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Chapitre-8 |
-Les îles du Diable! pourquoi elles méritent un tel nom ?
-j'en sais rien, mais personne n'y habite et on ne peut pas aborder sur l'île la plus grande, c'est elle qui porte le nom de Diable dit Wilfried.
-pourquoi on ne peut pas aborder ? demande Hassan en dirigeant ses jumelles vers l'île.
-parce qu'elle est abrupte et il n'y a pas de plage! Il parait qu'on peut aborder mais de l'autre côté de l'île, le côté qu'on voit pas, mais ça j'en sais rien. Je vais installer le campement, dit Wilfried.
-je te suis 1ère classe.
Ils vont planquer la jeep et installer leur campement pour dormir ce soir.
Ils s'installent à l'ombre pour souffler un peu, mais il fait moins chaud au bord de mer. Il y a de l'air, certes chaud, mais très agréable et tout cela rend Wilfried câlin.
Il fait un bisou à Hassan qui passe son bras sur ses épaules.
-oh toi j'vais t'adopter 1ère classe!
Wilfried rigole et recommence ses bisous.
-j'ai l'impression d'être en vacances tu sais, s'il n'y avait pas la disparition de mes potes! Et franchement je me demande où ils ont dû passer!
-tu crois que les trafiquants pourraient y être pour quelque chose ?
-ben j'pense pas, tout le monde sait que ça trafique ici, alors c'est pas parce que deux mecs les ont vu qu'ils les auraient enlevé!
-oui mais là t'as vu, y'a des armes et ils vont en faire quoi en venant ici ? demande Hassan.
Wilfried a les yeux brillants, le regarde :
-un hélicoptère va venir chercher les armes, ou une soucoupe volante va savoir!
-la soucoupe j'y crois pas trop.. dit Hassan en riant, mais l'hélico oui et il viendrait d'où ?
-bah du Yémen ou de Somalie, ils cherchent tout le temps des armes dans ces pays là!
-c'est quand même pas à côté! bon on saura peut être tout à l'heure quand la caravane va arriver!
-on fait quoi en attendant commandant ? demande Wilfried en prenant un air coquin.
-rien 1ère classe, on se repose de cette chaleur, moi ça me tue cette chaleur.
Hassan s'allonge sur la couverture pour voir arriver Wilfried près de lui.
-je vais te surveiller alors qu'il ne t'arrive rien commandant! dit Wilfried en posant sa tête sur le bras d'Hassan.
-c'est bien dit Hassan en lui faisant un bisou.
-ah non m'excite pas, après ça va dégénérer! dit Wilfried en roulant sur Hassan qui rigole.
Les caresses, les bisous reprennent, les sourires sont là, les yeux se parlent mais du bruit se fait entendre, et ils sont interrompus encore une fois par l'arrivée de la caravane.
Ils sont bien installés pour observer discrètement ce qui se passe. Les tentes sont montées, le feu est fait et les voilà en train de manger. Plusieurs fois certains viennent observer au bord de l'eau scrutant la mer.
Hassan a beau regarder avec ses jumelles au loin il ne voit rien de spécial.
Une heure passe et soudain c'est la nuit qui tombe comme un rideau les enveloppant.
On distingue bien le feu et les hommes autour, quand ils entendent un pousser un cri et montrent quelque chose en direction du golfe.
Ils sont aidés par la Lune qui apparait à ce moment là, éclairant le golfe de sa lueur. Les étoiles s'allument les unes après les autres.
Hassan regarde la mer, ne voit rien et soudain quelque chose apparait à la surface dans un remous. Un sous marin entre en scène, le clouant sur place.
Il règle bien ses jumelles, et, surprise, l'étoile des russes apparait sur le massif supportant le périscope et les antennes, une belle étoile qui brille sous la Lune.
Un radeau, puis deux apparaissent, des hommes débarquent et viennent à la rencontre de la caravane qui ont déballé toutes les armes. Ils parlent et le chargement est fait dans les radeaux pour être transporté au sous-marin.
C'est assez rapide en fait, tellement tout est bien réglé.
Hassan voit qu'il reste deux hommes sur le ponton du sous-marin tournés vers l'île du Diable.
Dans le silence de la nuit un bruit de zodiac se fait entendre et surgit de derrière l'île du Diable venant en direction du sous-marin. Il accoste, parle avec les hommes, récupère quelques petites caisses.
Hassan passe les jumelles à Wilfried :
-regarde et dis moi si tu connais le mec au zodiac.
Wilfried observe longuement et le verdict tombe :
-je suis sûr et certain que c'est Igor! dit Wilfried en regardant Hassan.
Hassan reprend les jumelles et l'observe repartir en direction de l'île du Diable, faire le tour et disparaître en même temps que le sous-marin.
Tout est redevenu calme, comme si ils avaient vécu un mirage.
-t'en penses quoi ? demande Wilfried.
-honnêtement, j'en sais rien! Que fais Igor sur cette île ? seul apparemment où alors tes potes sont avec lui sur l'île!
-tu crois qu'ils sont prisonniers ?
-s'ils ont déserté il y a d'autres endroits plus sympas pour disparaître non ? dit Hassan.
-j'y comprend rien commandant!
-eh bien demain on en aura le cœur net , appelle moi Williams et passe le moi Wilfried.
Bien sûr que les militaires n'avaient pas déserté. Ils s'étaient fait avoir comme des bleus oui par Igor.
Certes Igor est un espion russe de haut vol, mais son métier lui permet surtout de satisfaire ses vices et ils sont nombreux.
Il avait commencé sa carrière au KGB, s'était fait remarquer par son savoir, ses enquêtes et ses résultats du temps où Poutine était le chef. Mais il avait déjà ses vices qui le taraudaient. Le militaire, le jeune militaire qu'il aimait formater à sa façon, en payant d'abord puis en se faisant obéir.
Heureusement qu'il avait de nombreux résultats dans ses enquêtes, car quand ses chefs ont su ce qu'il faisait, la première réaction a été de l'envoyer au Goulag. Mais Igor avait aussi de la ressource et connaissait les petits secrets de certains et plus on connait de secrets chez les gens hauts placés, plus on est tranquille et on peut rester en place.
Il avait juste été déplacé au service d'espionnage à l'étranger.
-qu'il aille baiser les soldats ennemis avait dit Poutine dont il connaissait certains secrets inavouables.
Sa vie de pacha avait alors commencé et partout où il était passé, il avait trouvé chaussures à son pied. C'est si facile d'attirer un jeune militaire sans le sou pour en faire ce qu'il veut. Il n'a jamais été avare de promesses jamais tenues bien sûr, mais nombre de jeunes militaires qu'il a eu au bout de sa queue devenait très important.
Même quand il était en poste en Chine, il avait pu assouvir ses fantasmes. Le chinois militaire est docile et obéissant et aime se faire torturer, aime se faire baiser. Les petits culs avaient été percé longuement, il les avait torturé même en appliquant les méthodes chinoises d'interrogatoire! Juste pour qu'ils voient ce que cela donne.
Cela faisait presque un an qu'il était arrivé à Djibouti. Il avait trouvé des golos pour le satisfaire, mais approcher les militaires n'avait pas été facile. Il avait fréquenté les bars à putes et repéré ceux qui lui plaisaient, avant de se rendre compte qu'ils connaissaient tous Ahmed qu'il avait baisé également.
Ahmed n'avait pas été dur à convaincre, les billets avaient suffit, pour lui faire rencontrer les militaires qu'il connaissait et c'est ainsi qu'il a rencontré, Martial, Guillaume les deux beaux légionnaires qu'il aiment baiser, puis les parachutistes, putain de beaux mâles eux aussi qu'il avait fini par convaincre de venir les rejoindre ici, dans son île que tout le monde croyait inhabitée, alors que les services russes y avaient installé de quoi vivre et garder des prisonniers.
Ils étaient venues sans méfiance avec la joie de faire des partouzes avec soit disant des éthiopiens qu'il leur avait dit faire venir exprès. Ils sont venus dans l'île, en zodiac amené par Igor gentiment, les accueillant d'un gueuleton, de bonnes boissons et ils s'étaient endormis pour se réveiller cloîtrer dans une geôle. Chacun la sienne, et ils n'entendaient que les cris de leurs potes quand Igor s'occupait d'eux.
Pour Johan et Karim cela avait été aussi facile et maintenant il avait quatre pensionnaires dont il était ravi.
En fait son préféré était Karim, Karim qui n'avait jamais pris de bite et c'est lui, Igor qui lui a dépucelé son cul de para! Fallait l'entendre gueuler pour le plus grand plaisir d'Igor.
Karim était debout, les bras et les jambes attachés à des chaînes reliées, le maintenant écartelé.
Il aurait joui de plaisir, rien que de voir sa petit gueule d'arabe, quand il a passé sa main sur ses fesses, son doigt cherchant l'anus. Si les yeux de Karim avaient été des mitraillettes il serait mort!
Il s'était frotté à lui, nu également qu'il sente bien son gros sexe se frotter au sien, mais surtout son doigt qui avait trouvé l'anus et qui cherchait à entrer. Il serrait des dents Karim et ses yeux lançaient des éclairs de rage.
Il avait caressé sa joue :
-t'en fais pas Karim, je vais te baiser de toute façon, tu peux faire ce que tu veux, ma grosse queue niquera ton petit cul de pédé, de militaire pédé, de parachutiste pédé! Ah ils sont beaux les paras français, j'savais pas qu'il y avait autant de pédés! Vous n'êtes pas près de gagner une guerre!
Il se moquait de lui, l'avilissait, mais jamais il n'a dit un mot, jamais il n'a répondu à ses attaques. Le seul son qu'il a entendu c'est quand sa grosse queue est entrée en lui, bon il avait triché Igor, il s'était enduit la queue de ce qu'il fallait pour que ça rentre rapidement, un long hurlement est sorti de sa gorge et le parachutiste, le mâle pleurait.
Il s'est encore foutu de lui et l'a baisé à longs et durs coups de reins. Plus il gueulait plus il l'enculait et il se souviendra longtemps quand il a joui dans ce cul neuf, savoir qu'il était le premier l'a fait juter encore plus, il sentait ses giclées se lancer telles des tsunamis dans ce petit cul.
Il était sorti rapidement pour voir son jus couler de ce cul de pédé.
Puis avait pris le menton de Karim, lui relevant la tête pour l'embrasser tendrement, lui prendre sa langue, la lécher, l'aspirer et lui dire que son cul était une merveille et qu'il reviendra.
Depuis une semaine il le baisait tous les soirs, après le repas, c'était son digestif!
Hassan raccroche avec Williams.
-bon t'as entendu Wilfried, on a la nuit devant nous 1ère classe, mais faudra pas faire trop de bruit, on a des voisins!
-t'en fait pas, ils devraient repartir avant que le soleil se lève car ils retournent au Lac pour casser et récupérer le sel et ensuite repartir en Ethiopie.
-ça va faire long si faut attendre jusque là dit Hassan en regardant Wilfried.
-j'ai une faveur à te demander commandant.
-laquelle ?
Il vient se mettre dans les bras d'Hassan :
-j'ai vu hier que tu avais aimé te faire bouffer le cul, j'aimerais bien te le faire, je suis sûr que tu vas aimer ma langue!
-j'en suis sûr oui dit Hassan en riant.
-et après tu me niques bien à fond comme j'aime, le programme vous va commandant ?
Hassan le fait rouler sur la couverture, l'embrasse :
-faut commencer par se déshabiller 1ere classe!
Fabrice
nico.tendre@orange.fr
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