Pour fuir le stress du quotidien et vaincre ma timidité, j'ai rejoint une troupe familiale de théâtre. Mais de petits rôles me suffisent, l'essentiel étant d'être sous les feux de la rampe.
Nous profitons souvent du jour de relâche afin de peaufiner certaines scènes, ou déjà dégrossir la pièce suivante. Cela facilite les répétitions et c'est l'occasion de passer un bon moment.
Ce soir-là, je ne pensais pas si bien dire.
Comme à chaque fois, durant la pause, je m'isole pour contrôler mes pulsations cardiaques et, surtout, maîtriser mes pulsions. Les tirades avec le fils du directeur exigent de ma part une énorme concentration. Son abondante chevelure blonde, ses yeux d'un bleu azur, ses lèvres pulpeuses et son eau de toilette enivrante, me font perdre tous mes moyens. Et c'est justement la scène où il joue mon frère, heureux de se revoir après ma longue absence, qui pose problème. Je dois le serrer très fort dans mes bras et l'embrasser affectueusement mais j'oublie souvent mon texte ou le bégaie. Et de me le souffler dans l'oreille n'arrange rien. Que du contraire !
Et, aujourd'hui, plus que d'habitude, je bande comme un malade et le liquide séminal inonde mon boxer.
Soudain, les couinements d'un chat ou de souris attirent mon attention. Ils proviennent du local technique. Curieux de nature, je m'approche et là, j'aperçois l'accessoiriste adossé au mur.
Avec une fougue dévorante, il embroche le jeune éclairagiste tout en lui malaxant les burnes d'une main et tirant le prépuce au maximum, avec l'autre.
Loin d'être perturbés par ma présence, vu la déformation de mon jean, ils me font signe d'entrer.
Après avoir fermé la porte je me dirige vers eux.
Thibaut, l'éclairagiste, m'attire vers lui et, prenant ma tête dans ses paumes, visite ma bouche avec sa langue. Mario détache ma ceinture et envoie froc et sous-vêtement vers les pieds. Pendant qu'il triture mes bonbons et le gland, je palpe les joyeuses de Thibaut. Rasées, elles sont soyeuses. C'est du velours à toucher.
Les " gays " lurons s'accroupissent.
Tandis que l'accessoiriste, toujours bien enfoncé, s'occupe des bijoux de famille, l'éclairagiste, après m'avoir introduit trois doigts dans le cul me pompe énergiquement. Je ne tarde pas à envoyer plusieurs jets puissants de foutre dans sa bouche. Se relevant, Thibaut me reprend la tête pour partager ma semence.
Pendant que Mario le branle vigoureusement, je lui pétris les rustons et, une grande quantité de crème blanchâtre asperge mon torse. Thibaut s'empresse de récolter ce précieux nectar pour me l'offrir.
C'est au tour de Mario de juter, maintenant.
L'éclairagiste, après lui avoir retiré le préservatif, lui titille le gland avec suavité et moi je lui gobe les roubignoles. Mais Thibaut a le tour afin de prolonger son orgasme. Il s'arrête chaque fois que l'éjaculation est imminente. Mario est sur le point de défaillir, son visage, encore juvénile, passe par toutes les couleurs. Ses supplications de jouir laisse Thibaut de marbre. De plus, il lui tient fermement les mains pour l'empêcher de toucher sa pine. C'est alors que je comprends les fantasmes de l'accessoiriste : lui mordiller les valseuses et tirer sur les poils pubiens avec une main et lui humidifier la rondelle pour y glisser trois doigts. Son corps entre littéralement en transe.... napolitaine (normal, c'est sa nationalité). Thibaut me caresse les cheveux pour me féliciter et m'encourager à continuer et même, de plus en plus fort pendant que sa langue contourne la couronne. A force de mastiquer et d'aspirer, je n'ai quasi plus de salive. En revanche, le sol en est trempé.
Tout à coup Mario s'exclame : " Purée, les mecs, ça va gicler "
Et quelques instants plus tard Thibaut m'invite à me relever rapidement. Il pose sa bouche sur la mienne, on se rapproche tous les trois et, pressés les uns contre les autres, se caressant le corps et les queues, on déguste ce jus avec avidité. Je m'attarde surtout sur les bourses de Thibaut afin de m'imprégner de leur velouté.
Soudain la sonnette de reprise retentit. Nous échangeons un dernier baiser puis, rhabillés, ça va de soi, regagnons la scène au grand étonnement des acteurs de la troupe. Ils se demandaient bien où nous étions passés. Nous, ON SAIT. En tout cas, grâce à Thibaut et à Mario, et jusqu'à la fin des représentations, la scène de serrer le fils du boss dans mes bras et l'embrasser en récitant ma tirade s'est parfaitement déroulée. Même mieux !
Mais, depuis, je préfère davantage les coulisses, les couill ' lisses !
Scapadal
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