Premier épisode
Chapitre 2 | Mamã Amélia
Je récupérais Toni après son match et le conduisis jusqu’à la maison de ses parents.
Toni me parut appréhender quelque peu la rencontre avec maman Amélia mais, puisque je suis un « ami » de son fils, il va de soi que sa porte et sa table me sont grandes ouvertes, avec naturel et bienveillance. Nos mères ont des codes d’honneur qui, parfois, nous échappent. Cependant, je surprends à plusieurs reprises un regard interrogatif. Est-ce que je lui semble … trop vieux, trop établi, trop ou simplement pas assez conforme aux amis que fréquente habituellement son fils ? Mon rôle de « tuteur en entreprise », sans doute flou à ses yeux, l’intrigue ? Alors, entre deux portes, alors qu’elle a les mains chargées de vaisselle, je l’arrête pour la soulager d’une partie de sa charge et lui glisse :
- « ne vous inquiétez pas, madame, je ne suis là que pour apporter des chances supplémentaires à votre fils, et, croyez-moi, votre garçon a un bel avenir ».
Je lis dans son regard que celui que je baise est le meilleur fils de la Terre à ses yeux de mère. Je pense « que dirait-elle si elle savait combien j’aime bouffer son fion qu’il m’offre à quatre pattes, comme j’aime l’enculer son fils chéri, comme il prend bien ma queue pour se faire jouir ? » mais je ne lui décoche qu’un grand sourire un peu convenu.
Toni ne peut s’empêcher de me lancer des regards excédés quand, par courtoisie, j’interroge poliment sa mère sur lui et qu’elle parait à deux doigts de m’ouvrir l’album photos … hum, est-ce que chez le petit garçon on pouvait déceler les prémices augurant de ses belles épaules actuelles ? … mais je préfère décidément son côté ourson déjà velu.
Plus tard, je m’écarte pour laisser Toni se débattre avec ses insistances de mère inquiète : elle a préparé quelques réserves alimentaires pour un grand fils qui ne saurait jamais se nourrir correctement sans les petits plats de sa maman.
Après qu’il ait chargé ses victuailles, je reprends le volant avec, à mes côtés, un Toni ronchon de s’être vu ainsi dévoilé. Je ris :
- « tu te montres en jock-strap devant des inconnus et, sans doute, sur les réseaux sociaux, tu regardes tes potes se faire ramoner comme des gourmands avant de t’empaler sur ma queue devant eux mais quand ta mère me raconte qu’enfant, tu chantais comme un ange, tu trouves cela gênant ? »
Mais il ne dit toujours rien, il se retient, mais de quoi ? A-t-il honte de ce qu’il était ?
- « Il me semble que l’ange a perdu ses plumes blanches au profit de poils bruns… hummm, je crois que je te préfère en ourson qu’en ange, Toni ! »
Putain, je ne parviens pas à le dérider !
Alors, d’une voix un ton plus bas, plus grave, je l’interroge :
- « hier soir, c’est bien toi qui as souhaité qu’on rentre tous les deux à la maison ! As-tu aimé baiser avec moi, Toni ? »
Je le vois rosir dans le rétroviseur. Il émet un faible « oui » en baissant la tête.
- « Et bien ta mère t’aime tant qu’elle m’en aurait félicité si tu le lui avais dit … et moi j’y pensais en la voyant te regarder : « si elle savait quel biberon j’aime lui donner à son fils chéri … Tout comme auparavant, au stade, à te regarder courir en short, je n’ai maté que ton cul. Tu me faisais bander Toni et je ne songeais qu’à mon envie d’écarter tes cuisses pour te le bouffer puis t’enculer somptueusement, t’écouter jouir et te rejoindre »
Et là, je sens sa main glisser sur ma cuisse. Ouf !
Je gare le coupé à cheval sur la berme le long de cette petite route familière. Nous marchons quelques pas sur un chemin qui monte doucement. Une barrière à ouvrir et, derrière, une petite butte, puis les prés qui descendent vers la rivière où les chevaux broutent calmement. Je passe mon bras autour de ses épaules
- « c’est chez moi et j’ai grandi ici, je suis fils de paysan. Es-tu surpris ? »
Toni se retourne :
- « et ça ? »
Je ne bouge pas, je suis sourd, je résiste. Il répète sa question.
- « Ça, c’est la grangette, Toni, … une sorte de piège … »
Il se détache, avance vers les portes grandes ouvertes, s’arrête, se retourne vers moi :
- « tu me fais visiter ? » dit-il avec un sourire ingénu.
Amical72
amical072@gmail.com
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