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Chapitre 3 | Sans réserve
Ma main vient mouler la fesse replète de Toni et mon majeur vient caresser son étoile. Surprise ! L’accès en est interdit par un petit accessoire que je vibre quelques secondes du doigt avant de le retirer avec un petit bruit évocateur. Toni m’enjambe résolument et, positionnant mon gland, se fiche sur lui d’un sec mouvement des hanches.
– « alors, M’sieur, est-ce que tout va bien pour vous … » Il reprend résolument de s’enfoncer sur mon pieu dressé, puis :
- « ou est-ce mieux ainsi ? »
Je reste à sa merci, bandé comme un âne, scotché par son appétit lubrique, l’admirant qui se laisse couler sur mon mat jusqu’au bout, dans un murmure comblé, ses deux mains en appui sur mon torse, la tête légèrement rejetée en arrière. Puis il roule des hanches, en souple rétroversion, avant de soulever ses paupières en même temps qu’un sourire s’épanouit sur son visage. Lumineux Toni.
Il contracte alors ses cuisses et se redresse pour libérer totalement ma bite qui vient claquer sur mes abdos. Un blanc.
Puis, mandibule avancée, volontaire, il s’en empare pour l’avaler à nouveau, lentement, en la gainant souplement de son conduit velouté, jusqu’à encadrer mon pubis de ses deux ischions. Somptueux cul vorace qui dévore ma queue d’un bel appétit.
Il bondit alors, relâchant à nouveau mon pieu mais, sans attendre, il se le plante derechef pour se laisser couler tout du long et s’encastrer sur moi, roulant des fesses, les épaules affaissées sur ses bras tendus. Il est souple, chaud, velouté ; nous sommes ancrés l’un dans l’autre comme une articulation parfaitement ajustée dont chaque mouvement nous procure des sensations subtiles et voluptueuses.
Par ses paupières mi-closes, il laisse couler une lame marron carnassière, un défi.
Je le fais rouler sur le côté et il reste sur le dos, pieds relevés. Je cale ses reins d’un oreiller et entoure ses cuisses de mes bras pour me pencher sur lui, ses mollets à mes épaules. Je le remplis en me rapprochant, mes lèvres viennent à peine effleurer les siennes car son souffle court me le montre uniquement concentré sur son cul, puissamment fouaillé par ma bite en rut. Je le plante lentement, majestueusement et il joue savamment de ses muscles abdominaux, les fait rouler, les contracte, les relâche, pour se faire reluire le fion tout en se branlant frénétiquement d’une main, l’autre errant d’un de ses tétons à l’autre, les yeux clos, la bouche entrouverte. Je sens ses contractions devenir progressivement spasmodiques et je m’immobilise.
Il fronce ses gros sourcils, implorant, haletant et je replonge, vigoureux, lancé, tendu pour des va et vient réguliers et puissants dont le balancement nous emporte. Ses reins sont soulevés d’un brusque bond, suivi de répliques alors qu’à mon tour, je serre mes mains pour le fourrer à fond et décharger convulsivement dans une respiration rauque. Nous nous écroulons, pèle mêle mais il trouve l’énergie pour venir arracher ma capote et la renverser en riant sur son torse avant de s’allonger sur moi, gluant de nos sèves mêlées, et venir chercher ma bouche. Je dévore sa langue avec des ronflements de glouton, des souffles de queutard comblé, un quasi étonnement d’amant admiratif. Il roule sur moi, saisit mon visage à deux mains, se détache et me regarde, triomphant, lumineux :
- « Après ça, imagines-tu encore que j’aie quelques réserves ou la moindre prévention, Adrien ? »
Je lui souris, rassuré de ce qu’il semble trouver son compte dans notre relation où les rôles sont strictement déterminés. Ce Toni se révèle et s’affirme comme un compagnon vraiment étonnant ! Et, au fond de moi, je m’en trouve ravi ! Nous partons enlacés pour une douche prise en commun, dans une frénésie de mousse, de frictions réciproques, d’érections mutines, de petits baisers, de doigtés suffocants. Je l’emprisonne dans une grande serviette pour l’éponger puis l’attirer à moi.
- « viens que je prenne soin de toi » Je le renverse sur ma cuisse pour enduire délicatement son anus turgescent de crème réparatrice, plongeant habilement mes doigts pour masser souplement sa prostate et je le vois révulser ses yeux puis fondre entre mes bras. Mais je le secoue :
- « j’ai faim, Toni, pas toi ? » Alors qu’il reprend pied, je le retiens.
– « mais comme tu as déclenché les hostilités, je crains qu’il ne soit nécessaire que tu restes armé pour parer à toute éventualité. »
Il écarquille les yeux, surpris. J’ouvre alors la main sur le plug dont il m’a fait la surprise tout à l’heure ; un juste retour des choses. Aussitôt, il m’offre ses belles fesses que j’entre baille pour y introduire le cône lubrifié. Il soupire et ajoute :
- « je parie qu’il fait un temps de chien dehors, Adrien, restons plutôt à la maison »
Contre la plus évidente vraisemblance.
Amical72
amical072@gmail.com
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