Premier épisode | Épisode précédent
Je hais les dimanches, car ce jour-là Sébastien est tenu de rester avec sa "fiancée", comme un vrai couple, et de remplir ses "obligations familiales". Et pendant ces longues heures dominicales, j'avoue ne pas cesser de penser à lui un seul instant... Je ne lui en veux pas de n'être pas avec moi, je n'ai rien à exiger de lui. Après tout, mon mâle alpha est un homme, un vrai mec qui aime sa fiancée. Il est donc naturel qu'il aime faire l'amour avec elle ou, si ça lui dit, avec d'autres femmes. Moi, je suis seulement son "mec", son esclave sexuel, cet objet qu'il a créé et façonné pour son usage personnel et son propre plaisir. Je n'ai aucun droit sur lui, pas même celui de lui demander une faveur. J'aime d'ailleurs qu'il soit libre de ses faits et gestes. J'aime sa liberté. On ne peut pas imaginer combien je tiens à ce qu'il se sente libre, totalement libre : cela me remplit de bonheur.
Les heures passent et enfin, en fin d'après-midi, je reçois un texto sur mon portable. Il veut que je passe chez ses parents; en bon fils, il est allé les saluer, sans doute après avoir tiré un coup. Ou bien il me demande de le rejoindre directement chez lui. Il veut que je sois là, à ses pieds, tandis qu'il sirote les dernières bières de la journée. Il a besoin de décharger toute l'adrénaline accumulée au cours de la journée; cela lui permettra d'aller se coucher, totalement rasséréné. Il sait que ce n'est pas seulement un désir sexuel qui me fait me précipiter chez lui. Que c'est surtout mon amour, cet irrésistible désir d'être auprès de mon protecteur, de celui à qui je me livre, dans une exaltation totale, un émervellement qui frise l'enivrement. Il me demande de me mettre nu et de me blottir contre ses jambes, au pied de son fauteuil. Et alors que d'une main il tient sa canette de bière, de l'autre il me caresse les cheveux. Il est calme, heureux. Et je le suis par conséquent aussi. Parfois il serre mon visage entre ses cuisses et me fixe droit dans les yeux. Quand il devine dans mon regard l'immense dévotion que j'ai pour lui, il me sourit. Puis il colle et frotte ma gueule contre son paquet.
Avant d'aller dormir, souvent il aime me prendre. Il me couche à plat ventre sur ses genoux, écarte mes fesses. A voir comment mon oeillet palpite, il se rend vite compte de l'intensité de mon envie. Il baisse alors son froc et son slip, et sans attendre me fourre son gland dans le trou. Toute la journée j'ai attendu ce moment exquis où sa verge s'enfonce en moi, tandis que je cache la mienne dans mes mains. Je sens Sébastien en train de forcer le passage pour que je m'ouvre bien et laisse sa bite prendre pleinement possession de mes entrailles. Pendant ces quelques minutes, je fais tout ce que je peux pour que mes muscles anaux entourent, caressent, compriment, aspirent sa queue, comme mes lèvres le feraient pendant une fellation. Même le bruit de la succion est le même. Mon sexe, prisonnier de mes mains, a pris son volume maximum, tant j'éprouve un plaisir délirant à me faire pénétrer. N'aurait-il pas été comblé, aujourd'hui, par sa baise avec sa fille ? Toujours est-il que quelques va-et-vient dans mon cul suffisent à déclencher son orgasme. Je sens son liquide chaud couler en moi. Je ne bouge plus. Il retire doucement son pénis gluant de sperme. Il m'ordonne de ne pas bouger, de ne rien faire. Il aime regarder ma rondelle encore ouverte, dilatée, palpitante... Il aime voir mon cul vibrer de l'envie d'être à nouveau empalé... Et il se regale de voir quelques gouttes de son sperme sortir de mon trou, au bout de quelques minutes. Mais dès qu'il voit un vrai filet blanc s'écouler, il m'ordonne aussitôt de serrer les fesses, pour empêcher que je me vide de sa semence. Qu'il éjacule dans ma bouche ou dans mon cul, Sébastien a toujours voulu que je garde en moi son jus, que ses hormones et ses protéines m'alimentent en quelque sorte, et transforment mon caractère. Ce qu'il recherche chez moi, c'est une espèce de féminité, mais sans que je renonce à ma masculinité. Un homme alpha, comme chez les loups, sodomise un autre mâle uniquement pour affirmer sa domination, mais il tient à ce qu'il reste un mâle de sa meute, surtout pas qu'il se convertisse en femelle! Vous ne pouvez pas imaginer comment augmentent et se prolongent en moi ces sensations de plaisir, quand je conserve la semence de mon mâle, pendant des heures... D'ailleurs il n'y a rien d'étonnant à cela. Quand Sébastien me pénètre frénétiquement, avec une véritable sauvagerie, comme l'exige ses hormones, en particulier sa testostérone, qui imprègne tout son corps et que je perçois, je sens clairement chez lui, non seulement son besoin de dominer, de renforcer son statut d'homme supérieur, mais aussi sa volonté de me féconder, de vider le contenu tout entier de ses testicules. J'entends sa respiration animale, je sens la transpiration de son corps, collé au mien, ses dents qui me mordent le cou et la nuque, ses mains qui s'agrippent à mes hanches... Il se donne au maximum, me pénétrant au plus profond, pour que sa semence trouve l'endroit le plus fertile de mon ventre. Il me baise avec d'autant plus de fougue, que rien ne le retient, et surtout pas le risque d'une procréation, comme quand il s'accouple avec une nana.
À plusieurs reprises, Sébastien a invité chez lui, pour boire un verre, un collègue de travail. Souvent, c'est à l'occasion d'un match de foot. Bien entendu, l'ami en question est au courant de la spécificité de notre relation. De mon côté, sachant que l'invité n'est guère attiré par les gays - du moins tous ceux que Sébastien a invités m'ont tous été présentés par lui comme hétéros, voire comme d'authentiques mâles alpha - j'essaye donc de me comporter avec discrétion et détachement, tout au long de la soirée. Leurs plaisanteries, leur façon de s'exprimer, jusqu'à leurs gestes et attitudes n'ont d'autre but que d'affirmer leur virilité... Même Sébastien exagère et me paraît, dans ces circonstances, manquer sérieusement de naturel. L'invité, sans doute pour m'impressionner semble ignorer totalement ma présence et n'adresse la parole et ses réflexions qu'à son hôte, seule personne, à ses yeux, digne d'intérêt. Il ne me reste plus qu'à jouer le jeu, à tenir mon "rôle" avec zèle et abnégation. Je veille à ce que ni l'un ni l'autre ne manquent de rien, apportant les bières avant même qu'ils en expriment le désir, proposant amuse-gueules et sandwiches pour assouvir leurs besoins. Si la soirée se prolonge, le score de leur équipe et les effets de l'alcool s'additionnant, il arrive que Sébastien et son ami sombrent de concert dans une douce euphorie. Mon mâle alpha m'autorise alors à venir m'asseoir à ses pieds. Et pendant que tous deux continuent de commenter les exploits de leurs sportifs favoris, Sébastien me caresse tendrement les cheveux, comme il le ferait avec son chien. Parfois, pris par l'action du jeu, il serre subitement ses cuisses, m'étranglant presque entre ses jambes. Je me garde bien de lui en faire le reproche, et me contente de lui adresser un regard implorant.
- "Qu'est-ce que tu as... à me regarder comme çà... ? Viens ici... qu'est-ce que tu veux ?..."
J'entends derrière moi le rire gras de son ami... En réalité, cet idiot essaye de donner le change. Ça fait pourtant un petit moment qu'il a l'air plutôt gêné par la situation... Il bouge beaucoup sur son fauteuil... Moi qui ai l'oeil, il y a belle lurette que j'ai remarqué que la bosse de son jeans avait pris du volume... Ce début d'érection est le signe évident que lui aussi aimerait avoir un mâle docile, à ses pieds, prêt à lui manifester dévotion et soumission. Sébastien, je le connais, adore profiter de la situation, du privilège de montrer à son invité que, lui, dispose, comme il veut, d'un corps et surtout d'un cul, prêts à le satisfaire. Il va en profiter pour affirmer encore davantage sa supériorité sur moi, histoire de déclencher définitivement la jalousie de son collègue. Il défait sa braguette, plonge sa main dans son slip et en sort sa bite. Il ne bande pas encore, mais sa queue a déjà sérieusement grossi. Il approche mon visage de son sexe, posant ses couilles sur ma bouche et sa verge le long de mon nez. Les deux éclatent de rire.
- "C'est ça que tu voulais ? Hein?... Regarde comme elle a l'air heureuse, ma petite chienne en chaleur... Dis-lui à mon copain qu'elle te rend fou ma bite !..."
En vérité l'entrejambe de Sébastien, c'est comme l'autel d'un dieu que je vénère. Sébastien sait pertinemment que j'adore l'embrasser sur la bouche, et dans le cou... mais il fait tout ce qu'il peut pour que toute mon énergie se concentre sur son pénis : "Je suis ton mâle alpha. Et, dans ta petite tête, il ne doit y avoir rien d'autre, que l'image de ma queue, que tu dois vénérer et servir avec une totale dévotion. Ta ridicule petite quiquette (à vrai dire, elle n'a rien de ridicule...) doit disparaître de ma vue, comme un minuscule clitoris puant et humide. Tu ne dois pas éjaculer sans ma permission. Tu ne dois jouir que quand je t'encule. Avec un peu d'expérience, ton cul et ta prostate vont fonctionner comme un vagin, et tes orgasmes, tu verras, seront encore plus intenses. Le plus important, c'est que tu dois toujours penser que tu existes uniquement pour me servir et me procurer le plus de plaisir possible."
Si l'on tient bien compte de tout cela, il n'y a rien d'étonnant qu'il m'ordonne de "me foutre à poil", devant lui et son copain.
- "C'est ton état naturel. Tu ne dois pas avoir d'égo", me répète-t-il sans arrêt.
Il adore m'exhiber tout nu, comme un trophée, comme la dépouille d'un gibier, qu'un chasseur expose devant les autres chasseurs, avec orgueil. Mais je suis encore plus que ça : je suis son chiot, tendre comme un jeune animal, mais sexuellement appétissant grâce à mon allure de vrai garçon, en pleine forme physique, capable d'endurer ses saillies frénétiques. Et, je vous le dis, il me faut être fort pour me soumettre à son instant animal de mâle dominant !
Et, sous le regard pervers de son copain, qui doit se contenter d'une bonne branlette, je dois accepter de me faire enculer dans toutes les positions, jusqu'à ce qu'enfin Sébastien se vide les couilles l Je n'aime pas trop me faire prendre de cette manière, me donner en spectacle. Je préfère faire ça dans notre intimité, pouvoir crier, gémir, encourager mon mâle à me pénetrer plus vite, plus fort, et recevoir en pleine gueule la récompense de son jus d'homme.
S'adressant à son pote, Sébastien déclare en guise de conclusion :
- "Tu sais ce que j'aime chez ce type ?... C'est son obéissance".
Rafael
Autres histoires de l'auteur :