Premier épisode
Saison 1 | Chapitre 2 | La grangette
Le lendemain de cette découverte, je suis convoqué au bureau du responsable de formation. Je m’inquiète un peu ce qu’il a à me dire, redoutant surtout d'être démasqué, mais il me félicite « bravo Julien ! Monsieur Lecourt est passé me voir ce matin et il a laissé une convention de stage pour toi » J’ai la sensation qu’une masse vient de se décrocher de mes épaules et je suis soudain plus léger. Il poursuit « ce n’est pour le moment qu’une convention courte après ta première visite mais je suis certain que tes qualités sauront le convaincre » Comme je suis majeur, c’est moi qui signe la convention et je préviens mes parents de cette bonne nouvelle. Mais je ressors troublé : les dates de ce stage me paraissent lointaines et je suis poursuivi par une sensation de manque physique. Alors, après les cours, je me lance dans un rude entraînement, une bonne suée qui me rompt bras et jambes. Une bonne branlette sous la douche pour évacuer mes pulsions et je peux m’endormir comme une masse.
C’est le jeudi que j’ai reçu la lettre. Dedans, le dépliant des horaires de transport en commun avec deux cercles au stylo et un billet, sans doute pour régler mon ticket. Rien d’autre.
Mais ce soir-là, j’ai couru un peu plus vite et je suis resté un peu plus longtemps sous la douche. Avant de sortir de la gare, j’ai eu un instant d’hésitation : et si je n’avais écouté que mon propre désir, et s’il n’était pas là ? Mais le C15 est garé en face de la sortie et, en m’approchant, je vois le patron se pencher pour ouvrir la portière du passager. En la tirant à moi, je vois sa main posée, à plat sur le siège. Mais je m’assois naturellement. Dessus. « Merci patron » Il me regarde, il a l’air fatigué. « Si chacun fait ce qu’il croit juste du mieux qu’il peut, pas besoin de dire merci, Julien » « Mais je voulais vous dire, je suis content, patron » Il ne dit rien, il reste tourné vers moi. Je lui jette un regard, il incline la tête, un vague sourire aux lèvres. Je regarde devant moi « C’est juste bon, patron » Il ne répond toujours pas alors je me soulève lentement, juste assez pour qu’il retire sa main, en la retournant pour une caresse fugitive.
Il explique « j’ai rentré une pouliche au box depuis deux jours, c’est son premier poulain, son dos est cassé mais ça ne vient pas. » Quand nous entrons dans la pénombre de l’écurie, la jument hennit faiblement. Elle souffle, ses flancs pommelés frémissent. Elle tourne en rond dans le vaste box. Cette bête est impressionnante de vitalité et d’inquiétude. Le patron la caresse, se penche pour tâter le pis. Depuis deux nuits, il dort, mal, dans la paille, à côté. Je vais retrouver Monique dans la cuisine. Elle me salue d’un « bonjour Julien » chaleureux et me charge de victuailles pour notre veillée.
Je suis tiré du sommeil au milieu de la nuit. Dans le box, un poulain noir monté sur ses pattes grêles et tremblotantes cherche le pis de sa mère qui, à mon entrée, souffle, couche les oreilles et tourne pour se placer entre son petit et moi. Le patron a les épaules tombantes, il me lance un coup d’œil rigolard : « bien dormi ? ». En bras de chemise, il est couvert de traces sanguinolentes jusque sur le visage. Il dit « laissons-les maintenant », éteint et nous sortons pour rejoindre le vestiaire. Il souffle de fatigue, alors je l’accompagne. Il s’assoit lourdement et je me baisse pour l’aider à se déchausser. Il se déshabille avec des gestes lents, je le vois nu pour la première fois. Son torse est couvert de poils clairs, il a deux petits tétons serrés et sa peau est de celles qui ne voient jamais le soleil, au contraire de ses bras et de son visage. Il se dirige vers la douche. Ses cuisses et ses fesses tout aussi blanches, sont couvertes d’une toison frisée plus foncée qui remonte sur ses reins. Je le mate avec une boule de désir. Pris d’une soudaine inspiration, je me dépoile en quelques gestes rapides et je le rejoins pour prendre les opérations en mains. Je le place sous l’eau chaude et entreprends de le frictionner consciencieusement comme après un match un peu rude. Rien n’échappe à mes mains fermes : ses bras, ses jambes et je m’attache particulièrement à ses épaules. Je lui masse également les tempes et l’occiput avec le shampoing et, en bon soigneur d’après match, je lui administre une claque sonore sur les fesses pour terminer. Il s’ébroue. « Sapristi, ça fait du bien ! Bonne nuit Julien » J’en suis réduit à retourner seul sous l’eau chaude et me finir au poignet.
Le lendemain, je remarque que la remorque que j’ai réparée a été utilisée et je demande : « ça va mieux comme ça ? » Il me dit d’atteler puis me fait manœuvrer : je découvre qu’une soudure avait lâché et je ne l’avais pas vu. Il s’approche et me tapote l’épaule « t’as fait du bon boulot, gars Julien » Je lui saisis la main « je mérite plutôt une fessée, ce serait plus juste, patron … » et j’ajoute « et pas désagréable » et je le plante là pour aller réparer mon oubli.
Plus tard, il m’emmène vérifier les clôtures. Dans les prés bas, le long de la rivière, l’herbe est verte et grasse et le bétail y sème des taches de couleurs. Ces prés seront noyés par les crues d’hiver et des barrières ouvrent sur les prés hauts, sur le coteau, où les bêtes seront en sécurité. Dans un repli de terrain, une grangette ouvre largement ses doubles portes de bois au soleil. L’air sent l’herbe sèche. Le patron approche et m’explique comment on y engrange paille et fourrage en prévision … mais je n’écoute plus. Il y a quelque chose qui enfle en moi. Je l’interromps : « Patron … Patron, j’ai quelque chose pour vous » et je tends ma main fermée vers lui qui ouvre la sienne. J’y dépose un étui carré en carton dont on a mis des dizaines d’exemplaires à notre disposition au lycée. Puis je le déplie dans sa paume : « Je vous explique, patron : cet emballage, c’est pour la sécurité et celui-ci pour faire glisser » et j’avance dans la grange en quittant le haut de ma combi bleue qui tombe de mes épaules.
Je l’entends qui approche, j’arrache mon tee-shirt, j’envoie balader mes pompes. Il s’est arrêté. Je défais complètement le zip de ma combi que l’élastique retenait à ma taille et je la quitte, jambe par jambe et là, je sens la pointe de ses doigts se poser timidement sur mon flanc. Je plaque sa main sur moi avec la mienne. Il m’attire et me serre contre lui. Je relève la tête en arrière, je ferme les yeux : « putain, j’en ai envie ! J’en ai envie depuis que j’ai vu le C15 en sortant de la gare, non ! Depuis que j’ai reçu les horaires en fait, non depuis… » Son autre main me caresse la hanche, glisse dans mon slip, dans les poils de mon pubis pour attraper mon paquet à pleine main, mes boules et ma queue bandée, qu’elle serre et dégage du slip d’un mouvement sec du bras. Il se penche et je sens sa barbe me râper le flanc au passage quand il me prend en bouche et entreprend de me sucer goulûment. Je me cambre pour lui offrir toute ma queue à dévorer et ma main cherche sa braguette, tâte pour trouver à empoigner sa tige. Je me dégage avec brusquerie et déboucle son pantalon qui tombe, tire sur son slip et fait bondir la sienne que je poursuis de ma bouche pour l’engloutir. Je suis à genoux, je coulisse sur sa queue puis je stoppe en le gardant en bouche et lève vers lui ma main ouverte. Il fouille et y dépose les deux étuis. Je lui lèche la tige à plat langue et tête son gland au passage avant de recommencer de détremper son mat. Je lève les yeux vers lui et déchire le premier étui pour dérouler le latex en massant fermement sa tige à deux mains, ses boules, et plus loin. J’ouvre alors le second étui et recommence avec le gel : sa bite, son paquet, sa raie. Mon doigt trouve son œillet et y plonge : il est souple et doux mais voilà qu’il serre les cuisses et me coince et je ne peux que frétiller faiblement de la pointe du doigt avant de devoir me retirer.
Puis je me retourne et m’enduis ostensiblement le fion. Il a repris le gel et se met à me doigter en se collant à mon dos. Sa queue bat contre mes fesses tandis qu’il me lime à deux doigts. Il fourrage de la queue dressée dans ma raie, je m’immobilise, il me pointe et, d’un petit coup de rein, s’engage. Je cède et m’offre. Il me rapproche de lui de ses deux mains sur mes hanches et je sens sa queue doucement progresser en moi alors qu’il me répète « là, là, ça va aller » d’une voix sourde. Nous sommes presque immobiles en train de nous souder. Ma respiration est rapide et je redoute qu’un éclair ne me déchire…
Mais non ! J’ai un peu mal mais je me détends rapidement et je sens maintenant ses poils chatouiller mon cul. Une chaleur monte en moi. Il me serre contre lui, ses mains courent sur ma peau, sur mon torse, sur mes tétons qui se dressent dans ma fourrure. Je me penche en avant, me cambre et me balance d’avant en arrière. Il me bloque : d’une main, il creuse mes reins ; de l’autre, il tire mon épaule à lui. C’est maintenant lui qui imprime le mouvement, lentement et d’abord minime, il lui fait prendre de l’amplitude jusqu’à se dégager presque entièrement avant de replonger toujours lentement : je mesure toute sa queue comme un archet qui court de toute sa longueur sur les cordes. Puis voilà qu’il s’enfonce à fond et me tamponne de petits coups brefs comme pour creuser. Il claque contre mon cul et m’ébranle de petites secousses rapides qui me font gémir. Il m’assène ensuite de longues coulées qu’il achève en butée et je le sens durcir. Non ! Pas encore !
Alors je lui échappe, il décule, me rattrape d’une main qui cherche mon fion tandis qu’il pointe son dard de l’autre. J’appuie sur sa main et ses doigts me pénètrent. J’insiste, il cède et me caresse mais il glisse, me chope les couilles, m’attire sur sa queue et me la fourre lentement en pressant mes boules pour me faire céder. Il est en moi. Profond. Il passe une jambe entre les miennes pour me coincer sur son pal et sa seconde main s’empare de ma queue pour quelques va-et-vient. Puis il crache dans sa main pour m’enduire la bite de salive. Il m’astique le bout du gland et m’écrase le méat. Re salive. Il me branle et chacun de ses mouvements fait frotter sa queue au profond de moi. Il me pétrit férocement les boules. Je me sens monter et il se met à murmurer en boucle à mon oreille « là, c’est bon, oui, viens maintenant, lâche tout… » et je me tends, je me tends… Dans un spasme, j’envoie mon foutre en panache. Mon cul comprime sa queue en rythme et je sens qu’il éclate à son tour avec un grognement sourd. Nous restons quelques minutes ainsi, puis il se dégage et m’allonge en me tenant nu et serré contre lui qui est resté habillé. Sa main me caresse et colle mes poils avec les traces de mon foutre.
Il porte un doigt humide à mes lèvres et je l’aspire avant de lui appliquer toutes les caresses que déploie mon imagination. Quand il le retire, je me renverse et me penche sur sa braguette pour retirer la capote et je prends sa queue ramollie en bouche pour la lécher mais je le sens alors frémir. Est-ce un frémissement de reprise ? Je plonge sur sa queue quasi flasque et la pompe avidement quelques minutes avant de contempler l’effet de mon entrain : elle s‘est redressée mais reste encore calottée et j’aperçois l’extrémité du gland d'un rose soutenu. Je vais le chercher du bout de la langue pointée. Je caresse sa tige de la pulpe de mes doigts, avec légèreté : la peau est soyeuse, parcourue de grosses veines qui palpitent et je la saisis à pleine main pour l’emboucher en aspirant. Ma langue s’insinue entre le prépuce et le gland qui s’extrait et que je tête de mes lèvres en le faisant jouer. Mes deux mains explorent la brousse de ses poils, les bourses que je détends pour saisir les testicules, glissent à l’intérieur des cuisses, remontent et pressent ses couilles en dégageant le périnée où je glisse un doigt qui caresse la rondelle…
D’un coup, j’avale sa queue et lui fiche mon doigt. Il a un réflexe de spasme, se cambre d’un coup et me plante sa bite tout en accueillant mon doigt. Je reprends de le pomper tout en vibrant légèrement mon doigt dans son conduit détendu. Je le sens se tendre puis retomber, il s’agrippe d’une main à mon épaule, bats des jambes comme s’il nageait… tout en les gardant écartées. Il murmure mais je m’en fiche. Je ralentis ma succion et donne de l’amplitude aux pressions de mon doigt : il soulève son bassin et pousse un son rauque. Mon doigt le lime maintenant avec force, il me broie l’épaule et, dans une grande ondulation qui soulève ses hanches, m’enfonce sa queue et lâche un puissant jet qui envahit ma bouche, suivi d’autres moins violents. Je me détourne pour cracher puis je le reprends en bouche. Il est tétanisé puis se relâche lentement tandis que je déguste ses traces sans cesser de lui masser doucement le cul.
Il pousse un long soupir, sa poitrine retombe, il me retire sa bite de ma bouche mais maintient ma tête sur son ventre. Il se soulève pour retirer ma main de son cul et la garde dans la sienne. Je sens sa respiration ralentir. Sa main passe de ma tête à mon épaule, sur mon flanc jusqu’à mes fesses où ses doigts jouent avec mes poils. Il se racle la gorge, je suis attentif… non, rien. Il redresse le buste, se dégage de moi avec précaution, se lève en remontant son pantalon et sans se détourner, pisse un splendide jet courbe. Je bondis sur mes pieds et me place à ses côtés pour l’imiter en riant. Il sourit et branle de la tête, amusé par mon jeu.
Tandis qu’il reboucle sa ceinture, je pars à la recherche de mes fringues dispersées. Il s’approche, me saisit par un bras, me redresse et je me tourne vers lui. Il plonge ses yeux dans les miens quelques instants, sans un geste, sans un mot. Puis il laisse retomber mon bras et sort. Je me rhabille, ramasse les étuis, la capote et je le rejoins. Il est debout planté jambes écartées, mains dans les poches, face à la rivière, les yeux dans le lointain. Un arbre. Il me semble qu’il fait beau comme jamais.
Dans le C15 il me demande si je pense avoir besoin de protection, ajoutant qu’il fait confiance à mon sens des responsabilités et que lui ne me fait courir aucun danger. Je suis déconcerté et ne sais que penser mais je suis effrayé à la pensée des risques que nous avons déjà pris. Je proteste mais n’entrevois pas avoir d’autre choix que de lui faire confiance.
Un peu plus tard, dans la cuisine, on s’offre un casse-croûte comme seuls savent s’en octroyer ceux qui ont durement travaillé physiquement, sous l’œil complaisant de Monique qui s’active à nous ravitailler en charcuteries, fromages, cornichons au vinaigre engloutis sur des taillades de pain bis découpées sur le pouce avec nos couteaux de poche. A notre étonnement, le patron s’est relevé brusquement pour disparaître. Il revient avec un flacon dont il brosse l’étiquette en disant qu’il conviendra parfaitement à l’occasion. Et à Monique qui s’enquiert de quelle occasion il s’agit, il répond « il fait beau, Monique, il fait beau ! Il faut s’en réjouir ! Sors-nous les verres » et il m’expose, avec une loquacité qui me surprend, des explications d’amateur de vin, qui semblent ravir une Monique complice.
Amical72
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