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Chapitre-13 |
Les présentations sont vites faites, les deux commandants de la DGSE donnent des prénoms, manifestement sous pseudos et entrent rapidement dans le vif de la conversation.
Le commandant Hassan explique encore une fois ce qui se passe et où se trouve l'espion russe, enfermé dans le bunker de l'île du Diable juste à côté. Il leur fournit les renseignements déjà recueillis et leur explique que si Igor veut parler c'est pour éviter d'être envoyé en Russie compte tenu de ce qui se trouve sur les clés USB qu'il leur remet.
Ils en prennent une au hasard et la mette en route. Aussitôt Hassan et Williams reconnaissent Igor sodomisant un soldat russe, un très jeune soldat russe. Ils en essaient plusieurs au hasard et c'est le même scénario, avec des tortures en prime et le meurtre sur celle qu'Hassan avait mis de côté.
Les commandants espions ne manifestent aucun sentiment et demandent à se rendre dans le bunker pour récupérer Igor.
Lorsqu'ils sortent sur le ponton du sous-marin, c'est pour voir qu'un zodiac a été sorti par les hommes du sous-marin. Et c'est parti pour la visite nocturne du bunker.
Dans le quart d'heure qui suit, ils accostent au ponton, Hassan ouvre les portes et se dirige vers la geôle où il a enfermé Igor pour le trouver dans la même position, mais beaucoup moins amène.
C'est un des espions français qui prend la parole :
-colonel Kretchev, nous venons vous prendre en charge, j'espère que la demande que vous avez fait à mes amis tient toujours ?
-vous m'emmenez en France ?
-répondez à ma question colonel.
-oui cela tient toujours.
-alors j'ai quelques questions à vous poser pour me prouver votre bonne foi colonel!
Igor fronce les sourcils.
-messieurs si vous voulez bien nous laisser seuls.
Les deux commandants, Karim et Wilfried sortent de la geôle et en profitent pour refaire un tour dans le bunker.
-pourquoi ils ne veulent pas qu'on reste ? demande Karim.
-parce qu'ils vont poser des questions dont on a pas à connaître les réponses Karim.
-mais on est quand même des soldats français non!
-oui Karim, mais dans le domaine du renseignement même la couleur de ton slip peut être un secret tu sais!
Ils rigolent et continuent de fouiller sans rien trouver de plus.
Les deux espions sortent et font également le tour du bunker tout en parlant avec Hassan qui répond à leurs questions.
-juste une question messieurs demande Hassan, est ce qu'il vaut le coup comme il le prétend ?
-vous savez commandant, avoir un colonel du renseignement russe à débriefer c'est un exploit et je peux vous dire que vous avez fait un sacré coup! Le tsar Poutine ne va pas devenir votre copain!
-bah c'est pas dans mes intentions dit Hassan en riant.
-et moi ? je peux vous poser une question ? demande Karim.
-bien sûr, je ne sais pas si je vous répondrais mais allez y.
-et notre vengeance à nous les militaires ? il va s'en tirer comme ça le colonel russe? nous avoir violé avec barbarie et il n'aura aucune punition ?
-je n'ai jamais dit cela, certes on ne va pas le tuer, mais sachez quand même qu'il va rester enfermer tout le temps de son débriefing.
-et après ?
-ben s'il sert plus à rien, on pourrait par exemple l'échanger contre des français enfermés en Russie.
-il va pas aimer dit Karim avec le sourire.
Igor, colonel de son état est rhabillé, les mains attachées dans le dos, des chaînes aux chevilles, un bandeau sur les yeux et une cagoule par dessus, seules ses lèvres sortent.
-messieurs vous avez nos remerciements dit un des espions en remontant dans leur zodiac, direction le sous-marin, vous pouvez laisser ouvert, on va aviser les services secrets djiboutiens que les russes ont installé un bunker ici! Ne vous occupez de rien! Merci et bon courage soldats!
Ils disparaissent rapidement dans la nuit.
Eux rentrent à leur campement et le soleil commence à se lever alors que le sous-marin a disparu de l'horizon.
-je crois qu'on dormira cet après-midi pour la sieste dit le commandant Williams, on va prendre le petit déjeuner et rentrer à Djibouti.
Lorsqu'ils ont été réunis, Williams a raconté, sans trop entrer dans les détails ce qu'ils avaient fait dans la nuit et que Igor n'était plus dans le bunker et qu'à partir de maintenant ils ne parleraient plus jamais de ce qu'ils avaient vu, de ce qu'ils ont fait ou subi ici! Une page se tourne a dit Williams.
Ils ont voulu se baigner une dernière fois dans le golfe du Goubet, profiter de l'eau encore fraîche de la nuit. Cela n'a pas dégénéré pourtant ils étaient tous en forme les militaires.
Ils se sont répartis dans les jeep, Wilfried a récupéré son commandant Hassan, Karim et Jolian sont venus s'installer avec eux.
La caravane de jeeps a filé à travers le territoire pour arriver à Djibouti pour le déjeuner.
Hassan a filé chez l'ambassadeur pour lui expliquer ce qui c'était passé et a appelé le Ministre pour lui rende compte.
-monsieur le Ministre, j'ai encore quelque chose à vous demander dit Hassan.
-avant je voulais vous dire que vous avez les félicitations du PR et différents ministres, donc vous pouvez demander ce que vous voulez!
-les militaires ex otages, j'espère qu'ils ne vont pas avoir de punitions pour avoir désobéi. Je crois qu'ils ont subi assez de dommages comme ça monsieur le Ministre, alors si l'envie prenait à votre collègue de les faire rapatrier pour les punir, je crois que ce serait une mauvaise décision. Ils aimeraient bien poursuivre leur mission ici.
-vous savez comment sont les militaires, faut qu'il y ait un responsable!
-oui peut-être, mais le Ministre c'est bien le grand chef non ? Alors quand il dit quelque chose il doit bien être obéi, même par un général de l'armée non ?
Il rigole le Ministre.
-heureusement que je vous aime bien commandant, vous rendriez fou mon collègue des Armées, mais je vais lui faire part de votre demande et appuyer dans votre sens.
-ils méritent plus d'être récompensé les soldats !
-vous ne voulez pas que je vienne leur remettre une médaille en plus ? dit le jeune Ministre en riant.
-je peux vous dire que, pour un mec qui aime les mecs, cela vaut le détour monsieur le Ministre!
-n'insistez pas commandant dit le Ministre en riant. On se revoit bientôt commandant.
L'ambassadeur voulait le garder pour déjeuner, mais Hassan préférait retrouver les militaires et manger avec eux, et ce qu'il n'a pas dit à l'ambassadeur, faire la sieste avec un ou deux!
Wilfried l'attendait, sourire triste.
-alors tu vas repartir commandant ?
-oui il fait trop chaud ici, même pour moi Wilfried, mais pas avant d'avoir mangé et fait la sieste, car j'ai comme un coup de fatigue.
-pfft commandant et ça tient pas le coup, mon commandant voudrait peut-être un massage ?
-ça n'a jamais fait de mal un massage Wilfried, mais tu m'emmènes où ? c'est pas la direction du bureau de Williams!
Il avait son sourire coquin.
-notre commandant a organisé un repas chez lui, avec toute la troupe du golfe, tu crois pas que tu vas te séparer de nous comme ça!
Le commandant Williams avait une grande maison, entourée, à l'abri de tous les regards, une grande piscine avec de grands parasols pour contrer le soleil qui tapait maintenant comme un sourd.
Il savait recevoir le commandant Williams. Tous ses gars semblaient ravis d'être là et ils connaissaient tous la maison apparemment. Des transats avaient été installés autour de la piscine tous à l'ombre. De grands ventilateurs tournaient tranquillement brassant l'air chaud et un peu plus loin trois légionnaires préparaient les grillades. Des serviteurs ont fait le service autour de la grande table et dès la fin du repas Hassan a entendu que Williams leur disait de ne revenir que demain!
A peine les serviteurs partis, les shorts et tee-shirts volaient et tous les mecs se sont mis nus, "obligeant" Hassan et Williams à en faire autant.
Même dans ses souvenirs les plus hard, Hassan ne se souvenait pas avoir été entouré d'autant de très beaux mecs, pas forcément de visages, mais de corps! Putain de corps de ouf qu'il avait à portée de mains et tous sont passés pour se faire toucher par les commandants, avant de se choisir entre eux après que deux soient venus dans les bras des commandants.
Hassan a récupéré Walter le plus rapide pour venir s'asseoir sur ses genoux, l'entourant de ses bras :
-on m'a tellement dit du bien de toi commandant, que je ne pouvais pas te laisser rentrer en France sans te connaître mieux. Si tu as trop chaud on peut aller dans une chambre tous les deux, c'est climatisé! dit Walter, et on sera plus tranquille dit-il à son oreille.
D'ailleurs il voit Williams rentrer dans sa maison suivi de Karim.
Hassan se laisse entraîner par Walter et ils se renferment dans une chambre plus fraîche. C'est un beau mec ce légionnaire, sourire coquin, yeux vicieux, des yeux clairs des gens de l'Est, d'ailleurs il a un petit accent qu'Hassan n'arrive pas à saisir. Ce corps taillé dans le roc, dur et doux à la fois, des muscles pas énormes mais qui roulent sous ses doigts. Il n'a pas le temps de dire quelque chose que les bras de Walter le serrent contre lui et que ses lèvres prennent les siennes.
Sa langue se fait curieuse, mais une curieuse timide, qui s'avance lentement entre les lèvres d'Hassan et quand elles se rencontrent c'est comme un choc électrique entre eux. Ils roulent sur le lit, les corps soudés, les bites bloquées l'une contre l'autre, qui roulent, se serrent. Ils soufflent par les narines, les mains n'arrêtent pas les caresses.
Ils soupirent et c'est Walter qui vient ausculter Hassan, de ses doigts et avec sa langue qu'il passe sur les tétons d'Hassan, les fait durcir, caresse les poils du torse. Sa langue descend sur les abdos, son nez se met dans les poils pubiens et Walter respire à pleins poumons la bonne odeur arabe. Sa main écarte le gros zob, sa langue descend sur la tige, fait des bisous aux grosses couilles, les lèche, les inonde de salive avant de les gober une par une, avant de prendre les deux et les faire rouler dans sa salive.
Mais ce qu'il vise Walter c'est le zob qu'il tient dans une main, le serrant tendrement. Le gros morceau lui transmet sa chaleur. Ce que pas grand monde sait, c'est que Walter a été initié au sexe entre homme par un arabe dans son pays d'origine, la Tchéquie, que cet homme ressemblait à Hassan et qu'il l'avait fait jouir en le baisant comme jamais il ne l'a revécu après.
Sa langue remonte sur la hampe, renifle ce beau zob, l'inonde de salive et prend le gland entre ses lèvres, l'aspire, aspire cette mouille et il retrouve le goût de son premier mec! Il bande Walter, son cul réclame, il va le dévorer ce commandant!
Il fait glisser le zob dans sa gorge jusqu'à s'étouffer, il pleure dans les poils pubiens mais tout est avalé et il entend le commandant gémir. Il le pipe comme un malade, alternant vitesse et dégustation et sent bien que la grosse queue se tend, devient de plus en plus dure et que sa récompense n'est pas loin.
Effectivement, il est même surpris de la première giclée qu'il reçoit, cette bonne liqueur qui se répand dans sa bouche et qu'il avale tranquillement juste à temps avant de recevoir les suivantes et cela semble ne plus vouloir s'arrêter.
Il lèche pour enlever les traces et vient s'allonger sur Hassan, tout sourire, l'embrasser tendrement :
-j'en avais envie depuis que je t'ai vu commandant, goûter ton jus et ton zob!
-et moi j'ai droit à quoi légionnaire ?
-je vais te dire quelque chose que personne ne sait commandant, j'ai appris à faire l'amour pour la première fois avec un mec qui te ressemblait, un arabe bien monté comme toi qui avait toujours plein de jus, mais il était très doux et savait me niquer sans que j'ai trop mal.
-et t'as pas gardé un mec comme ça ? demande Hassan en souriant.
-non c'était dans mon pays d'origine en Tchéquie et je suis parti de chez moi. D'après ce que m'a dit Wilfried t'es un mec doux, alors j'aimerais que tu me niques commandant comme tu as fait à Wilfried et à Karim!
-mais vous vous racontez tout les légionnaires ? demande Hassan.
-dans la Légion on aime partager les bons coups! dit Walter en riant, et j'ai cru comprendre que tu partais bientôt.
-oui demain matin, enfin demain matin de très bonne heure.
-oui l'avion de 6h30, c'est le dernier qui peut décoller, après il fait trop chaud. Donc on a jusqu'à 5 heures pour bien te connaître commandant!
-eh mais je veux rentrer vivant!
-t'es entre les mains des légionnaires et des paras! t'as rien à craindre commandant, d'ailleurs je vais te dire un autre secret…
Hassan souriait mais se demandait ce qu'ils avaient inventé encore.
-quelqu'un ira chercher tes affaires et ton billet d'avion dans la soirée, comme ça tu restes avec nous jusqu'à ton départ!
Et Walter rigole de son grand rire, content de lui.
-alors j'ai le droit de faire ce que je veux de toi ?
-oui mon commandant tout ce que tu veux dit Walter les yeux brillants.
-alors je vais te niquer Walter, te baiser ton petit cul de légionnaire pédé qui aime les zob arabes!
Il riait de l'entendre parler et c'est lui qui a roulé sur le lit, entraînant Hassan sur lui, les jambes écartées :
-je suis à toi commandant, fais moi jouir s'il te plait ?
C'était si bien demandé qu'Hassan ne pouvait refuser. Il s'est occupé de ce jeune tchèque comme il sait si bien le faire et l'entendre couiner sous ses coups de reins fut sa récompense. Il a joui comme un fou dans ce cul si accueillant avant de sucer Walter pour avaler toute sa semence en caressant cette toison blonde qu'il avait autour du sexe.
Il s'est écroulé sur le lit dans les bras de Walter, et s'est endormi comme une masse.
Il ne s'est pas rendu compte de suite que Walter sortait de la chambre, que Martial est venu le remplacer, puis ce fut le tour de Guillaume, de Jordan et de plusieurs autres légionnaires dont il ne connaissait même pas le nom qui venaient jouir avec lui, le vidant complètement. Il n'avait pas dormi longtemps en tout cas quand il a été reconduit autour de la piscine, acclamé par tout le monde.
Ils ont dîné tous ensemble et Hassan a reconnu certains légionnaires qui étaient passés dans son lit. Et Wilfried et venu le voir.
-alors commandant ? il parait que t'es à sec ? les légionnaires t'on vidé ?
-mais j'ai pas l'impression que tu sois passé dans la chambre toi ? tu me fais la tête?
-mais non, mais moi j'avais une mission, récupérer tes affaires, ton billet d'avion et te dire de la part de l'ambassadeur que ce que tu as demandé au Ministre a été accepté par l'Armée! J'espère que tu comprends car moi non! dit Wilfried en riant.
-oui c'est simple dit Hassan, tu peux annoncer aux ex otages qu'ils ne seront pas punis et qu'ils peuvent rester ici!
Williams arrive près d'eux :
-commandant Hassan, je ne savais pas que tu avais le bras long, si long que ça! dit Williams en riant, approchez les gars, j'ai reçu un appel de notre Général qui souhaite à tous les ex otages une bonne fin de séjour à Djibouti, et qu'à la demande du Ministre des Armées je ne dois infliger aucune punition. Vous pouvez je pense remercier le commandant Hassan.
Ils se précipitaient sur lui, mais Hassan lève les bras en criant :
-stop! je crois que j'ai été assez remercié cet après-midi!
Ils rigolent tous et la fête reprend.
Wilfried s'approche de lui, passe sa main sur son dos.
-je suis obligé de passer la nuit avec toi commandant, car je suis encore de corvée demain matin pour t'emmener à l'aéroport et comme il ne faudrait pas que tu loupes ton avion, je préfère dormir avec toi!
-c'est bien d'être prévenant légionnaire de 1ère classe!
Devant tout le monde ils se sont fait siffler quand Wilfried a roulé une pelle à Hassan.
Lorsqu'Hassan est monté dans l'avion du retour, il fallait qu'il s'avoue qu'il était bien fatigué quand même! C'est vraiment plus de son âge des partouzes pareilles qui se finissent avec un vrai diable, Wilfried!
Il s'installe à son siège et le corps de Wilfried revient à sa mémoire. Quel phénomène quand même ce mec qui lui avait demandé ses coordonnées à Paris en disant que quand il allait rentrer il viendrait le voir pour vérifier qu'il n'a pas trop changé!
En attendant il allait retrouver Manuel le toulousain, il fallait commencer les préparatifs pour qu'il vienne s'installer avec lui. Il était content et en même temps redoutait un peu de l'avoir tout le temps avec lui.
Il n'a pas senti le décollage, il dormait déjà.
Fabrice
nico.tendre@orange.fr
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