Premier épisode | Épisode précédent
Saison 1 | Chapitre 4 | Démasqué
La semaine suivant ce troisième séjour aux Chênaies est marquée d’un petit événement très révélateur survenu au lycée. Alors que je poursuis mon « régime » boulot/sport », j’ai, un soir, prolongé mon entraînement course et muscu et j’arrive assez tard aux vestiaires, pensant tout le monde parti. Mais un garçon est pourtant encore assis sur le banc, face aux casiers, torse nu, en short. C’est le fils d’un gros agriculteur et, sans être un enfant gâté, il a déjà sa voiture en terminale. C’est un garçon pas très grand et costaud avec de belles épaules avec qui, jusque-là, j’avais peu discuté.
Je m’assois à mon tour sur le banc à sa droite, pour me dévêtir. Avec ses avant-bras posés sur ses cuisses, il tourne la tête vers moi avec une moue d’approbation : « t’es bien taqué, toi, t’as fait vachement de sport » Comme je souris simplement au compliment sans me gonfler, il sourit en retour, décolle son bras gauche et vient me caresser le téton de la main en ajoutant « et puis ces poils, c’est sexy. » Il rit : « ça doit être ce qui fait tellement envie à Pierre-Jean » Je ris franchement « Pierre-jean est un bon copain et un super moniteur d’équitation, c’est tout » Il n’a pas totalement retiré sa main de mon torse qu’il effleure encore, il lève les yeux vers moi et poursuit « franchement, avec les regards qu’il t’envoie, on comprendrait que tu lui en mettes un petit coup, ce serait à peine de ta faute ! » Il ajoute « sans compter que le père Lecourt t’a à la bonne » et là m’immobilise. Il sourit d’un air entendu « on sait ce qu’il aime celui-là …. » Je reste sans voix.
Il poursuit « remarque, t’as l’air d’avoir une sacrée belle bite » en fixant mon paquet, il relève par à-coups les yeux vers mon visage et là, je me rends compte que la bite dont il parle, sans me demander mon avis mais pour mon plus grand embarras, s’est mise à gonfler et se redresser, gonflant le tissu. Sans doute un effet de la testostérone produite pendant l’entraînement. Il poursuit ses coups d’œil mais son sourire s’élargit. Il amorce un geste et, comme je ne dis rien, pose sa main sur mon paquet et imprime de petits mouvements. Un dernier coup d’œil et il me branle franchement puis décide de faire sortir le diable de mon vieux slip qui, déjà détendu, peine à contenir ma vigueur. Sa main court sur ma queue qui a adopté une position franchement avantageuse. Il me dit « tu baves mon salaud » et ramasse du bout du doigt la goutte qui brillait sur mon méat. Il suce son doigt en me regardant et devant mon absence de réaction, se penche bouche ouverte sur ma queue qu’il prend en bouche et, se laissant entraîner par son propre poids, l’avale jusqu’aux poils. Je le laisse me pomper puis commence à lui caresser le dos. Ma main descend bientôt jusqu’à la ceinture de son short, mon doigt s’insinue dans sa raie et trouve sa rosette quand il soulève imperceptiblement ses fesses. A son tour, il ne dit rien et se cambre un peu me semble-t-il. A peine ai-je demandé « as-tu … » qu’il a plongé la main dans son sac et sorti le petit étui carré. Je tire sur son vêtement pour faire apparaître ses deux globes blancs et je déchire le gel pour le doigter. Il murmure. Sa bouche m’a fixé dans une belle érection et il secoue ma tige devant sa bouche, la lèche encore puis s’empare de la capote et me la déroule alors que je lui travaille le fion à deux doigts. Sans rien dire, il pivote et me présente son cul en prenant appui des deux bras sur le banc.
C’est ma queue qui me gouverne : elle est dressée, durcie et semble insensible. Je la guide d’une main en plaçant le garçon de l’autre. Après l’avoir lubrifié grassement, je le pointe d’un petit coup et commence ma progression : il est plutôt serré mais s’ouvre sous une poussée constante. Une fois ma touffe contre son cul, je lui imprime de petits mouvements et ça commence à coulisser. Sa respiration contrainte est remplacée par de courts halètements et de sourds gémissements. Il lance un bras vers l’arrière pour écarter un de ses lobes et je commence à limer ce cul qui s’est offert. Je suis livré à mes pulsions : mécanique, à la fois indifférent et attentif. Je le bourrine avec application, en ménageant de courtes pauses, le temps pour lui de se reprendre afin de ne pas le faire venir trop vite. Je le balance par les hanches et il cogne du cul sur mon bassin. Son gémissement s’emballe, alors je me retire et le doigte avec application.
Il se redresse et je le remets en place en lui faisant poser un pied sur le banc pour qu’il soit décentré. Mon gland tape à son anneau et je le pointe d’un petit coup de rein avant de l’attirer fermement sur mon pivot tout en agrippant une épaule pour le cambrer. Je le sens s’appliquer à se donner du plaisir et je le lime en conséquence : il gémit chaque fois que je trouve l’angle qui le fait monter aux cintres. Mais la position est inconfortable pour lui et il finit par reposer son pied : je le fourre à grands mouvements bien au centre et le fais s’incliner de l’autre côté avec l’autre pied sur le banc : il aspire de grandes goulées d’air à chaque retrait qu’il expire lentement à chaque poussée. Mais là encore, il doit céder à l’inconfort. Alors je m’assois sur le banc, jambes largement écartées et l’attire sur moi. C’est lui qui guide mon pieu vers son fondement et il s’enfonce dessus avec lenteur et soupirs puis, usant du ressort de ses cuisses, se lime quelques minutes à un rythme effréné.
Je me relève et m’enfonce en lui. Le bassin collé contre son cul, je le fais pivoter pour qu’il reprenne appui des deux bras sur le banc et, avec de petites balayettes du pied, lui fais prendre l’écartement qui le met à la bonne hauteur. Je vérifie d’un puissant mouvement et je me lance dans une scie de mouvements amples qui lui font mesurer toute l’envergure de mon organe. Il me semble que je suis en béton et pourfendeur froid de cette douce intimité qui se chauffe au frottement. Je me retire jusqu’au bourrelet et lui enfonce d’un coup jusqu’à la garde. Il sursaute à chaque culée puis je me plante au fond et le poinçonne de petits coups rapides et courts avant de reprendre le long labourage. Sa respiration est rauque et je sens que son conduit est parcouru d’ondes de contractions de plus en plus rapprochées. Comme je m’y attends, il pousse un souffle rauque et lance une gerbe de crème qui le laisse étourdi. Je l’achève en quelques coups de reins qui me font remplir la capote quand je l’agrippe pour me planter au plus profond. Je me vide les couilles et libère ma queue de son fourreau, noue la capote et la jette comme on lance une carte, sur le banc à côté de lui qui retrouve ses esprits.
D’une claque sur son épaule, je dis « maintenant, à la douche » mais il reprend : « putain le bourrin, je comprends pourquoi le père Lecourt te fait venir chaque week-end ! Tu m’as mis une sacrée dérouillée » Je me retourne « tu m’attendais pour ça, non ? » mais cette évidence en souligne une autre : ma proximité avec monsieur Lecourt suffit à me faire désormais percevoir comme gay. Et il se trouve que c’est le cas. Il ne servirait à rien de penser que je peux passer inaperçu.
Amical72
amical072@gmail.com
Autres histoires de l'auteur :