | S18 Me retrouver

6 | A ton tour – Le récit de Julien.

A quelques minutes de l'arrêt en gare, maintenant que l'échéance se rapproche, qu'elle prend corps, je sens comme une inquiètude monter chez ce jeune homme intrépide et son regard est moins assuré quand il me demande:

- "Mais tu as quel âge, en vrai?"

Je renverse ma tête en arrière et je ris.

D'un coup, je me rétablis, mon bras se détend et ma main saisit son bras libre pour l'attirer à moi, je me penche à son oreille.

- " Je m'appelle Julien, j'ai quarante-deux ans et de grandes dents ... mais ce n'est pas pour dévorer le petit chaperon, même s'il n'est plus rouge, même si c'est un garçon ; je préfère que l'on déguste ensemble son petit pot de beurre."

-" Moi c'est Anthony, j'ai vingt-trois ans.

J'ai lourdement fiché mes yeux dans les siens puis je reprends ma place en souriant, en appui de l'épaule sur le porte bagages. Lui, sa pupille n'est pas plus sereine, son regard vacille même un instant puis il parvient à se recomposer un air détaché mais moi, au travers des poussières qu'il a rapporté de son labeur professionnel, dans sa chaleur corporelle, mes narines se sont saisies de son odeur de jeune mâle.

Et j'en bande.

Et retrouver cette simple sensation est comme de la dynamite.

A-t-il perçu combien mon oeil est égrillard quand il se pose alors sur lui ? Une flammèche s'allume dans sa prunelle entourée d'un bleu soudain plus limpide et il bascule contre moi, comme un enfant qui se jette dans les bras d'un adulte de confiance. Il rit en cascade à mon oreille.

-" Un grand loup affamé, un chef de meute, quoi!"

Il se redresse, toujours souriant, les yeux étincelants, il me semble que ses préventions cèdent le pas devant l'affirmation de mon appétit. Voilà! Tant que mes desseins lui paraissaient imprécis, il était vaguement inquiet, ce qu'il a lu de concupiscent dans ma façon de le regarder, l'évidence de ma convoitise l'a rassuré sur mes intentions ; avec mon désir ouvertement affiché, il est en terrain connu et le dialogue peut s'engager. Il se complait à me fixer avec un sourire désormais complice et son bras en appui glisse lentement sur le porte bagages et, tout miel, lèvres gourmandes, le rapproche de moi.

Mais je l'anticipe et j'arrête son écroulement programmé dans mes bras d'un doigt pointant son torse, balançant latéralement la tête, signant l'interdiction de toute exhibition en public, sans pourtant interrompre nos jeux de regards, de sourires entendus, de questions et de promesses muettes.

Il relève le genou, le poussant jusqu'à venir au contact de ma cuisse et poursuivant son ... mais le déclenchement du frein moteur me fait sursauter.

-" C'est là!"

Il me suit sans hésiter, d'un pas si naturel qu'on pourrait nous prendre pour de vieilles connaissances et croire qu'il n'y a rien d'inhabituel pour lui à monter comme passager dans ma voiture.

La route est avalée sans un mot, à peine quelques échanges de regards en coulisse. Il relève ses bras, les croise au-dessus de sa tête, étire ses épaules, les relâche en soufflant, secoue la tête, les yeux au ciel, probablement étonné de sa propre audace. Alors ma main droite vient épouser précisément sa cuisse, mes doigts la pétrissant pour rallumer la tension érotique entre nous. Il la recouvre de la sienne, tourne la tête vers moi qui fixe la route et, tout à son examen, ses doigts entament de jouer avec les miens.

-" Au pire, je suis pas un bon coup et je te ramène à la gare pour le train de 17h."

-" Et si t'es un bon coup?"

- "Tu pourras tenter le doublé et être quand même à l'heure ..."

Je ne suis pas allé garer ma voiture sous le hangar dans la cour mais directement au pignon de ma maison. Là encore il me suit, j'ouvre la porte devant lui, il s'arrête, surpris :

-" C'est pas fermé à clé?"

D'une main à l'épaule, ignorant sa remarque incongrue dans ce hameau paisible, je le pousse sans égards à l'intérieur, referme derrière nous et ma même main le retient, le ramène à moi, mon bras le maintient solidement tout contre moi, j'incline mon cou, bouche entrouverte. Dans un petit ronflement satisfait, la sienne la rejoint et nos langues font vraiment connaissance.

Un baiser de glouton auquel il répond avec entrain ET ... un certain savoir-faire qui n'est pas pour me déplaire. Alors je pousse mes feux, ma bouche se fait vorace, ma langue conquérante, mes mains le pognent, mes bras le serrent, le basculent, le font virevolter. Et l'animal résiste !

Mieux! Voilà qu'il prend part au jeu et tente de me bousculer à son tour. Pas très épais, le garçon mais sec et nerveux. Et ça me plaît, ce répondant !

Je le colle au mur en l'écrasant de tout mon poids, maintenant solidement ses bras de mes deux mains. Une fois immobile, je lui dévore le cou, le râpe de ma barbe, le mordille, repeint sa peau de ma langue, je pince le lobe de son oreille puis froisse son pavillon avant de lui glisser :

-" A tout moment, tu peux dire STOP et je te ramènerai sans discuter."

Dans un rassemblement de toutes ses forces, il réussit à me repousser pour retrouver une certaine latitude d'action et tourne la tête pour reprendre le baiser. En mode urgence absolue.

- " Alors déshabille-toi!"

Sous mon regard appuyé et scrutateur, il arrache son sweet, bras croisés par dessus tête, découvrant ... un tee-shirt noir orné de têtes de mort à dents de loup et de graphismes gothiques - décidément, ce garçon emprunte tous les codes morbides que je fuis !- tandis que je m'apprête à déboucler ma ceinture.

-" Non!"

Il s'est précipité et sa main a emprisonné les miennes, puis il se colle à moi, langoureux, me passe un bras en écharpe, une moue enfantine aux lèvres.

-" Laisse-moi faire !"

Mon bras enserre sa taille et ma main cherche à défaire symétriquement sa braguette mais là encore, il m'arrête.

-" Non! Toi, tu m'embrasses."

Las, je me rends ! Je connais de plus désagréables injonctions.

Ma main droite vient épouser son occiput et règle l'inclinaison de sa tête, de sa bouche pour pouvoir l'embrasser ainsi que mon imagination me commande de le faire. Et je n'en manque pas en la matière ... je reprends le mode goulu où nous l'avons laissé, avec tous les codes déjà éprouvés avec lui : une bouche vorace, une langue conquérante voire envahissante, une abondance de salive ... encore une fois, il ne se dérobe pas, mais il résiste. Pourtant si j'interromps l'offensive, il remonte au contact, comme une jeune veau qui donne des coups de mufle dans le pis dont le lait se fait rare pour le stimuler.

Ses mains s'activent pendant ce temps, débouclent ma ceinture, en dégage mon polo, s'infiltrent en dessous et palpent, découvrent, inventorient avec de petits murmures approbateurs. Il décolle ses lèvres des miennes, pour sourire quelques secondes, en enfant gâté d'obtenir un cadeau fortuit, s'amuse avec mes tétons, griffe ma fourrure, pianote ... pendant que je le harcèle de vifs coups de l'apex de la langue qui viennent inscrire des virgules humides partout sur son visage. Je lève les bras et il fait glisser mon vêtement, replonge, la face appliquée sur mon torse avec, en dessous, ses mains qui déboutonnent. Je l'arrête.

-" Chacun son tour, et c'est le tien !"

D'un geste rapide, il escamote son tee-shirt et revient précipitamment se coller à moi qui le ramène délicatement à distance pour l'envelopper de mes mains et du regard. Il a haussé les épaules, comme résigné mais se laisse caresser. Je souris.

Il est exactement comme je l'avais imaginé, le torse sec aux côtes marquées, les aréoles minuscules comme pincées, les épaules anguleuses, une silhouette osseuse aux mucles fins et nerveux, une peau blanche et absolument glabre. Cela n'a rien pour m'étonner, il suffit d'arpenter n'importe quelle plage, de fréquenter la moindre piscine pour découvrir qu'en majorité, les hommes de ce pays sont peu voir pas poilus, mais il me plaît de croire qu'un homme "complet" garde trace de la fourrure qui devait recouvrir le corps de nos lointains ancêtres hominidés ; et j'aime en jouer comme d'un supplément de sensations tactiles, un piège à odeurs.

Le corps d'Anthony, lui, me rappelle ces lapins qu'élevaient mes grands- parents, une fois écorchés par ma grand-mère : une viande blanc nacré aux reflets rosés, des tendons irisés, des macules de sang vermillon ... Pas le genre qui fait les belles pages des magazines ou des vidéos pornos mais ... sa peau répond par des frissons au moindre effleurement de mes doigts et il a dans les yeux une énergie vitale, une volonté de résistance, un réflexe de rebellion qui me touche, qui m'excite aussi. Terriblement, même.

Mes deux mains remontent enserrent son cou, cernent sa mandibule, l'inclinent pour m'offrir ses lèvres fines où pointe sa langue qui vibre, appelle ...

Malgré l'ardeur avec laquelle il s'engage dans la réponse à mon baiser, ses mains ne restent pas inertes pour autant. Une fois mon pantalon affaissé à mes genoux, elles explorent mon slip, arpentent mes fesses ou cernent mes attributs qu'elles détaillent avec dextérité voire un zeste d'entreprenante impudeur. Mais aussi dessalé qu'il veuille se montrer, il n'abuse pas le renard roué que je suis ; je le guette.

Quand ses deux mains libèrent mon sceptre et qu'il s'apprète à céder sur ses genoux pour s'effondrer et, probablement l'engloutir, mes deux mains le cueillent sous les aisselles et le rétablissent tandis que, claquant de la langue, je le sermonne.

-" On n'avait pas dit chacun son tour? Alors à toi de faire tapis!"

Il recule d'un pas, déboucle sa ceinture dont le cuir claque, défait rapidement sa braguette. Son baggy s'écrase sur ses chevilles, dévoilant des jambes fines dignes d'un coureur de fond et, bizarrement, un slip bigarré, complètement avachi, dans un état similaire à ceux que je portais quand j'ai rencontré Lecourt. Il s'empresse de l'escamoter pour dévoiler une jolie queue claire et cambrée au gland rose vif qui jaillit d'une abondante broussaille plutôt sombre et indisciplinée.

Malgré ce charmant argument, il n'est vraiment pas "mon genre" ni le fantasme de mes nuits et je me félicite de ce qui me garde de retomber dans des travers encore bien trop sensibles et me garde la tête froide. Pourtant, dans son naturel sans apprêt, il m'excite à un point qui me laisse incrédule. Un désir froid, presque distant mais farouche.

Un défi qui renforce encore ma bandaison.

Mes yeux plantés dans les siens, -voilà! C'est ça ! C'est cette lueur joyeuse qui danse dans ses yeux qui m'emballe ! ... j'ai lentement relevé ma main en coupe pour m'emparer de ses couilles serrées dans ses bourses et l'attirer à moi, permettant à nos deux bites de faire causette, en attendant mieux. Pendant qu'elles se frictionnent en désordre, glissant l'une sur l'autre, je le galoche grassement et ma seconde main vient englober ses petites fesses dures, le majeur trouvant sa place exactement dans son sillon. Il est trop court toutefois pour atteindre sa pastille mais ma main nous presse l'un contre l'autre, écrasant nos virilités entre nos ventres et notre baiser, lui, se fait plus léger, comme en opposition à ces deux brandons.

Mon bras plaque ses épaules à moi et je murmure à son oreille.

-" Je t'invite avec moi sous la douche pour nous rafraîchir ..."

De la pointe des orteils, il fait sauter ses baskets, piétine son pantalon, bascule rapidement sur un pied puis l'autre pour les extraire de ses chaussettes sans tige, noires comme le reste puis, nu se retourne, avance d'un pas et ... reste figé devant la grande toile carrée sur le mur blanc.

M'étant posément déshabillé, je le rejoins, me colle à son dos, l'entoure de mes bras, le menton posé sur son épaule pour regarder avec lui la peinture abstraite et chaudement colorée qui, à mes yeux, évoque des formes organiques, des lichens aux couleurs changeantes qui se développent ici en écailles cernées, là en filaments ondulants, ailleurs encore en pseudopodes, qui s'emmèlent, s'épanouissent, se chevauchent, prolifèrent souplement.

-" C'est un vrai ?"

Je réprime le sourire en réaction à l'apparente naïveté de la question, certain qu'elle recèle une interrogation existentielle bien plus profonde et je ne veux surtout pas faire obstacle à son cheminement souterrain. Aussi, je chuchote.

-" Un vrai tableau, oui, peint par un artiste peu connu, qui signe ici : "Claude D." ; je crois savoir qu'il était professeur d'arts plastiques. Je l'ai acheté à une connaissance qui, suite à la disparition de ses parents, souhaitait disperser les objets de leur maison parmi leurs relations, il nous y avait invités pour une succession dans la proximité, une sorte de passation.

J'avais accepté de venir par courtoisie mais quand j'ai vu cette grande toile carrée colorée, j'ai été happé. Quand je la contemple, ses bleus m'entraînent dans des rêveries de plongées sous marines silencieuses parmi l'enchevêtrement des cathédrales d'algues laminaires, ses bruns chauds me font marcher dans des forêts denses où, à chaque pas, la litière libère des odeurs de champignons et d'humus, j'y décèle une conquête obstinée par les lichens pionniers, un monde vert de mousses, doux et humide transpercé de rais de lumière, une profusion végétale envahissante qui enveloppe les cris du monde en les assourdissant , ...

Vois-tu, il m'apaise."

Il ne dit rien, reste un moment immobile, concentré, s'interrogeant avec probablement beaucoup de bonne volonté sur le sens qu'il pourrait, lui, attribuer à ces taches, ces zébrures, ces serpentins, à ces écailles imbriquées, opinant imperceptiblement de la tête. Brusquement, il la tourne vers sa gauche, désigne les rayonnages faisant bibliothèque d'un énergique coup de menton.

-" T'es vraiment paysan où je me suis fait un film tout seul?"

Je le garde souplement serré contre moi, l'extrémité de mes doigts, en effleurant la peau de son buste, le fait frissonner ; je veille à garder une voix calme et basse.

- " Pourquoi cette question? Est-ce qu'être paysan m'interdirait l'accès à certaines choses ?

Eh bien vois-tu, ça a été exactement le contraire : transgresser l'interdit social et m'accepter en homme gay, m'a affranchi de tous les autres dikkats que les usages et la norme que j'avais débordée interdisent aux "vrais hommes" ; aussi je m'autorise à lire des livres, à écouter la musique de Bach, à pleurer devant une romance au cinéma, à cueillir des fleurs en bouquets, à rêvasser, à bronzer nu ... mais, pour autant, gare ceux qui voudraient me chercher des poux.

Cependant, là, tout de suite, c'est t'entraîner sous la douche dont j'ai envie, pour te savonner tout, partout, SURTOUT là où ça ne se fait pas ... et réciproquement si tu veux bien."

Il a un petit rire de gorge et, d'un coup de rein, je presse ma queue bandée contre son petit cul musclé, un signal pour l'engager à faire le premier pas vers la cabine vitrée qui nous attend.

Voilà que d'un geste rapide, il la saisit et la caresse en montant puis en redescendant, ses doigts légers y dessinant des entrelacs savants, l'oeil canaille tourné vers moi, souriant ...

- "Dis-moi, tu as l'air de savoir ce que tu veux, toi !"

Il rit, se pend à mon cou, s'enroule autour de moi, souple et lascif. Ses yeux clairs se plantent dans les miens.

-" J'ai juste envie que le grand loup me croque."

Puis il m'a baillonné de ses lèvres pour renouveler la démonstration de sa science du baiser, ses bras relevés en écharpe laissent les miens libres de l'envelopper, mes mains de glisser autour de sa taille, mes doigts de cascader dans ses reins, sa raie pour découvrir son trésor. Il ondule, se frotte, m'allume tout en tentant de me suffoquer de sa bouche ventouse. En glissade, je l'attire jusque sous la cascade d'eau maintenant chaude.

Je sens monter en moi une tension que je retrouve avec délectation, ce petit mec me chauffe, mon taux de testostérone grimpe en flèche et m'étourdit, c'est délicieusement grisant. En moi, une petite voix chantonne joyeusement : "c'est revenu comme avant!"

Abusant de mon avantage physique, je l'ai détaché de moi, retourné face à la paroi, plaqué contre la faïence froide, maintenu en écrasant mon bassin sur son cul, bloquant son buste d'une main, l'autre faisant sauter l'obturateur du gel douche dont j'asperge son dos et qu'aussitôt, je fais abondamment foisonner. Mes deux mains s'emploient alors à l'enduire de cette mousse, partout, efficacement mais sans excès de délicatesse, sans m'embarrasser de le ménager, le manipulant pour TOUT laver, avec insistance.

Puis, le retournant, je me concentre sur son bas-ventre, shampouinant sa touffe hirsute, écartant ses cuisses, pressant ses couilles, ma main remontant au-delà vers l'arrière, puis le faisant à nouveau virevolter, elle coulisse dans sa raie, forçant la voie vers l'avant cette fois, entre ses cuisses, jusqu'à m'emparer fermement de son paquet à pleine main, le déséquilibrant, à cheval sur mon avant-bras qui le soulève puis qui cède lentement, pour qu'il reprenne pied, accroché d'un bras à mon épaule en secours.

Quand ma main remonte, l'index reste à la traine, la pulpe vibre sur son trou du cul fripé, simplement pour se nicher. Je le regarde soupirer, les yeux mi-clos, le menton au ciel, déjà dans la position de l'archange, ou du sacrifié.

Je pèse d'un coup franc et sens mon doigt se ficher tandis qu'il laisse échapper un murmure comme une promesse, resserrant ses entrailles pour s'ajuster instantanément à la caresse, cherchant d'entrée la volupté.

Je n'ai plus bougé, je l'ai guetté.

Il a souri, baissé la tête et rouvert les yeux sous ses sourcils, gouailleur ; alors j'ai vivement envoyé mon doigt plus avant dans ses profondeurs satinées.

Il a suffoqué, arqué, tendu. Brusquement rétréci, crispé.

Mon bras en anse vient soutenir son torse et, quand son étau libère enfin mon doigt, celui-ci effectue une volte aérienne dans sa caverne. Lui se contracte à nouveau dans un cri de souris que le piège vient de broyer, puis il s'abandonne, se reposant sur mon étreinte, ses paupières pudiquement baissées.

J'ai murmuré à son oreille, un ronronnement de chat joueur et satisfait.

- "À ton tour de me laver, maintenant."

Amical72

amical072@gmail.com

"Les sabots d'Hélène étaient tout crottés / Les trois capitaines l'auraient appelée vilaine / Et la pauvre Hélène était comme une âme en peine / Ne cherche plus longtemps de fontaine, toi qui as besoin d'eau / Ne cherche plus, aux larmes d'Hélène, va-t'en remplir ton seau / Moi j'ai pris la peine de les déchausser / Les sabots d'Hélène

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