Épisode précédent
Évolution
La troisième visite marqua le début de ses demandes spéciales. Ainsi, il m'envoya de nouveau un sms :
" - Salut. T'es dispo à 19h ?
- Yes
- Nickel. T'as vêtements de pute ?
- Quel genre ?
- Jean délavé, troué, string, t-shirt de tapette ?
- Oui.
- Cool. T'es en pute ce soir. "
Evidemment, plus rien ensuite. Comme il était sérieux dans ses visites, je m'habillai comme il avait demandé. J'aimais l'idée du contrôle à distance et de la commande.
Baskets blanche puma, jeans diesel trop large d'une taille, hyper délavé, avec des trous un peu partout, une ceinture à grosse boucle ornée de strass, string rouge, T-shirt blanc et rose très fashion et trop court.
Je jugeai utile de me coiffer les cheveux en petite crête très à la mode dans les milieux gays de l'époque. Je veillais à ce que mon string dépasse de mon jean pour qu'on le voit dès que je levais les bras, pour ouvrir une porte au hasard. Et enfin, la paire de lunettes de soleil, noir en bas du verre et fondant vers un miroir total en haut.
Pour une touche supplémentaire, mais aussi par plaisir, je me rasais entièrement le corps, couilles, bite, cul compris. Je pris le temps de laver mon intimité pour être nickel.
La parfaite salope de boite. J'en avais sucé des mecs dans les boites habillé comme ça... Et pas seulement sucé...
Lorsqu'il arriva, il alla de nouveau directement dans le salon sans même un regard. Lorsque je le rejoignis, il me contempla satisfait.
" - T'as vraiment l'air d'une petite tapette de pédé tu sais. J'adore ça. Viens goûter ma grosse queue. Tu l'aimes hein ?
- Oui je l'adore. " Répondis-je aussi sérieusement que possible... Grosse n'était pas l'adjectif que j'avais en tête... ou plutôt à la bouche.
" - Et mon jus. Tu kiffes ? Hein ? Hein ?
- C'est le meilleur que j'ai jamais eu. Bien épais et tout.
- Vas-y, demande...
- Je peux vous sucer ?
- ...
- S'il vous plait ?
- Ouais... Mais attends, tu fais pas encore assez salope. "
Et il ôta ma ceinture, entrouvrit mon jean qui tomba sur mes cuisses laissant apparaitre mon string et ma queue bandée.
" - Putain tu kiffes vraiment. T'es vraiment une petite pédale.
- Oui, j'adore la bite. "
Je me dis alors qu'il n'était pas bien futé : avec ce qu'il m'avait collé dans la gueule deux fois de suite, il aurait dû comprendre que je n'étais pas bi !
Il baissa alors son pantalon et me colla sa bite sur le visage sans même vérifier si j'ouvrais la bouche. Il la pressa pendant un moment avec un grognement rauque et fini par me la mettre à fond dans la gueule.
Les lunettes tombèrent.
Il me lima la gueule particulièrement fort ce soir-là et plus longtemps que d'habitude. De même, il fut drôlement plus bavard, il me couvrit d'un torrent d'insultes en tous genres mais qui pouvaient se résumer au fait que j'étais une petite-salope-gay-suceuse-de-bites-et-bouffeuse-de-foutre-qui-devrait-se-faire-baiser-dans-les-chiottes...
Ce qui me décrivait assez bien.
Il se retira brusquement, empoigna sa queue et se branla très fort, tout en repoussant mon torse de son pied. Je basculai en arrière et me retrouvai donc sur les fesses, jean à moitié baissé, les jambes coincées et il juta abondamment sur moi en essayant de m'en mettre vraiment partout. J'en reçu effectivement depuis le pantalon jusqu'au visage.
Il contempla son oeuvre, vérifia mon érection du bout du pied même si mon string ne cachait pas grand-chose. Il eut un sourire de carnassier, rajusta son fut' et parti sans un mot, me laissant comme ça. Je ne pris même pas la peine de me relever pour me soulager : je me branlai ainsi par terre et mon sperme se mêla au sien sur mon T-shirt et mon visage.
Après cela, je n'eus pas de nouvelles pendant un moment. J'envoyai un SMS pour prendre des nouvelles mais il ne me répondit pas.
En attendant, j'enchaînai les plans en mettant la tenue qu'il m'avait choisie... Je fis une collection d'heureux.
C'est quelques temps après seulement qu'il daigna m'écrire.
" - Salut, dispo ?
- Quand ?
- Now.
- Yes. "
Le SMS parti et la sonnette retentit aussitôt. Je lui ouvris et ce fut rapide : il ne prit même pas le temps de baisser son froc, il se contenta d'ouvrir sa braguette et d'attendre que je le suce. Grosse décharge. Et il reparti.
Là, je fus vraiment frustré. Pas un mot, rien, même pas une insulte.
Juste là pour qu'il se vide.
Même si l'idée me plaisait, j'aurais aimé... plus. Avoir au moins l'excitation de l'attendre. Là encore, 5 minutes montre en main entre le sms et son départ.
Je décidai donc de lui envoyer un sms pour changer un peu les choses. Si j'avais un peu compris l'esprit ça devrait lui plaire... Donc j'écrivis :
" - Je suis super content d'être ton vide-couilles et ta salope. Je suis open pour plus : sodo ou autre. Si tu veux, pour que je sache ce que je dois faire sans parler on peut convenir d'un code. Un slip pour de la suce, blanc pour ma bouche, couleur pour ailleurs. Boxer pour une sodo. Blanc sans capote, couleur avec capote. Caleçon pour me baiser total, blanc BB et couleur sinon. J'ai envie d'être ta pute à dispo... nokpote "
Je n'eus pas de réponse. J'étais déçu et un peu inquiet car je me demandais s'il allait revenir du coup.
Son sms arriva le lendemain soir. Toujours à la même heure. Toujours aussi concis, là je devais être à poil.
Lorsqu'il entra, il alla comme d'habitude au salon. Il ne dit rien. Je m'approchai et il me jeta un coup d'oeil amusé car je bandais déjà. Il croisa les bras sur sa poitrine et pencha la tête.
Pour une fois je pris le temps de le regarder en détail.
Chaussure en toile rouge, jeans redwood, T-shirt de sport, genre décathlon. Un beau visage, cheveux bouclé et jeune, genre 20-22 ans. Je ne sais pourquoi mais j'avais imaginé qu'il avait au moins trente. Je me mis à genoux pour ouvrir moi-même son pantalon puisqu'il ne bougeait pas. Je vis immédiatement qu'il portait un sous vêtement blanc... Un boxer blanc. Je compris qu'il m'avait pris aux mots. Je baissais son jean et son boxer pour que son sexe soit libre.
Je me relevai, pris sur la table un tube de lubrifiant, délaissant les capotes, et je lui tendis. Il le prit et l'examina.
Je me mis à quatre pattes devant lui.
Il tâta mes fesses du bout de sa chaussure puis s'installa derrière moi. Il répandit une bonne dose de gel dans ma raie. Je sentis qu'il présentait son gland devant mon anus et dès qu'il fut en place, il me pénétra violement, sans autres préparatifs.
Je ne pus retenir un cri de douleur.
Mais il était déjà en train de me défoncer à grande vitesse. C'était rude, bruyant, désordonné et rapide. Le son du gel trop abondant donnait un côté encore plus " sale " à la situation. Il ne lui fallut pas trente secondes pour me traiter de salope et -nouveauté- me cracher sur le dos.
Au bout de cinq minutes, il se releva, alors que je restais à quatre pattes. Je l'entendis vaguement se rhabiller et partir. Il avait dû juter très vite et je n'avais rien senti.
Je restais le cul en l'air et je me branlais jusqu'à répandre mon foutre sur le sol. En me relevant je constatai qu'il s'était essuyé avec la nappe de ma table. Bonne pour une lessive me dis-je.
J'attendais avec tellement d'impatience son SMS suivant que je finis par ne plus du tout faire d'autres plans cul. Je voulais être là s'il revenait à l'improviste dans la journée.
Manque de chance, le lendemain, le SMS arriva alors que j'étais au boulot. Je répondis que j'étais désolé et que j'étais occupé.
Il ne répondit pas.
Là je me mis flipper grave.
Je voulais qu'il revienne.
Absolument.
A tout prix.
Et je le lui dis par SMS.
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Yopi
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