Une fin de camp d'enfer
Des événements peuvent marquer à jamais une vie, surtout quand, par timidité, on a honte de montrer un corps malingre... sauf à la Veuve Poignet.
Et, aujourd'hui encore, je me souviens de ces camps sans confort: dortoirs immenses, douches collectives, visites médicales,....
Heureusement, vers mes 18 ans, l'Auberge de Jeunesse qui accueille notre groupe possède des chambres individuelles tamisées la nuit par les réverbères du jardin, mais encore équipée de douches sans porte ou rideau et d'urinoirs sans séparation.
Toujours pas facile de se cacher face à des mecs musclés, super bien montés et qu'il faut mater discrètement. Hélas, peut-être pas assez!!!
Aussi, pour cette dernière nuit chaude d'été se coucher en pyjama étant de la folie, un drap et un simple caleçon suffisent !!!
Je dors tellement profondément que je ne sais même pas si le surveillant est passé car les portes ne ferment pas à clé, question de sécurité en cas d'éventuelle évacuation d'urgence.
Soudain, c'est gravé dans ma mémoire, je sursaute et sans avoir le temps de crier, un gros pansement me ferme la bouche, un foulard est posé sur les yeux et attaché derrière la tête et les poignets sont ligotés de chaque côté du sommier.
Et hop le slip en bas!!!
Mais combien sont-ils?
Le premier me lèche le torse en pinçant mes tétons. Le deuxième, tout en ajoutant quelques chiquenaudes sur mon gland, descend le prépuce au maximum afin que le dernier lie mes testicules avec une fine cordelette fixée au pénis par de nombreux noeuds bien serrés. Et au plus je gesticule, au plus cela irradie dans les couilles. Me débattre ne sert donc plus à rien. C'est justement ce qu'attend celui qui me ficelle car, à l'aide d'une paire de ciseaux il coupe les poils pubiens et rase tous ceux qui restent au millimètre près.
Le bâillon est ensuite arraché. Pas le temps de crier. On m'introduit de force un braquemart en érection, on me suce énergiquement et on écarte mes jambes pour inonder la rondelle d'une salive gluante. D'un coup sec, une queue hors-norme s'enfonce jusqu'à ce que les burnes touchent mes fesses et elle effectue des rotations dans le sens des aiguilles d'une montre puis de l'autre côté en dilatant de plus en plus les parois. La douleur est tellement insupportable que mes dents se referment sur le doigt sans ongle du mec pompé.
La correction ne se fait pas attendre. Il empoigne mes cheveux, en arrache quelques-uns et laisse retomber ma tête lourdement sur l'oreiller.. qui amortit le choc!
Ces trois gars sont vraiment balaises et sûrement plus âgés que moi.
Pourquoi le lit ne grince-t-il pas? Il pourrait donner l'alerte... Mais non, il joue bien son rôle de complice.
Dans des spasmes de plus en plus rapprochés suivis de plusieurs soubre-sauts, je décharge ma semence.
Le sucre d'orge quitte ma bouche et, rapidement, une autre s'y colle pour boire ma sauce. Le second passe sa langue sur le gland et vient y ajouter ce qu'il a récolté. Le troisième, jusque là toujours bien enfoncé, fait de même.
Durant cette "dégustation" la tournante continue. Des coups de marteau piqueur, toujours aussi violents, reprennent dans mon tunnel, et je n'ai pas encore fini de tout avaler que l'on y ajoute un liquide crémeux qui me brûle la gorge. Le type essuie sa pine encore dégoulinante sur le pavillon de mon oreille, pendant que le deuxième prend déjà la place du premier et que le dernier, bien sûr, imite ses comparses.
A cause de l'embouteillage buccal, un haut-le-coeur les avertit que je vais gerber.
Pas question! Vlan! Un nouveau pansement sur la bouche.
Quand cela va-t-il donc finir? Je l'ignore, mais une chose est bien visible... je bande.
Trahi, un des lascars introduit, au fur et à mesure mais assez rapidement, ses doigts dans mon anus et le plus loin possible, l'autre mâchouille les couilles, le troisième suce ma colonne à tout rompre et me branle jusqu'à obtenir la toute dernière goutte. Il recrache la purée sur mon ventre et six mains étalent cette mixture pâteuse.
Mes poignets sont détachés, je suis soulevé du lit et déposé sur le carrelage.
Le premier serre mes pieds avec les siens, le deuxième colle mes bras le long du corps et fait de même, quant au troisième, il incline ma tête vers l'arrière et la coince pour m'immobiliser complètement.
Très lentement et par jets saccadés, ils vident leurs vessies le long des jambes, du torse sur la zigounette sans oublier de bien humidifier... la cordelette, vers les yeux et dans les narines. Je ruisselle de partout, y compris du méat et du cul!
Vidé dans tous les sens du terme, il me faut un certain temps pour reprendre mes esprits et réaliser qu'ils sont partis... sans jamais avoir prononcer un seul mot!
Je passerai le restant de la nuit à d'abord m'empresser de retirer le bandeau et surtout le pansement imbibé de ce jus "multi-foutre érotique"!, puis de dénouer très péniblement le lien emballant le service trois pièces et, enfin, à me laver, ventiler la chambre et la nettoyer.
Scapadal
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