Il m’avait montré des photos de lui, mais il n’était qu’un fantasme pour moi. Je ne sais même pas si ces photos envoyées par e-mail étaient bien les siennes. Sur la première je découvrais un corps fin, bronzé, finement musclé avec une jolie queue uniforme et entretenue. Sur la seconde, deux magnifiques fesses arrondies et une peau à la texture de pêche que j’imaginais douce et lisse. Sur la troisième je pouvais observer son petit trou sans un poil, fermé comme au premier jour. Je ne me lassais pas de regarder ces photos en me disant que peut-être un jour je pourrai toucher ce corps ferme et doux, glisser ma langue entre ses jolies fesses et pénétrer délicatement ce sublime petit trou.
Au bureau je fermais les yeux et je pensais à lui.
Dans le métro je fermais les yeux et je pensais à lui.
Dans mon lit je fermais les yeux et je l’imaginais contre moi. Ca me faisait bander. Parfois je me caressais. Je décalottais délicatement mon gland et je l’humectais d’un peu de salive. Je passais alors mes doigts chauds et tremblants le long de ma queue. Je me caressais lentement pour sentir chaque aspérité et l’épaisseur de chaque veine de mes 16cm de de chair. Je faisais durer le plaisir. Je m’empêchais de jouir.
D’autres fois je tenais ma queue fermement en imaginant que j’attrapais la sienne. Une nuit je me suis même réveillé en sueur hanté par mon inconnu. Je me levais alors et filais à la salle de bains pour une masturbation libératoire devant le miroir. J’adorais faire ça. J’enlevais mon t-shirt pour admirer mon torse ferme et imberbe. Je posais une main sur le meuble. De l’autre j’agrippais mon sexe et commençais un lent mouvement de va et vient que j’accélérais en me regardant droit dans les yeux. J’ai de jolis yeux verts et de belles lèvres excitantes. Quand je me masturbe je me trouve beau. J’entrouvre la bouche comme si j’attendais d’être embrassé par cet inconnu. Je passe la langue entre les lèvres, avec l’envie de la poser sur le bout de sa queue. Je ferme les yeux un instant et me colle au meuble devant moi. J’imagine qu’il est assis face à moi, le cul relevé, les jambes écartées. Je lui ai introduit un doigt puis un second pour le préparer. Mon gland s’approche alors de son petit orifice lisse et chaud qui contraste avec le froid du marbre de la salle de bains. Et c’est à ce moment là que j’éjacule. Des jets longs et puissants. Mon sperme blanc et liquide vient s’écraser sur le miroir. J’ouvre les yeux. Un filet de sperme est resté accroché à mon gland.
Un matin en sortant de la douche je reçois un sms :
- J’ai rêvé de toi. J’ai envie de toi.
C’est lui. Je réponds immédiatement :
- Oh ça m’excite ça…
- Oui et j’ai envie d’être bien docile.
- Bien docile ? Mmm … et tu fais quoi quand tu es bien docile ?
- Je me cambre très vite
- En baissant ton pantalon très vite aussi ?
- Oui exactement ... en baissant jean et slip et en me cambrant.
- Dis-moi où tu es ?
- Je suis en train de descendre un escalier dans un parking à République.
- Bouge pas.
J’enfile un pantalon à toute vitesse, je dévale les escaliers quatre à quatre et je saute dans un taxi. Moins de 10 minutes plus tard je descendais à mon tour les marches de ce parking mal éclairé à l’odeur d’urine. Je me dis soudain que ce n’est pas l’endroit idéal pour une rencontre, qu’il est surement déjà parti et que je vais me retrouver là comme un idiot. Tant pis. Je suis venu alors autant explorer les différents étages de ce parking. Je descends les marches en évitant les flaques de pisse et j’arrive au niveau moins un. Les places sont toutes occupées. J’entends un bruit vers le fond. J’avance doucement un peu fébrile. Fausse alerte. Un SDF et son chien finissent leur nuit entre deux voitures.
Je reprends l’escalier. Deuxième sous-sol. Là des commerciaux sont en train de charger le coffre de deux breaks blancs en se parlant bruyamment. Je continue mon exploration à l’étage inférieur. Il y a moins de voitures. La lumière est vacillante. Je fais le tour de cet étage, mais il n’y a rien ni personne. Je reprends l’escalier dans lequel je croise deux mecs qui me scrutent immédiatement. Ils montent d’un pas lent et se retournent plusieurs fois pour m’observer. Malgré les masques je reconnais deux petits dealers. Je n’ai aucune envie d’avoir à faire à eux. J’accélère le pas. Me voilà arrivé tout en bas. L’étage est complètement vide. Je suis bredouille. Je remonte l’escalier un peu déçu, un peu en colère aussi.
- C’est moi que tu cherches ?
Devant moi se tient un mec. Il est masqué. De toute façon je n’ai jamais vu le visage de mon fantasme. Je ne pourrais le reconnaître qu’à sa bite.
- C’est possible.
Il me fait signe de le suivre. On s’enfonce dans le parking. Il m’emmène dans un recoin encore plus sombre devant une voiture que je n’avais pas repérée. Il contourne l’auto, pose ses deux mains sur le capot et me montre son cul.
- Vas-y, fais toi plaisir.
Je me place derrière lui. Je passe mes bras autour de sa taille et je trouve les boutons de son jean que je fais sauter rapidement. Je baisse son pantalon d’un coup jusqu’aux genoux. Je caresse ensuite son cul et sa queue à travers son petit slip blanc. Je sens sa bite prendre du volume. Je continue mes caresses jusqu’à sentir son slip devenir humide. Je m’approche de sa nuque.
- Continue à mouiller. C’est toi qui vas me lubrifier.
Ces quelques mots font durcir sa bite plus encore. Collée à son ventre elle sort de son slip. Elle est complètement décalottée et je la sens très mouillée. Je passe un doigt sur son gland, récupère son jus et le porte à sa bouche.
- Goûte.
Il ouvre la bouche et suce mon doigt comme un bonbon. De l’autre main je libère ma bite de mon pantalon. Ca commençait à faire mal. Je le masturbe doucement pour récupérer le liquide qui s’échappe de sa queue. Je l’étale sur son trou. Puis j’utilise chaque goûte supplémentaire pour me lubrifier. Je commence par mon gland, puis j’enduis délicatement chaque millimètre carré de peau.
- J’ai envie de toi. Baise-moi, fait-il.
Le préliminaire sont finis. C’est lui qui l’a décidé. Il se cambre à fond jusqu’à toucher le bout de ma queue. Je baisse son slip juste en dessous de ses fesses en prenant soin de ne pas libérer complètement sa bite. J’écarte ensuite délicatement ses deux jolis globes et je laisse ma queue parfaitement droite se frayer un chemin jusqu’à son petit trou bien serré. Au contact de mon gland sur sa rondelle je l’entends lâcher un long soupir.
Je commence à pousser. Mais il est trop serré. Je pousse plus fort. J’ai l’impression de déflorer un puceau. A force de pousser, mon gland commence à le transpercer. C’est dur. La peau fragile de ma queue me tire, j’ai la sensation qu’elle va se déchirer. Je me sens prisonnier de sa rondelle trop sèche et trop serrée. Je continue à forcer le passage. Je le sens se tendre. Il laisse échapper un cri. Tant pis c’est lui qui l’a voulu. Je continue. Ma queue s’enfonce en lui. C’est douloureux. Ma queue frotte et accroche. Un véritable enculage à sec.
Il crie maintenant à chaque fois que je pousse et que j’entre un nouveau centimètre dans ses entrailles. Quand enfin j’arrive au fond, j’ai l’impression d’avoir fait un effort surhumain. Il transpire. Moi aussi. Je le laisse s’habituer. Je me colle à lui. Je respire fort dans son cou et dépose un petit baiser sur cette nuque douce et lisse. Puis je me redresse et commence un léger va et vient. Son cul s’habitue et ma queue commence à glisser plus facilement. Je fais alors des mouvements plus amples. Au bout de quelques minutes ma queue glisse parfaitement et nous couinons tous les deux de plaisir.
Je décide d’accélérer le rythme et de le baiser violemment. Je fais sortir ma queue complètement et le pénètre à nouveau d’un coup sec. J’aime ce moment où ma bite le remplit brutalement. Je sens son souffle se couper et son corps tressaillir.
Au bout d’un dizaine de minutes à ce rythme, je l’entends respirer de plus en plus vite et de plus en plus fort.
- Je vais jouir.
Il se contracte rapidement puis se relâche cinq ou six fois d’affilé. Son trou se resserre autour de ma bite à chacun de ses jets ce qui me fait jouir immédiatement. La jouissance me parait interminable. J’ai l’impression de propulser des litres de sperme dans son cul.
Il se redresse. J’essaye de remonter mon pantalon sur ma bite encore bien dure.
Je vois mon sperme dégouliner entre ses jambes. Il est comme sonné. Il se tourne vers moi. Nous avons gardé nos masques. Je ne sais toujours pas à quoi il ressemble.
Nables
anthoine02@gmail.com
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