Jean-Claude
1994, j'ai vingt ans et franchement c'est plutôt une bonne année : je vis à Saint-Germain-des-Prés (mon appart est petit mais le quartier génial), j'ai intégré une école prestigieuse avec des profs passionnants, je commence à travailler en parallèle je suis un vrai chat de gouttière et j'ai une vie sexuelle totalement débridée. C'est donc dans un sauna parisien, le Mykonos, à Pigalle que j'ai rencontré Jean-Claude. Il dépassé la quarantaine, il est uniquement actif et a un comportement de mâle dominant qui me convient bien à ce moment de ma vie. C'est un bear, un vrai... peut-être l'un de mes premiers. Il est barbu, costaud, bien monté et poilu de partout. Nous nous voyons assez régulièrement quand nous avons envie de baiser. Je dois avouer que je suis assez attaché à lui et il s'en est bien rendu compte.
Un samedi du mois de mars ou avril, je ne me souviens plus précisément, j'ai travaillé et je termine vers 22 h 30. Je dois dire que je n'ai qu'une envie, rentrer par le métro et me pieuter. J'ai à peine mis un pied chez moi que le téléphone sonne :
"Salut, c'est Jean-Claude. Je savais que tu bossais mais j'ai envie. Tu veux venir chez moi ?"
Il est plus de 23 heures 30 et il habite près des Champs Elysées. J'ai tout d'abord envie de lui répondre que je suis fatigué et de lui proposer de nous voir le lendemain mais je me dis que je vais le vexer et qu'il ne m'appellera plus. Bon gré, mal gré, je me rhabille (je viens de prendre une douche). Je sors donc vêtu d'un blouson et d'un survet Adidas bleu particulièrement ringard. A 20 ans, j'avais déjà l'air assez viril même si je n'étais sans doute pas aussi poilu qu'aujourd'hui (je ne m'en souviens plus trop) donc je suppose que j'étais plutôt pas mal habillé comme ça. A 20 ans, même si on n'est pas super canon, on est toujours assez craquant. J'étais très dans la séduction avec Jean-Claude. J'avais envie de l'attirer autant que lui m'attirait.
J'arrive devant chez lui, je sonne à l'interphone, il m'ouvre. Je monte dans l'ascenseur. Il m'attends, en calbut, porte ouverte. J'entre et il m'embrasse distraitement. Je me rends compte qu'il a préparé un petit quelque chose à manger. Je n'ai pas dîné comme souvent quand je travaille et l'intention me touche. Nous buvons une bière, rigolons en parlant de sexe et en mangeant des pâtes il me semble. Je me dis qu'il n'a pas tant envie que ça et je suis presque déçu. Je me lève et je l'embrasse en essayant de susciter une réaction. Il me repousse gentiment en me disant que son envie est passée mais qu'il aimerait bien que je passe la nuit avec lui. Je me sens un peu vexé et très déstabilisé. Nous nous brossons les dents comme un couple et je ne tarde pas à m'endormir dans ses bras. La sensation est inhabituelle pour moi à cette époque mais très agréable. Je me sens important malgré tout.
Le lendemain matin, j'ouvre les yeux et je le vois couché près de moi. Sa présence et son corps sont sensuels mais je n'ose pas le toucher. J'ai peur qu'il n'ait pas envie en se réveillant. Je me lève sans doute pour boire un verre d'eau et aller aux toilettes puis je reviens sans bruit me coucher près de lui. Je ne sais pas s'il dort où s'il me tourne simplement le dos. Il a des fesses très rondes et poilus et un dos puissant. J'ai envie de lui. J'ai envie d'être super passif avec lui et de faire tout ce qu'il me demande. Je me rendors, couché sur le ventre. Quelques temps plus tard, je suis éveillé par sa main qui frôle mon dos. Il est en train de caresser ma nuque et ses doigts descendent le long de mon corps, sur mes fesses, mes cuisses. Il est au dessus de moi. Je sens sa langue dans mon oreille et le long de ma nuque. J'essaye de me redresser pour l'embrasser mais il m'en empêche. "Tu es à moi aujourd'hui. Tu fais ce que je veux. Je te fais ce que je veux." Je cède sans aucun problème. J'en ai envie. Je me sens comme pris en main. Il se met derrière moi, écarte mes fesses et mes cuisses et commence à titiller mon trou. Il est vraiment doué, je râle et je me laisse faire. Je ne maîtrise rien. Quand je suis passif, j'adore cette sensation. Il me domine totalement. Mon trou s'ouvre facilement et sa langue parcourt mon dos me rendant dingue. Je me colle contre lui. Je sens un froid contre mon trou, il est en train d'entrer son doigt légèrement avec du gel. Il n'y a eu aucun préliminaire de mon côté, je ne l'ai ni sucé ni caressé. Il déchire l'emballage d'une capote. "Tu vas en prendre plein le cul." Franchement, j'ai envie.
Il me redresse légèrement et je me retrouve à quatre pattes devant lui. Son gland est entré sans soucis. Je suis totalement décontracté. Très vite sa bite est complètement en moi et je sens ses couilles contre les miennes. J'adore cette sensation. J'aime son odeur, sa force. Il me tient par les hanches et me donne de grands coups de reins très espacés. Il me transperce littéralement. Je plonge la tête sur le lit pour ne pas crier mais je n'arrive pas à m'empêcher de gémir. Je vois son visage dans le miroir d'une armorie 1930 qui est en face du lit. Il aime ça manifestement. Il va plus vite, je gémis de plus en plus. Il se retire d'un coup et me retourne sur le dos. J'ai une jambe sur son épaule, l'autre enroulée autour de sa hanche. Il rentre d'un coup en me tenant solidement dans ses bras. Je bande comme un malade. Il me pilonne franchement en m'embrassant pour m'empêcher de crier. Il m'empêche de me branler. Il jouit dans la capote en criant assez fort puis s'écroule sur moi, son sexe raide encore en moi.
Lentement, il se retire et commence à masser l'intérieur de mon cul avec son doigt. J'éjacule très rapidement. Il me regarde et m'embrasse sur le nez. "T'es trop mignon". Je réponds "Tu me plais vraiment". Il se met à rire aux éclats. "Qu'est-ce qu'un petit minot comme toi peut bien me trouver à part la taille de ma bite ?". "Je ne sais pas, tu me plais." "Allez, gars, file sous la douche, je te rejoins." Je m'exécute. Je sais où sont les choses, je suis déjà venu deux ou trois fois. Il me rejoint et me baise à nouveau sous la douche. C'est plus doux, moins animal, il m'embrasse et éjacule à nouveau dans la capote et moi dans la douche. Lorsque nous sortons je remarque qu'il a mis la table du petit déj. Il y a plein de choses. Le monsieur avait prévu le coup. En buvant du thé et en mangeant des tartines, je me dis qu'il me plait décidément beaucoup. A l'époque, je ne connaissais pas encore S. du tout et mon esprit n'était pas plein de lui. Peut-être que Jean-Claude était mon premier amour. Ce qui est sûr, c'est que c'est sa façon de baiser qui m'a influencé lorsque je suis devenu plutôt actif.
Jean-Claude et moi nous sommes perdus de vue assez rapidement après cet épisode. J'ai entendu dire qu'il avait rencontré quelqu'un par un de ses copains que je connaissais vaguement. Ca m'a fait un peu de peine mais à vingt ans, un mec chasse l'autre et je n'y ai plus pensé. Quelques années plus tard, je l'ai rencontré au "Bear's Den" et nous avons rebaisé comme si de rien n'était.
Stanlyon
stanloeb@yahoo.fr
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