Mehdi
Le moins que l'on puisse dire c'est que Mehdi est atypique. C'est un beur qui fréquente le milieu gay mais ça ce n'est pas très surprenant, il est viril, très poilu, surtout son cul et il est très passif. Je l'ai rencontré il y a cinq ou six ans. Je traînais un peu entre deux projets et j'avais rendez-vous dans un bar "gay friendly", l'Etoile Opéra avec un copain pour boire le café l'après-midi. Quelque minutes plus tard un texto : mon pote décommandait. Je n'avais pas du tout l'âme dragueuse et je n'imaginais pas du tout que j'allais finir la journée chez un mec avec, passez-moi l'expression, ma bite dans sa bouche et ailleurs. J'attendais donc ce copain devant mon expresso lorsque Mehdi entra dans le bar. Il s'installa au comptoir. Je l'avais à peine remarqué, je lisais une revue que je venais d'acheter et je l'avais croisé déjà plusieurs fois sans que nous échangions même un regard. Je commençais à fulminer intérieurement car l'ami que j'attendais était passablement en retard. Tout à coup, Mehdi s'est installé à la table voisine de la mienne et m'a lancé :
"Salut Corto Maltese !"
J'ai souri. J'étais plutôt content de la comparaison. Ca me changeait de la sempiternelle réflexion : "tu ressembles à Bertrand Cantat" qui me flatte moyennement quand même. Nous avons commencé à discuter. C'est vrai que j'avais un côté marin. On était en plein hiver, je portais un pull bleu nuit, un de mes éternels vieux 501 pourris et un caban que j'avais acheté récemment. Nous avons échangé quelques banalités sur le fait qu'il allait avoir trente ans, que je les avais déjà etc etc. Petit à petit, il s'est rapproché sur la banquette et a posé son verre sur ma table. Il a vu que je regardais ma montre et m'a demandé si j'attendais quelqu'un. Il était plutôt sympa et ça m'a étonné car j'avais toujours trouvé qu'il se la jouait un peu. Quelques minutes plus tard, mon portable a sonné et le copain que j'attendais a annulé prétextant qu'il était coincé à son boulot. Ca m'a un peu agacé mais surtout bien arrangé car me faire draguer dans un bar ne m'arrive pas souvent et Mehdi m'avait déjà tapé un petit smac sous l'oeil amusé du barman qui connaissait l'oiseau et qui devait se dire "tiens, il a envie de se faire sauter".
Au bout d'un moment, nous nous roulions des pelles, il avait sa main sur ma cuisse et moi la mienne sur sa nuque. Je me la jouais macho viril car, d'après des copains qui avaient baisé avec lui, il aimait qu'on prenne les choses en main. Il me proposa d'aller chez lui. J'acceptai. Nous sommes sortis du bar et avons sauté dans le métro. Il habitait Villeurbanne et tout près de la station de métro. Dix minutes plus tard nous arrivions chez lui. Mon caban gisait sur le sol ainsi que son blouson et nous nous embrassions d'une manière très sensuelle. Il m'a appris qu'il m'avait toujours trouvé charmant. Ca me fait rire car, à l'époque, je sortais pas mal dans le milieu gay et on me draguait relativement peu. J'ai retiré son pull. Son torse m'a étonné. Il était bien plus costaud que ce à quoi je m'attendais et il avait des poils serrés, un peu frisés. J'ai adoré son odeur. Sa peau exhalait un mélange d'un parfum que je connaissais mais que je n'arrivais pas à identifier et de sueur naissante. Je bandais dans mon jean. Il ôta mon pull et mon tee shirt d'un coup et commença à me titiller les tétons. Je défis mon ceinturon et baissai mon jean et mon slip (je me rappelle que je portais un slip Calvin Klein très classique car je ne l'ai pas remis en me rhabillant et il a traîné longtemps dans la poche de mon caban. J'ai baissé son jean. Il était nu en dessous. J'ai souri "Tu vas attraper froid !". Son sexe était bien proportionné, circoncis bien sûr (hélas) et il avait de grosses couilles. Son pubis, ses fesses et ses jambes étaient vraiment très très poilus, je n'en revenais pas mais je trouvais que ça lui allait super bien. Je l'ai sucé très fort tandis qu'il pinçait mes tétons. "Vas-y n'hésite pas j'adore ça." Nous bandions comme des dingues.
Nous avons quitté nos baskets, nous sommes débarrassés de nos jeans qui étaient aux chevilles et nous sommes retrouvés nus comme des vers dans son salon avec nos chaussettes blanches aux pieds. J'ai adoré. Je me suis assis sur le canapé. Je ne sais pas comment mais il s'est retrouvé à quatre pattes, me branlant d'une main et léchant mes jambes de l'autres. C'était génial.
Je me suis installé encore plus et je l'ai laissé s'occuper de moi. Sa langue allait et venait sur tout mon corps, s'attardant sur ma queue. Il bandait encore plus dur que moi. Je l'ai relevé, jeté sur le canapé et je l'ai embrassé longuement. Il a mouillé mes doigts avec sa salive. J'ai compris qu'il voulait que je m'occupe de son cul. Je l'ai fait mettre à quatre pattes par terre et l'ai obligé à se cambrer. Il me regardait en souriant. Il avait un piercing sous les couilles j'ai tiré doucement dessus. Sa tête est venue se poser sur ma basket qui traînait là. Je ne sais pas si c'était une coïncidence ou si ce genre de trip l'excitait mais j'ai bien aimé. J'ai rentré un doigt, un autre. Il gémissait, râlait de manière très virile. C'était super. "Y'a des capotes dans le petit tiroir." dit-il en m'indiquant un meuble. Je me levai, attrapais deux ou trois capotes, un sachet de gel et je commençais à en inonder son trou. Mes doigts entraient profondément en lui. Son cul, poilu comme tout était dilaté. Je ne lui ai pas bouffé car je déteste l'odeur du gel mais j'en avais envie. Il a déchiré l'emballage d'une capote et l'a enfilé sur mon sexe avec sa bouche. C'était super sensuel. Je bandais comme un malade. Je suis entré d'un coup en lui. Il a gémi mais sans plus. "Vas-y !". Il ne faut pas me le dire deux fois. Je l'ai fait cambrer en posant ma main sur ses reins et j'ai commencé à le pilonner fort. Il grognait. "Ouai !" "Vas-y !". Je le tenais par les hanches et j'allais et venais. J'étais un peu au dessus de lui et je ressentais tous les soubresauts de son corps à chaque coup de bite. Sur le bas de son dos, un signe tribal tatoué se mêlait à ses poils. Ses fesses étaient vraiment très rondes et très très poilues. Je crois que c'était les fesses les plus poilues que j'avais vues jusque-là ! Bon peut-être pas mais pas loin. Tout d'un coup il a commencé à ce branler et a éjaculé sur le sol. J'ai voulu me retirer pour ne pas lui faire mal car personnellement, je n'aime pas quand je suis passif et que le mec!
reste en moi quand l'excitation est retombée mais il m'en a empêché. "Continue". Pendant bien une minute ou deux je l'a pilonné à nouveau puis je me suis retiré et j'ai joui sur son dos et ses fesses après avoir retiré la capote. J'avais vraiment beaucoup éjaculé.
Il s'est relevé. Entre son sperme qui avait collé sur son torse quand il était tombé à plat ventre et le mien sur son dos, il était bien humide. "T'as aimé ?" "Oh ouais génial !". "A refaire alors." J'ai ri et dit que que pour moi c'était sans soucis. Il s'est levé et s'est essuyé avec une serviette qui traînait sur une pile de linge propre qui n'avait pas été rangé. Je me suis rhabillé. Nous avons échangé nos numéros de portables. Nous nous sommes embrassés. Nous avons baisé quelques fois par la suite pendant les années qui ont suivi mais de manière très sporadique et j'ai commencé à sortir avec S. Je lui ai dit que j'étais amoureux et fidèle, il n'a pas insisté mais quand je le croise et que le contexte s'y prête il vient toujours me faire la bise. Je l'ai croisé hier.
Stanlyon
stanloeb@yahoo.fr
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