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Saison 5 | Chapitre 7 | Nocturne
Dans ce petit restau italien, Claude est en verve. Est-ce la bouteille de Freisa di Chieri secco qui délie ainsi sa langue ? Toujours est-il qu'il ne ménage pas le patron, appelant un chat un chat, évoquant le « duo des pipes » sous la douche, bousculant avec une ironie bonhomme tantôt le « respectable homme marié », « l'amateur de jeunes bites » ou le « riche propriétaire foncier », lequel proteste paternellement du déséquilibre de sa situation, se disant seul face à deux jeunes loups. Et on voit bien qu'il est parfois troublé et poussé dans ses retranchements, mais Claude prend un air matois :
- « voyons André ! et le privilège de l'âge ? nous : deux fois vingt ans et toi quarante, ça peut paraître sinon égal du moins équivalent ! La fougue de la jeunesse contre l'expérience, le dialogue est soutenu et les échanges sont riches, non ? » Je perçois l'électricité entre eux et des glissements de jambes qui s'emmêlent sous la table mais je suis terrassé par la fatigue, le contrecoup des tensions et sitôt de retour à l'hôtel, je me couche en chien de fusil et m'engloutis presque instantanément dans le sommeil de goudron.
Je suis réveillé en pleine nuit par une sensation de mal de mer. Je réalise qu'elle est due à d'amples balancements du lit puis perçois des gémissements. Le patron est allongé sur le ventre en travers du matelas et se fait rudement bourriquer par un Claude debout qui lui envoie cher. A chaque poussée, j'entends son ventre claquer contre le cul avec des « prends ça ! » qui arrache une plainte de jouissance au patron.
Puis Claude décule, le retourne sur le dos et le rapproche du bord du lit en l'attirant à lui par ses cuisses. Mains sous les genoux, il relève les jambes écartées de ses deux bras tendus après avoir réintroduit sa queue dont le patron a auparavant mendié le retour. Aussitôt, il reprend sa mélopée gémissante alors que dans un souffle rauque, Claude le plante puissamment. Je me soulève sur un coude et la main du patron s'agrippe à moi. Claude m'invite « viens, il en veut toujours plus » Je me penche sur le patron « c'est vrai, ça ? » et sans répondre, il tend son bras, chope ma queue qui se dresse fièrement et la branle frénétiquement.
Putain, j'ai le feu ! Je saute du lit et m'approche de Claude qui s'écarte. Je lui retire sa capote et il sursaute quand je lui saisis la nuque pour qu'il se baisse et me suce. Il a le réflexe de résister un instant puis cède et je précise :
- « mouille-la bien ! je le monte à cru pour terminer la session ». Je sens ma bite durcir et je le biffle puis le relève pour l'embrasser.
- « Maintenant, mets-toi à califourchon pour te faire bouffer le fion et bien mater » Je vois les deux pognes du patron encadrer le cul blond et Claude fermer les yeux sous la caresse tandis que les écoulements de sa bite détrempent la fourrure d'un patron dont je caresse la raie ouverte, l'enduisant grassement de gel avec une lente application. Puis du bout de ma queue, je la remonte jusqu'à me carrer dans le nid confortable où je la vibre et je sens bien aux palpitations qu'elle est attendue. Alors, en appui des deux mains sur ses grosses cuisses qui me freinent, je me laisse peser sur lui et je m'enfonce hardiment dans ce cul déjà longtemps limé. Mais j'ai un plus gros instrument et il le sent bien, délaissant la feuille de rose qu'il administre pour un soupir plus long. Aussitôt, je me retire… et je replonge lui arrachant un soupir encore un peu plus sonore, et ainsi à chaque poussée.
Claude en profite pour me galocher et, en bon gougeât, je me dis que lui, je ne l'ai pas assez baisé. Le patron ne bande plus mais il jouit du cul en beuglant sourdement à chaque intromission et respire bruyamment à chaque retrait. Je fourre lentement, puissamment, profondément. Je les veux tous les deux mêlés ! J'attrape Claude par la nuque, le galoche puis j'ordonne :
- « branle-toi ! Eclabousse nous » Et mes doigts lui saisissent le téton qu'ils roulent rudement. Tandis qu'il s'active du poignet, bouche ouverte, souffle court, je fourre le cul du patron avec de profonds mouvements impitoyables. Claude laisse échapper un bruit de gorge et, avec de petits haut-le-corps, m'asperge de foutre. Je plante presque rageusement ma queue et me déverse dans le cul largement ouvert de Lecourt avec délectation et de profondes respirations. Il serre son cul convulsivement puis se relâche et je me retire. Je plonge sur sa bouche pour l'embrasser et ma main en coupe, sous mon pouce qui le doigte, récolte le sperme qui s'écoule de lui.
Je sens Claude qui s'est précipité pour me nettoyer avidement la queue. Ses succions appliquées me mènent au-delà du plaisir et je frissonne. Je le retiens de ma main pleine de jus et il en suce les doigts puis nous rejoint, infiltrant son visage, langue vibrante pour parvenir à m'embrasser puis il passe au patron. Ma main glisse le long de son dos et tandis qu'ils se dévorent les lèvres et j'introduis mon pouce dans un fion encore ourlé des assauts encaissés précédemment. Et je le sens parcouru de frémissements.
Enfin, nous partons nous doucher dans un grand brassage de caresses viriles et de sourires repus, usant de force crème apaisante pour éteindre le feu qu'ont laissé nos barbes puis nous nous endormons dans un enchevêtrement de membres et de poils.
Amical72
amical072@gmail.com
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