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9 | La quatrième leçon
Le récit de Julien
- « J’aime comme tu m’encules. »
Voilà certainement la phrase la plus inconvenante que Cyrille ait jamais prononcée jusqu’alors. Alors je lui murmure à mon tour.
- « Et si tu essayais de monter en selle ? »
Il a l’air interloqué et je poursuis.
- « Maintenant que ce petit trou du cul est bien détendu, peut-être que ma queue pourrait te donner une quatrième leçon. »
Il ouvre grand les yeux puis, d’un coup, sa main tâte mon organe pour s’assurer qu’il a retrouvé ses bonnes dispositions. Ses yeux semblent éblouis et il se précipite mais je l’entrave, le serre contre moi, sa tête à mon épaule et la main qui soutient sa fesse laisse filer des doigts indiscrets qui l’investissent. Je récupère le gel et rampe sur le dos en le maintenant ainsi accroché à moi jusqu’à venir m’asseoir au bord du lit, face à l’armoire dont la porte ouverte recèle un grand miroir.
- « Ainsi, tu ne perdras rien de tes audaces. »
Et je le laisse descendre, trouver mon gland, le guider pour qu’il se niche. En se tordant le cou, il parvient à envisager cette tige turgescente sur laquelle il se regarde attentivement se planter lentement, qui le remplit, le gave et il en suffoque, soulevant sa fesse d’une main pour tout dévoiler de ses dilatations, répétant à l’envi :
- « C’est fou, c’est fou ! »
puis, à suivre, « c’est bon, c’est bon ! »
Il a ouvert ses cuisses et plié les genoux, ses jambes encerclent ma taille et ses talons viennent battre mes reins, il se raccroche à moi de ses deux bras en ligne de survie. Ses yeux sont révulsés. Il s’abandonne à cette souple houle qui anime ses entrailles, il se branle le cul sur ma bite et la sienne, demi-molle, bale et pleure comme une fontaine. J’aime voir jouir le mec que je fourre et ce blanc-bec restera, je pense, parmi mes plus beaux dépucelages. Il geint doucement et progressivement sa bite se redresse.
Je le contemple. Son corps blanc est luisant de sueur, sculpté par l’effort, sa bouche entrouverte laisse filer un doux gémissement rythmé par sa respiration, il dodeline de la tête, concentré sur ses sensations, yeux fermés. Il les rouvre brièvement pour m’accorder un bref sourire puis replonge.
J’ai craché dans ma paume et je suis venu en coiffer son gland que je mignote, délicatement, attentif à ses expressions entre extase et crispations soudaines. Je sens sa queue durcir et se tendre et je retire ma main pour laisser fuser son plaisir qui nous éclabousse.
Patiemment, je le laisse revenir à lui. Il ouvre grand les yeux et sourit.
- « Et ce n’est pas fini ... » dit-il en resserrant son cul autour de mon barreau.
Je souris aussi de le voir si canaille.
J’ai roulé sur le côté et me suis levé pour le disposer, le dos sur la couche, le cul en porte à faux. Je soulève ses jambes dont j’embrasse l’un et l’autre de ses mollets charnus en les portant à mes épaules. Usant du ressort de mes cuisses, je guide ma queue, la niche et relève mes yeux dans les siens.
- « Ce n’est plus un reflet, cette fois … alors défends-toi ! »
Et je m’incline progressivement sur lui pour le pénétrer. Il comprend mon invitation, se serre et tente de résister à mon épieu qui le cloue. Mais, bien évidemment, il cède, lentement, se laissant envahir, écraser …
Son rein enroulé, son joli petit trou du cul est bien distendu et ma bite pointée comme un canon le dilate, l’étire. Je le galoche de toute ma langue de mufle, conquérant prenant toutes ses aises, disposant sans ménagement de lui qui se prête au jeu sans réserve.
Car il a lancé un bras et sa main dans mon dos me presse, me retient, m’invite à poursuivre. Il grogne et suce et tète, lui aussi, tandis que mes ondulations de bassin le creusent somptueusement et m’embarquent vers la jouissance.
Je beugle ! Éblouissement.
Noir. Je retombe sur le lit à son côté, comme un corps mort, bras par dessus tête, souffle court, toute tension enfin relâchée.
A quarante ans passés, fort heureusement, j’ai découvert ce qui me comble à satiété !
Cyrille a pris ma queue en bouche, il la pompe, la tète avec une application irréprochable puis déborde, lèche, gobe mes couilles … Alors je relève mes cuisses et le vorace se rue sur mes broussailles jusqu’à me détremper le fion qu’il chatouille plaisamment de la pointe de sa langue fureteuse. Mais, d’une grosse pogne, je reprends la maîtrise, le ramène à ma queue molle qu’il suçote, continue de le tirer à moi, le laissant complaisamment lécher au passage un téton ou une aisselle, jusqu’à mes lèvres.
J’aime embrasser, des baisers gras et charnus, mêlant nos salives et les goûts cueillis au passage. Et j’ai un plaisir redoublé partager à de telles ripailles carnassières avec ce jeune homme si distingué qui semble pourtant s’y adonner sans réticence aucune.
Et, sans aucun doute, avec un appétit certain, désormais.
Blotti contre mon flanc, il a un petit rire, se retourne, la bouche à mon oreille.
- « Je crois avoir quelques réponses aux trois questions … D’abord, j’aime les goûts du corps des hommes, tous leurs goûts ! Du moins, les tiens. Ils me rappellent les fricassées que prépare ma mère en se pinçant le nez avec le gibier que rapporte mon père ! »
Il rit, se rapproche encore et reprend en chuchotant.
- « Et j’aime comme tu m’encules. Quand tes yeux plantés dans les miens m’intiment de m’ouvrir, que ta queue fraie son chemin, majestueusement puis qu’une décharge me foudroie. Je me suis … caressé, seul, puisque je t’ai raté hier ... Mais j’ai vu que tu as modifié ma rosace de feuilles, ! Pff ! Rien ne vaut ton gros mandrin, chaud, dur, puissant. »
Il caresse légèrement ma bite molle du bout des doigts.
- « Mais je n’ai encore connu que toi et ... »
- « Alors ça, mon joli, c’est bien facile ! Il te suffit de pousser la porte d’un sauna ! Allez, à la douche ! »
Que voulez-vous, le cul, moi, ça me met la pêche !
Amical72
amical072@gmail.com
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