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Chapitre-4 |
-c'est un vrai mystère dit Johan les yeux pleins de larmes.
-j'avoue dit Hassan que cela y ressemble beaucoup, pourtant une chose dont je suis sûr c'est que t'es pas fou et que ce que tu racontes, tu l'as vu. Donc Erwan est bien entré dans le tunnel, n'est pas entré dans les vestiaires car celui qui les garde ne l'aurait pas laissé passer et n'est pas ressorti par le fond du couloir, mais n'était plus là quand le nommé Gaëtan je crois, a tout vérifié!
-c'est impossible, il doit y avoir une erreur quelque part Hassan.
-ils n'ont pas pu ressortir au fond ni faire demi-tour car la porte était fermée, donc il doit y avoir une issue dans un local technique!
-tu crois ? demande Johan.
-j'en sais rien mon pauvre, mais ton chéri, il n'est jamais passé à travers les murs encore ?
-=-=-=-=-=-=-=-
Lorsqu'Erwan a ouvert les yeux, la bouche pâteuse, il a voulu se frotter les yeux mais ses mains étaient entravées et il était dans le noir complet. D'un seul coup il a eu froid avant de se rendre compte qu'il était nu complètement. Quand il bougeait les bras il entendait un cliquetis et s'est rendu compte qu'il avait des chaînes attachées à ses poignets.
La peur l'envahie d'un coup, il se met à trembler, va pour hurler mais se demande ce qui va se passer s'il fait du bruit et essaie de se remémorer ce qui lui est arrivé.
Son cerveau est bien embrumé, mais il repense à Johan, combien de temps est-il là ? ah le match de foot, les vestiaires, Akim qui voulait le baiser, sa main sur son visage!
Mais j'ai été kidnappé! pense avec horreur Erwan.
La lumière s'allume. Il cligne des yeux pour s'habituer et voit une petite pièce vide complètement, peinte en blanc, il est attaché par deux chaînes au mur et il est nu complètement.
Ah ça il bande pas comme au réveil habituellement.
Il entend un bruit de serrure, cherche la porte du regard et voit une ouverture se faire, s'ouvrir et, devant ses yeux horrifiés il aperçoit un diable entrer dans la pièce.
Un Diable Rouge, recouvert d'une tenue en latex rouge vif des pieds à la tête, une tête horrible, des yeux qui sortent de la tête et il tient un trident à la main, derrière se balade une longue queue fourchue. Il entend un rire sardonique qui le cloue sur place.
Il reste planté devant lui et Erwan s'aperçoit que le mec bande à l'entrejambe vue la déformation qu'il y a! Il pense tout de suite à Akim.
L'instant de stupéfaction passé, il essaie de se reprendre, mais le Diable Rouge tend son trident vers lui, venant le poser sur sa poitrine.
-lève toi salope de pédé!
Il obéit, le trident descend sur son corps, vient lui piquer la queue, il essaie de se cacher avec les mains, mais elles n'arrivent pas à son sexe.
Il s'amuse à le piquer un peu partout sur le corps, riant, se moquant qu'il ne bande pas!
-à genoux salope!
Erwan obéit et le Diable Rouge approche. Le manche du strident passe derrière son cou et colle sa tête sur son entrejambe.
Il frotte son sexe sur son visage :
-lèche mon zob salope, lèche bien pour me faire triquer encore plus.
Erwan se dit qu'il va obéir, il va bien le détacher à un moment ou un autre et même s'il doit s'enfuir à poils…
Alors de sa bonne langue chaude et humide que Johan aime tant quand il la passe dans sa raie et titille son anus, il lèche la bite à travers le latex. Il lèche, mordille la queue qui durcit encore plus et le mec n'arrête pas de le traiter de tous les noms, mais pute, pédé, salope reviennent plus souvent.
Erwan n'avait pas vu la fermeture éclair que le Diable Rouge descend devant ses yeux jusqu'en dessous des couilles et sort son zob.
C'est bien un arabe, donc ça doit être Akim pense t-il en matant le monstre qui tombe devant ses yeux.
Une belle queue longue et épaisse, très épaisse au gland de la même grosseur que la bite, circoncise, la mouille sort du méat et s'approche de ses lèvres. Il passe le gland dessus, déposant la mouille.
-ouvre la bouche salope de pédé!
Le gros zob entre doucement, lentement glisse sur la langue d'Erwan. Il reconnait le zob arabe, c'est pas son premier! Une main se pose sur sa tête, la penchant en arrière légèrement et il sent le gland descendre sur sa langue, toucher la luette, le faire tousser, mais les mains s'affermissent sur sa tête et le gland force et tombe en fond de gorge l'obligeant à respirer fort par le nez.
Il insiste pour enfoncer son zob au plus profond et quand il ressort, Erwan peine à respirer, pleure et la chaleur l'a envahi.
Il recommence et se met à lui baiser la bouche, coinçant la tête sur le mur, ses va-et-vient sont de plus en plus secs et rapides. Erwan est comme anesthésié quand le sperme de ce Diable Rouge coule dans sa gorge en longues giclées épaisses et écœurantes pense Erwan qui sent le haut le cœur arriver.
Il n'en finit pas de se vider, puis passe son gland sur les lèvres et le visage d'Erwan, avant de se rajuster sans un mot, sort de la pièce, la lumière s'éteint.
C'est là qu'Erwan sent sa queue se raidir.
-=-=-=-=-=-
Après le déjeuner, ils retournent voir William qui en fait les attendait pour faire le point et écouter les réflexions d'Hassan.
-oui dit-il je suis d'accord avec toi et j'ai rappelé Michel pour qu'il vérifie les locaux avant les vestiaires, mieux qu'un simple coup d'œil.
Ils papotaient depuis une demie heure, retournant le problème dans tous les sens sans trouver de solution quand Michel a rappelé leur demandant de revenir rapidement.
Ils n'ont pas mis longtemps à le retrouver. Michel les a conduit à nouveau dans le tunnel, le couloir a ouvert la porte du local juste avant les vestiaires.
Ils sont entrés et Michel est allé enlever le cadre sur le mur représentant le stade.
Ils sont restés statufiés devant la vitre sans tain qui donnait sur le vestiaire et les douches.
-si je vous dis que je n'étais pas au courant de ça, j'espère que vous me croirez dit Michel en les regardant.
-t'en fais pas là-dessus Michel, bien sûr que l'on te croit mais ça ne résout qu'une partie du problème!
-oui dit Hassan, ils sont bien venus ici mater les joueurs mais comment sont ils ressortis ?
D'un même élan ils se mettent à bouger les meubles et derrière la grande armoire du fond, une petite porte dérobée qu'ils peuvent ouvrir et à travers un dédale retrouve le couloir qui mène au parking.
-faut qu'on voit les caméras de surveillance Michel, tu les as encore j'espère ?
-oui on les garde 10 jours donc on est dans les temps! Venez.
Michel les conduit au poste de surveillance, le chef est là et accède de suite aux demandes. Le temps de caler la bonne vidéo et c'est parti.
Le parking est plein et se vide petit à petit. Ils voient les joueurs partir, se faire des accolades, s'embrasser en riant, se tapant dans le dos et d'un seul coup c'est le grand calme.
Ils se regardent tous, attendant le cœur battant.
Les lumières se sont tamisées quand ils voient une forme apparaître.
Le chef de la sécurité bloque l'image car personne n'en croit ses yeux : Un Diable dans une tenue de latex apparait à l'écran, sa longue queue bouge derrière lui et il porte quelque chose sur son épaule.
Ils se regardent, l'incompréhension se lit sur les visages.
La vidéo est remise en route et le Diable va au fond du garage et jette le paquet dans le coffre, monte dans la voiture et sort tranquillement du parking.
-il n'y a pas de caméras à la sortie.
-si dit le chef de sécurité, mais elle ne fonctionnait pas ce soir là, désolé.
Ils font tirer quelques photos de la vidéo et Johan est sûr qu'il s'agit d'Erwan sur l'épaule de ce Diable.
Ils repartent au commissariat.
-on avance dit William, mais c'est pas vraiment un progrès! On a rien pour identifier ce putain de Diable! Il n'y a que Johan qui l'a vu et qui pourrait le reconnaître!
Il commence à se faire tard et Hassan se sent quand même désemparé devant le peu de renseignements qu'ils ont!
-je vais prendre une douche et dîner, tu fais quoi Johan ?
-mais si je peux rester avec toi commandant!
-mais oui tu peux, le téléphone d'Erwan, rien de nouveau ?
-non il est éteint, je ne peux même pas laisser de messages. On passe par chez moi que je prenne des affaires ? C'est pas loin.
Hassan a vu l'endroit où vivaient les amoureux. Petit appartement sympa, bien tenu et il a bien vu que Johan était ému de se retrouver là. Sûr que seul cela devait ruminer dans sa petite tête, autant qu'il reste avec lui!
Il est venu se réfugier dans ses bras, le serrant tendrement pour lui dire :
-c'est grâce à toi qu'on a fait des avancées aujourd'hui!
-bah disons que c'est grâce à tout le monde Johan.
-alors tu portes chance commandant!
Il lui a roulé une pelle d'enfer, de mec qui commençait à reprendre espoir.
Dans la chambre d'hôtel, sous la douche ce fût plus hard!
Johan a forcé la porte de la douche pour venir savonner le bon commandant qui s'est laissé faire, s'est retrouvé à genoux pour le sucer à se déboîter la mâchoire.
Quand il s'est relevé c'était pour se retourner et présenter son petit cul au zob humide d'Hassan qui a compris le message.
Son gros zob a retrouvé la caverne humide de Johan qui a gémi tout le temps de la pénétration. Calé sur le mur de la douche c'est lui qui faisait des va-et-vient pour se baiser le plus durement sur la queue d'Hassan comme s'il voulait se punir.
Quand les mains d'Hassan se sont posées sur ses hanches, le bloquant au fond de lui il a immédiatement senti l'onde de chaleur gicler en lui, se répandre dans son conduit. Son corps s'est redressé, il est venu coller son dos au torse d'Hassan qui jutait toujours en lui, l'emprisonnant de ses bras. Une main est descendue sur sa la queue belge.
-fais moi jouir commandant a demandé dans un souffle Johan en mettant sa tête dans le creux de l'épaule d'Hassan pour qu'il puisse se saisir de ses lèvres également.
Branlé, embrassé, le zob au fond de son cul Johan était le plus heureux des garçons.
La main d'Hassan s'activait sur sa belle queue, il branlait tantôt avec force, tantôt avec douceur le faisant gémir de plus en plus en serrant ses petites fesses sur la grosse queue en lui!
Et il a joui en criant, hurlant. Quand les soubresauts de son corps se sont calmés, il a vu sur le mur de la douche ses traînées de son jus couler. Hassan l'a repoussé, la tête sur le mur :
-cramponne toi Johan, tu m'as trop excité voyou de belge!
Johan s'est mis à gémir, grogner, pousser de petits cris, mais putain qu'il était bon le zob de mec, de ce daron qu'il n'aurait jamais eu l'idée de draguer un jour! Et Hassan a joui encore une fois dans son petit cul. Dès la sortie, Johan était dans ses bras et l'embrassait comme un fou amoureux.
Il lui tape sur les fesses :
-t'as pas faim ? moi si jeune homme!
Johan a tenu à lui faire connaître un petit restaurant où il allait souvent avec Erwan. Lui montrant la table où ils aimaient s'attabler. Un vrai restaurant d'amoureux pense Hassan en lui souriant.
Ils avaient commencé à manger, le sourire était revenu chez Johan. Il parlait toujours de son chéri, de ce qu'ils feraient lorsqu'ils se seront retrouvés, quand soudain il s'est tu, Hassan l'a regardé pour le voir rester la bouche ouverte, les yeux fixés derrière lui!
Sans rien dire Hassan tourne la tête, et voit un mec s'asseoir à une table un peu plus loin, mais de dos.
-qu'est ce qu'il y a ? demande Hassan en lui tenant la main.
-le mec qui vient de s'asseoir là-bas je suis sûr et certain que c'est le type qui a entraîné Erwan dans le couloir. J'en suis certain commandant! qu'est ce qu'on fait ?
-calme toi Johan, il fait quoi là ?
-il regarde le menu.
-donc il va manger, alors on a le temps de réfléchir.
-mais on va faire quoi ?
-eh bien on va finir de dîner, payer et sortir pour l'attendre cachés sous un porche et on va le suivre pour voir où il habite et savoir qui c'est!
Cela n'a pas été facile de faire tenir tranquille Johan qui n'arrêtait pas de poser des questions à Hassan.
Le type buvait son café quand ils sont sortis avec les recommandations d'Hassan,
-surtout tu ne le regardes pas, t'es amoureux de moi donc les autres mecs ne t'intéressent pas Johan!
Il avait sourit et blotti contre lui quand ils ont été sous le porche.
Ils ont attendu dix minutes et le type est sorti dans la lumière et c'est vrai qu'il correspondait bien à la description et au portrait-robot qu'avait fait Johan. C'était bien arabe, pense Hassan, 35 ans à vue d'œil, moustachu.
La filature fût assez simple, le type marchait tranquillement dans les rues animées de Bruxelles.
-tu sais où l'on est ? dit Hassan.
-t'en fait pas commandant.
Il était fébrile Johan.
Le type emprunte une petite rue et marche toujours tranquillement, quand il entre dans l'entrée d'un magasin fermé pour se regarder dans la vitre.
Hassan tient Johan par les épaules et passent devant lui au moment où le mec sort de sa cachette et file sans faire attention à eux.
Johan s'est arrêté de marcher tellement il est stupéfait et Hassan peine à le faire redémarrer.
Le mec n'a plus de moustache!
Dans cette même rue, il voit le mec entrer dans un immeuble de 5 étages après avoir tapé un code.
Ils approchent mais aucun nom ne figure à côté de la boîte à codes. Hassan voit les boîtes aux lettres à l'intérieur.
Il reprend Johan par l'épaule :
-viens on rentre, maintenant c'est toi qui me montre le chemin.
-on fait rien d'autres ?
-tu veux qu'on force la porte, qu'on frappe à toutes les portes de l'immeuble, t'as vu y'a 5 étages et j'ai vu pas mal de boîtes aux lettres! Non on retourne demain voir William et enlever la moustache sur ton portrait-robot, on sait jamais ils le connaissent peut-être.
-mais Erwan est peut-être là dit Johan.
-peut-être, mais même si j'appelle William il ne pourra rien faire ce soir vu l'heure, je pense qu'en Belgique comme en France il y a des heures pour intervenir chez les gens ?
-oui c'est vrai t'as raison Commandant! Mais tu vois j'avais bien dit que tu portais chance!
-et toi t'as un œil de lynx Johan.
Fabrice
nico.tendre@orange.fr
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