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Premier épisode | Épisode précédent

Étudiant appliqué | S10 | Plessage

10 | Plessage

Le récit de Toni

De retour de la plage, nous sommes aussitôt arrivés au bungalow qu’Adrien nous équipe des trousses et des serviettes de toilette et m’entraîne à sa suite en vélo, sans me laisser le temps de réfléchir.

Auprès d’un vaste terrain de sport, que des panneaux signalent comme lieu de rassemblement en cas d’incendie, les bâtiments bas, peints en blancs, aux toits à faible pente couverts de tuiles canal, encadrent une cour carrelée. Une famille sort des douches communes : madame vêtue d’un peignoir et la tête enturbannée d’éponge file, son vanity case à la main, pendant qu’un joli papa déjà bronzé se penche alternativement sur chacun des trois jeunes enfants piailleurs pendus à ses basques, frictionnant l’un, enveloppant l’autre, raisonnant le troisième trop impatient. Ainsi courbé, il nous offre sans manière le panorama d’un fessier étroit à méplats, sec et musclé, à la peau satinée. Joli paysage !

A l’intérieur, tous les regards sont tournés vers la charpente apparente, les doigts pointés pour compter les nids d’hirondelles. Il y a là un couple âgé à la peau tannée d’irréductibles militants du vivre nu qui s’apprête à partir, un des fantômes entrevu dans la forêt et Bruno et Yohann. Le premier est face à nous, adossé au mur, les mains croisées dans le dos pour maintenir le poussoir de la douche enfoncé. A notre arrivée, il relève la tête sous la cascade d’eau et, nous reconnaissant, nous sourit et alerte son compère d’un geste.

Nous venons nous installer sous les pommes de douche voisines tandis que, face à nous, le cinquième larron se savonne avec une application étudiée et un détachement trop ostensible pour ne pas être feints. D’un coup de menton, discrètement, Bruno le désigne à Adrien qui cligne des paupières en signe d’assentiment : oui, nous l’avons vu courir les dunes. Or le voilà qui, rincé, se penche pour ramasser ses flacons de lavage qu’il serre contre son torse. Il se tourne alors vers notre petit groupe et, rosissant de son audace, nous décoche :

- « bonsoir messieurs ! »

- « Enchanté ! moi, c’est Bruno ! »

- « et moi Yohann ! Tu es en location pour le week-end ? »

Les réponses ont immédiatement fusé et cet assaut d’urbanité imprévue a surpris le trentenaire qui en reste interdit quelques secondes. Aussitôt mises à profit !

- « Si tu veux, tu peux nous retrouver au centre pour boire un verre après dîner » et, s’adressant à nous : « et avec vous aussi, les garçons » puis, me désignant d’un geste du menton « qu’on fasse connaissance avec ce beau ténébreux ». Le naturel chaleureux de ce duo est désarmant d’une gentillesse spontanée. Bruno revient vers le trentenaire qui hésite encore sur l’attitude à adopter.

- « Tu sais, on finit tous par se croiser ici et le séjour est plus agréable quand on trouve avec qui parler ! »

Puis il indique la terrasse sur laquelle ils ont coutume de boire ce dernier verre et, tandis que l’homme s’éloigne, il hoche la tête.

- « Pendant la totalité de leur séjour, inaccessibles derrière leurs lunettes de soleil, ils se jouent la princesse à Ibiza et, la veille de leur départ, quand ils consentent à répondre à nos bonjours, ils passent la soirée à rigoler de bon cœur avec nous et … à regretter de n’avoir pas été plus sociables »

Piqûre.

Mes yeux se fixent sur Adrien qui, à côté, tend le dos sous le flux d’eau chaude, faisant jouer ses muscles, souriant, détendu.

Je n’en reviens toujours pas de cette audace qui m’a fait surmonter mes préventions pour lui emboîter le pas dans la coursive de la fac et oser l’aborder aussi directement. La prise de risque me fait encore frissonner … de fierté.

Et là, quand son regard se tourne vers moi, il est empreint d’une aménité confiante qui me conforte. Alors que nous décrochons nos serviettes des patères, soudainement dans une étroite proximité physique, je me colle franchement à lui. Aussitôt, sa main ferme me retient contre lui et, à la fois, m’interdit de m’aventurer plus avant. J’en souris.

Au sortir de la douche pourtant ouverte, la fraîcheur me saisit et c’est en jogging et tennis que je suis Adrien qui, lui, a enroulé sa foutah autour de ses reins et enfilé une veste polaire douillette qu’il garde largement ouverte sur son torse. J’aime que mon regard s’échappe dans cette ouverture et coure sur le moutonnement de sa toison sombre. Alors que nous terminons de dîner, Bruno et Yohann passent et nous font signe.

Nous les rejoignons sur la terrasse d’un établissement à l’orée de la haute futaie de pins maritimes, d’où s’ouvre une perspective en direction de l’océan. Le bruit sourd des rouleaux nous parvient. Ils sont attablés en compagnie du mec des douches, à siroter un alcool mentholé.

Étrange de nous retrouver tous les cinq habillés de pied en cap ; le vêtement s’interpose comme un masque et nous transforme. Les quelques courts poils clairs qu’on entraperçoit par le col ouvert de Bruno ne suffisent pas à nous faire deviner sa belle toison soigneusement entretenue et le polo noir de Yohann redessine son torse athlétique et souligne son hâle sous son casque blanc. Quant au joli blouson citadin que porte Cédric, il lui donne un je ne sais quoi d’apprêté et décalé dans cet environnement détendu.

Assis à côté de moi, Adrien a croisé les jambes et son tissu noué en paréo dévoile, au-dessus du genou, l’intérieur de sa cuisse griffé de poils sombres. Je me penche vers l’avant pour saisir mon verre et, parallèlement, la pointe des doigts de ma main gauche vient au contact de cette peau nue. Oh, juste un effleurement furtif avant de me carrer à nouveau dans mon fauteuil pour avaler une gorgée de bière, mais j’ai bien capté son imperceptible froncement de sourcils réprobateur.

Et son petit sourire, en même temps.

Je réponds de bonne grâce aux questions des deux compères qui paraissent cocher les cases d’une check-list pour évaluer ma compatibilité avec Adrien et, du même pas, interrogent Cédric qui ne sait comment échapper à la mécanique précise de la mémoire de Yohann. Celui-ci semble avoir mémorisé tous les anniversaires des familiers du lieu, les classer chronologiquement et, du coup, démasque Adrien :

- « Tu VAS vers tes trente ans … Tu es né en 88, au mois de février, c’est ça ? Le douze … non, le quatorze ? »

Ainsi, mon mec est né la même année que mon frère … Je ne sais pourquoi mais ce détail banal me délivre, comble un gouffre que j’avais imaginé infranchissable entre nous et cette proximité familière autorise soudain tous mes rêves.

Et ça commence maintenant ! Leurs histoires de bungalow, de continents, d’arbres et de commodités m’indiffèrent ; je le veux, lui, qui resserre frileusement les pans de sa veste sur son torse. Je m’étire, je baille et, aussitôt, je m’attire la remarque que j’espérais.

- « Ah ! La tyrannie conjugale s’installe ! Il est temps de rejoindre le lit, Adrien. »

Salutations générales. Me fiche de ce qu’ils peuvent dire, on s’en va !

- « Qu’y a-t-il Toni ? Tu es fatigué ? »

- « Emmène-moi voir les vagues sous la lune, s’il te plaît, Adrien ! »

Tapis dans une anfractuosité de la dune, blottis, serrés, encastrés, la tête rentrée dans les épaules pour résister au vent, nous contemplons la masse mouvante, sombre et luisante qui s’éclaire de franges d’écume claire en se brisant avec des grondements de basse profonde. Adrien, soudain pensif, me murmure :

- « Dis-moi, quand tu dois parler de moi à un tiers, comment me désignes-tu ? »

Aussi sec, je lui retourne la question et il s’ensuit un échange sémantique disputé :

- « mon ami ? »

- « Trop littéraire ! ou alors : mon petit ami »

- « trop adolescent ! mon Jules ? »

- « avec une roulée fumant au coin des lèvres et la casquette de travers ? »

- « J’ai dit à ma mère que tu es mon amoureux … »

- « et moi, à la mienne, que tu partages ma vie, nous sommes donc concubins ! »

- « Cul-bite plutôt, mais sans le moindre con* »

- « En tous cas, je confirme que mon p’tit chat a bien une jolie bite de mâle poilu et que j’aime ça ! »

- « Et qu’aimes-tu encore, Adrien ? »

- « Hmmm, j’en aime assez pour m’attacher à nous voir dormir ensemble chaque nuit, Toni. Nous sommes des « compains », ceux qui mangent le même pain, des « compagnons », … et basta ! Comprenne qui voudra. »

Il voudrait avoir refermé le débat mais, pourtant, je poursuis :

- « Compagnon : celui qui accompagne et partage … le pain, le lit, les moments ordinaires, les joies et les peines ; un compagnon de vie … »

Dans ma petite tête d’enfant issu de l’immigration portugaise s’était ancrée la nécessité d’apprendre les définitions dans le dictionnaire pour pouvoir employer le mot juste en français.

Mais les doigts glacés du vent se sont insinués sous nos vêtements et je perçois une tension musculaire chez Adrien qui s’efforce de résister, et puis, j’en ai peut-être déjà trop dit ... « rentrons, veux-tu ! Le froid nous étreint. »

Je chasse mon inquiétude : c’est bien LUI qui a ouvert le sujet ! Et nous l’avons clos sur ce « compagnon » qui fait consensus entre nous. Et ce que ce mot partage entre public et privé me convient. Ce qu’il tait et protège d’intime, aussi.

Pédaler nous réchauffe et une compétition s’engage entre deux gamins. Mais, dans la nuit, la lueur tremblotante de la bicyclette ne me permet pas d’éviter toutes les racines et fondrières qui émaillent une piste pas encore rénovée pour l’été. Sur une ornière près de m’envoyer valdinguer dans les bruyères, il me dépasse et je reste dans sa roue jusqu’au gîte.

C’est devant le lavabo, brosses à dents en action, que nos regards recommencent à s’entreprendre et à s’hameçonner, nos corps à se frôler / frotter, au contact l’un de l’autre, nos poils à se charger d’électricité statique.

Quand j’éteins la lumière derrière moi, Adrien est déjà assis nu sur les chauffeuses ; ses bras tendus à l’horizontale sur les dossiers déploient son torse et ses aisselles, couverts de mousse. Sa cheville droite est posée sur son genou gauche et ses jambes croisées haut masquent sa probable émotion mais son sourire en dit long sur ses attentes.

Pourtant je dédaigne son invite. Je me dirige vers la chambre et, m’engageant dans l’entrebâillement de la porte, ne lui donne à voir que ma partie charnue, de profil, en le guettant par-dessus mon épaule.

Il se lève, s’approche, nos yeux restent accrochés. Il tombe à genoux et vient embrasser cette fesse obligeamment tournée vers lui. Et, tandis que ses lèvres, sa langue me parcourent et me lèchent, ses deux mains entourent ma cuisse, juste au-dessus du genou, et remontent. Plus vite à l’arrière où elle me pétrit, m’empoigne, glisse un doigt dans ma raie et trouve mon anus qu’elle presse souplement.

- « J’aime que mon p’tit chat ait ces belles fesses musclées et ces poils bruns. J’aime l’élasticité de son anneau froncé. » A l’avant, sa paume en conque effleure mes couilles toujours rasées puis s’empare de mon membre tendu et l’oriente vers lui.

- « et sa jolie queue, qui pleure et se dresse » Il ouvre grand sa bouche et l’avale puis la fait ressortir lentement en la pressant de la langue et des lèvres.

- « Le goût de la bite de mon p’tit chat et ses humeurs visqueuses. » Ses deux mains me font vivement pivoter et, écartant mes fesses, il me dévore l’œillet en salivant bruyamment puis, d’un coup, le voilà redressé.

Je sais que c’est alors son pouce qui se fraie un chemin en moi, qui m’écarte lentement ; je reconnais sa pulpe, sa cambrure, sa façon de se nicher en moi en coupant toute arrivée d’oxygène. Je suffoque !

Il rit ! Il me soutient, me câline, m’observe et, quand je lui semble avoir recouvré mes sens, il m’embrasse puissamment, la langue comme un flot qui me renverse pour m’emporter.

- « Et maintenant, tous tes goûts de mâle qui se fondent en un seul ! »

Mais son pouce dans mon fondement et les doigts de son autre main en pince qui roulent mon téton ont refermé le circuit et une douce chaleur m’envahit, qui monte. Puis, ses bras comme des arceaux qui me protègent, sa chaleur contre la mienne, dans le crissement de nos poils, nous rejoignons le lit où il m’allonge sur le dos.

J’entends claquer le latex dont il s’équipe et il me rejoint sur le matelas, avançant à genoux, sa bite gainée battant l’air, renvoyée d’un côté à l’autre par l’avancement alterné de ses cuisses, face à moi qui le guette. J’aime que nos regards soient ancrés l’un en l’autre, miroirs de nos sensations, de nos vertiges, de nos attentes, de nos attentions.

Il a soulevé mes cuisses, chacune de ses mains au creux de mes plis poplités. Il tourne la tête à droite et embrasse mon pied qu’il pose à plat, bien en appui sur son torse, puis, ses dents happent mon pied gauche, le pincent rudement jusqu’au réflexe de retrait avant d’aussitôt l’embrasser et le lécher. Il pèse sur mes deux pieds, je m’enroule et mes fesses se soulèvent, s’écartent.

Ses mains s’activent dans la fraîcheur du gel dont il nous enduit grassement, ses doigts agiles papillonnent. Son sourire s’élargit quand sa queue trace mon sillon jusqu’à trouver son nid. Là ! Une évidence : notre complétude. Il joue, s’agite, se secoue comme un animal qui tourne sur lui-même avant de se gîter. Un orchestre s’accorde.

Dans un ensemble parfait, nous avons pris une profonde inspiration et il a basculé sur moi. Son simple poids me comprime implacablement et je souffle l’air en filet. Mes plantes de pieds sur ses pectoraux règlent mon écrasement.

Et je sens chaque millimètre de son épieu qui s’enfonce lentement autant que je l’accueille, comme un doigt dans son fourreau de soie, précis, ajusté, anatomique, jusqu’à ce qu’il vienne presser mon périnée, noyer mes couilles dans les poils de son pubis, dans l’union sacrée, la plus profonde, la plus totale, absolue. Enfin !

Je contracte mes cuisses, ces cuisses puissantes de footballeur qui me font me sentir balourd à côté de sa svelte silhouette élégante ; et, les pieds bien en appui sur son torse, écrasant sa broussaille, je le repousse progressivement pour qu’il se retire, un peu ... encore … Je PEUX le faire. Alors je le démontre.

Et quand je cède à nouveau sous sa pression, que je le laisse revenir en moi qui le gaine si précisément, nous SAVONS que c’est MON désir, pour NOTRE plaisir.

Tout n’est ensuite que balancement léger, oscillation régulière, frottements subtils. Pas de grand ramonage bruyant, de feulement rauques, ni de claques sonores, non.

Nous sommes presqu’immobiles, isolés du reste du monde pour nous concentrer sur cette légère ondulation électrique qui nous réunit étroitement, sa queue logée dans ma caverne. Mes paupières tombent, tremblotent puis mes yeux s’écarquillent, fixés sur lui qui respire par la bouche et dont les yeux mi-clos dardent sur moi un regard effilé qui, tour à tour, me suit, me guide, me retient, m’entraîne.

Comme la marée, le plaisir afflue, reflue, m’ensevelit, s’apaise … mais monte, inexorablement.

- « Oh ! »

Comme s’il avait été cueilli d’un uppercut dans l’estomac. Une brusque cambrure, la nuque qui se casse, ses doigts imprimés marquent mes cuisses, de vifs sursauts secouent ses épaules en saccades, ce bref instant suspendu … puis il bascule, se rue sur ma queue qu’il engloutit en me doigtant, double extase …

Et, à mon tour, les hoquets, puis l’absence.

Je rouvre les yeux et les siens y sont plantés. Sa main dégage mon front et retient ma crinière, trop longue, de masquer mon visage. Ses lèvres se pincent et laissent s’échapper un filet de salive mêlée ; j’ouvre la bouche, tire la langue pour le recueillir puis il vient m’embrasser.

Nos langues se nouent dans un ballet souple et complexe. Mes mains ont glissé vers le bas, attrapant son paquet pour décapoter sa bite et je plonge pour l’avaler. Une longue bande de guimauve poisseuse que je suçote et lèche dans les moindres replis. Ma main la saisit à la base et je la contemple ployer souplement, en belle mi- molle si appétissante.

Alors j’approche mes lèvres serrées pour l’aspirer en friandise. Adrien a soulevé son torse sur ses bras en équerre, complaisamment ouvert ses cuisses et me regarde en secouant la tête. Et je jurerais que c’est un encouragement.

Mes doigts sillonnent ses fourrures, peignent ses poils emmêlés, s’insinuent, pressent, massent. Je le suce de face, la bouche pleine, maintenant, gavé, bavant, haussant les sourcils pour que nos regards restent connectés.

Il tend le bras, saisit un étui qu’il déchire d’un coup de dent et me tend. Je m’empare de l’enroulement de latex, pince le réservoir en le pouce et l’index, en coiffe son mat fièrement dressé et l’y déroule. Sans le lâcher, je m’y accroupis, le guide, le niche et m’engage d’un coup de rein franc.

Je n’ai plus qu’à me laisser couler, les yeux fermés, en contrôlant ma respiration, jusqu’à sentir ses poils s’écraser sous mes couilles.

D’un rétablissement, il s’est redressé et, assis, m’entoure pour me serrer contre lui, nos bras nous cerclent, sa bouche à mon oreille.

- « le petit chat errant est-il comblé autant qu’il me ravit ? »

Je voudrais bouger, l’embrasser, … mais il me retient étroitement et resserre encore ses liens, mordille mon pavillon, en attente de ma réponse. Je contracte mes abdominaux pour m’ajuster au plus près, le masser suavement pour, à mon tour, tenter de l’entortiller dans mes liens de volupté.

- « J’espère que vos visites vous sont tout aussi agréables qu’à moi, M’sieur »

- « Tu ne le sens pas, Toni ? Je me coule dans ta caverne comme si elle avait été taillée sur mesure pour moi … peut-être y a-t-il encore cette membrane plastique entre nous … » … « mais ça, ça ne tient qu’à toi, Toni. »

Il m’a embrassé puis s’est laissé retomber sur le dos en cambrant le rein pour me laisser l’initiative de disposer de la suite.

Alors je l’ai regardé, ce beau mec, cette apparition que j’avais d’abord pensé inaccessible et qui est là, dans le plus simple appareil et que je chevauche, que je dévore. Il sourit, sa curiosité est toute attentive à ce supplément de volupté que mes appétits vont lui offrir. Pourtant, ce n’est pas uniquement la lubricité qui me porte.

- « Prends-moi dans tes bras, s’il te plaît ! »

Il se redresse d’un rétablissement et m’entoure alors que sa bite me rappelle d’un éblouissement qu’il est fiché en moi et que c’est ça qui m’importe. Il me scrute, attentif. Je me blottis en roulant imperceptiblement du bassin, dans une caresse profonde et pourtant légère.

- « Garde-moi ainsi, … longtemps. * »

Mes yeux fondent, j’atteins une douce indolence fusionnelle où chacun de mes sens s’ouvre à une conscience exacerbée de chacun de nos touchers, de chacune de nos proximités, nos deux corps étroitement emmêlés dont je souhaiterais qu’il se soudent tel un plessage impénétrable. Son odeur emplit mes narines comme un éther qui m’enivre. Nous restons ainsi un long moment dans ce balancement qui me berce dans une douce langueur entrecoupée d’éclairs éblouissants puis, d’un coup, il me bascule sur le flanc.

Ses genoux entourent ma cuisse étendue et il remonte l’autre à l’équerre. Sa dague trouve immédiatement à se nicher et il me lime rapidement avant de se planter d’un grand coup de rein, secoué par sa jouissance dans un long murmure.

Il s’est écroulé à mon côté, je me suis retourné et me suis blotti, pressant ma tête sur son épaule.

Je me suis aussitôt endormi.


*con (vieilli) sexe de la femme. « C'est une impiété inepte d'avoir fait du mot « con » un terme bas, une injure. (Michelet, Journal,1857, p. 331).

* Un sommet de la poésie érotique « le sonnet du trou du cul » de Paul Verlaine et Arthur Rimbaud :

* Calogero chante « j’ai le droit aussi »

* Le plessage est une technique traditionnelle qui consiste à créer une haie naturelle et vivante à partir d'arbustes alignés dont les brins vont être pliés, « tressés » et poursuivre leur croissance, se soudant, s’entremêlant de façon inextricable.


Fin de la saison 10 – Vous pouvez m’envoyer vos remarques, vos questions, vos demandes directement à amical072@gmail.com Merci à tous ceux qui m’ont manifesté leurs encouragements et … à suivre

Amical72

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