Vacances d’été dans le Massif Central avec mon mec. On a mal choisi notre journée pour aller faire une randonnée car c’est grosse chaleur. Peu importe, on prend le bus pour se rendre dans un bled d’où commence notre itinéraire de 4 heures et demie. Le paysage est superbe, il fait beau, on a chaud, on porte shorts, t-shirts et chapeaux pour pas cramer. Mais dès qu’on est à l’ombre on se met torse nu histoire de s’aérer ne serait-ce que 10 minutes. Fin de la randonnée vers les 17 heures, on retourne à l’arrêt du bus pour attendre le 17 heures 13. La chaleur s’est un peu apaisée, il y a un peu d’air, on attend le bus torse nu en profitant de cette faible brise qui caresse la peau. Bras levés, je sens l’air qui agite mes poils sous les aisselles, sur les jambes, sur le haut du torse.
17 heures 15, 17 heures 20, 17 heures 30 : on se rend à l’évidence, le bus est passé super en avance et on l’a raté, ou bien il est annulé, en tout cas, il ne passera pas ; il faut rentrer en stop. Mon mec a horreur de faire du stop, mais moi j’aime bien la part de hasard, l’attente sans savoir quand quelqu’un va s’arrêter. On est sur une route passante en fin d’après-midi, des gens rentrent chez eux, je ne me fais pas trop de souci et le rassure : on va bien trouver une voiture. Pour ne pas effrayer les conducteurs, on se rhabille. On est quand même peu crasseux avec nos godasses et nos shorts de randonnée pleins de poussière, mais au moins après avoir remis nos t-shirts on est décents. Les voitures passent sans s’arrêter, certains nous font des sourires navrés mais ils sont déjà 5 et la voiture est pleine… et puis une voiture ralentit et s’arrête, on s’approche et le mec nous dit de monter.
La première chose qu’on remarque, c’est pas que sa voiture est en bordel, mais c’est que le mec est torse nu et qu’il est magnifique. On monte sans tarder, mon mec derrière, moi devant. On remercie le conducteur, on commence à discuter un peu, « quand même il fait chaud », etc. Alors je dis au mec « vu votre tenue, je pense que ça vous choquera pas si je me mets torse nu ? » Il me dit que pas du tout, quand il fait chaud comme ça, y a pas de raison, et puis on est entre hommes. J’avoue que ce discours me fait un peu d’effet, « on est entre hommes » c’est un truc à la fois qui m’énerve et qui m’excite. Mon mec est un peu plus timide, mais au bout de quelques minutes il finit par se mettre lui aussi torse nu et le conducteur lui lance un sourire dans le rétroviseur en lui disant « ah, quand même ».
On échange les prénoms et on passe au « tu ». Pourtant on est deux quadras bien avancés et il a à peine 25 ans, mais le stop, la chaleur, être tous les trois torse nu, ça crée une familiarité. Le mec s’appelle Mehdi. Je lui dis qu’à le voir, on croirait pas qu’il est d’origine maghrébine. « Ma mère est d’origine algérienne, mon père d’origine française » précise-t-il. J’en profite pour contempler son torse et le complimenter sur son magnifique bronzage : « le bronzage, c’est tes origines algériennes alors ? » Il me dit que oui, sans doute en partie, mais c’est aussi que quand il fait ce temps, il passe ses journées torse nu ! « Là, par exemple, ça fait trois jours que j’ai pas mis un t-shirt ». Je dois dire que l’idée que le mec passe sa vie torse poil m’excite pas mal, alors je poursuis sur le sujet, je fais remarquer que c’est bien, ça fait des économies de lessive, c’est bon pour l’environnement. Je lui demande quel est son job, il bosse dans une base de loisirs au bord de la rivière, donc torse nu, c’est presque la tenue de rigueur.
On rigole et je n’arrête pas de dévorer du regard son torse nu et bronzé. Il est musclé comme tout, une musculature fine, féline. Sa peau est d’une couleur profonde, cuivrée mais sans la rougeur, brune mais sans être sombre. Il a un bronzage lumineux, sa peau luit sur les rondeurs des épaules, des avant-bras, des pectoraux, et c’est accentué par la sueur qui affleure. Il porte un short souple d’où s’échappent des cuisses musclées, bien poilues et beaucoup plus puissantes que le haut du corps. Son torse est couvert de poils qui soulignent les contours et le galbe de ses muscles ; des poils châtains duveteux qui prennent des reflets d’or au soleil sur les bras, les épaules et le ventre, et qui s’allongent, durcissent et s’assombrissent sur les avant-bras et les pectoraux. Il a comme une touffe au creux du plexus qui va en s’évasant et en s’amenuisant sur les côtés et le haut des pectoraux, qui lui caresse la clavicule et les tétons. Il porte une fine chaine en or qui souligne son bronzage et joue avec les poils du haut du torse. Je suis tellement absorbé par ma contemplation que je ne me rends même pas compte que je bande ; ça se voit sans doute un peu, mais ma queue est calée le long de ma cuisse sous le short. Le truc c’est que je suis un mec qui mouille beaucoup, mais comme je porte un caleçon, c’est lui qui absorbe.
Mehdi surprend mon regard, mais on continue à parler de tout et de rien. Mon mec lui dit « désolés, on a marché plus de 4 heures en plein soleil alors on est crasseux et on pue la sueur ». Mehdi rigole, je fais remarquer que lui a l’air tout propre. « C’est que je me suis baigné dans la rivière juste avant de quitter la base de loisirs. Mais en été, de toute façon, je me savonne jamais sous la douche, ça sert à rien, de toute façon on transpire, ça agresse la peau et ça pollue ». Je ne peux m’empêcher de faire remarquer qu’en effet il a une peau superbe ; je rougis instantanément, mais il sourit sans rien dire. Bref, ça commence à chauffer dans l’habitacle, je sue de plus belle malgré les fenêtres ouvertes et le courant d’air, et ma transpiration commence à prendre cette odeur un peu aigre de fin d’après-midi qui s’intensifie quand je suis excité. Sur le siège arrière, mon mec dévore lui aussi Mehdi de trois-quarts. Pourtant il préfère les mecs plus charpentés ou plus râblés comme moi. C’est pas que je sois un musclor, mais je fais 8 kilos de plus que lui pour 8 centimètres de moins, j’ai les cuisses et le buste assez développés. Et surtout mon mec aime les hommes plus poilus que Mehdi : moi j’en ai sur tout le haut du torse, genre poils frisés un peu longs qui s’agitent au vent et dessinent des trainées sous la douche ; et j’ai les jambes assez poilues aussi. Je commence même à avoir des poils sur le haut des épaules et dans le dos, sur les côtés, mon mec aime bien ça, ça tombe bien.
Tout bascule au stop. Il y a 2 voitures arrêtées avant nous. On attend. On ne dit rien. Je regarde Mehdi, il regarde mon mec dans le rétroviseur, je me retourne pour regarder mon mec, on se sourit, quand je me retourne de nouveau, Mehdi regarde de nouveau la voiture de devant, je regarde Mehdi, il tourne la tête vers moi, nos regards se croisent, il plonge son regard dans le mien, je remarque qu’il a de magnifiques yeux verts pailletés d’or, il ouvre la bouche pour s’apprêter à parler, je me penche vers lui et je l’embrasse. Mon mec lui pose une main sur l’épaule et commence à la lui caresser. On arrête de s’embrasser, Mehdi demande « vous êtes pédés ? Vous êtes ensemble ? » On lui dit que oui, depuis 20 ans, il sourit. Je lui passe le bras autour du cou, il me pose la main sur la cuisse. Il nous propose d’aller au bord de la rivière dans un coin tranquille qu’il connait. Pas de problème, on est en vacances et on n’a pas de rendez-vous !
Mehdi gare la voiture, on descend par un sentier escarpé au bord de la rivière. « Vous voulez vous baigner ? » J’aurais bien baisé avant, mais on dit que oui, bien sûr. Alors Mehdi tombe le short, ce petit salaud ne porte pas de sous-vêtement, zob à l’air il nous demande ce qu’on fiche. On se désape et nous voilà tous trois à poil dans l’eau, on joue comme des gamins, on nage, on plonge, on s’attrape. On s’embrasse aussi, on se pelote les fesses, on se passe la main dans la raie du cul, on se serre dans les bras et on s’embrasse encore. Au bout d’un moment, on va sur la berge, Mehdi n’a qu’une serviette, alors on se sèche comme on peut à tour de rôle, je m’étends sur l’herbe, je fais signe à Mehdi et à mon mec de me rejoindre. Grosses étreinte à trois, les muscles de Mehdi glissent et jouent sous mes doigts, comme un reptile, comme un félin, il est ferme, nerveux et doux. C’est mon mec qui est au milieu et qui nous embrasse à tour de rôle, Mehdi le caresse, lui passe la main partout sur le torse, les cuisses, dans la raie du cul. Moi je les caresse tous les deux, ils sont beaux, nus, la peau luisante dans la lumière de fin d’après-midi, la queue bandée. Mehdi a un zob majestueux, encore plus sombre que son torse, planté dans une touffe de poils noirs et bouclés, raide et légèrement galbé, le gland encore recouvert d’un prépuce qui a l’air tout fin. Ma queue à moi bande à fond et laisse couler un filet de mouille.
Alors mon mec prend en bouche la queue de Mehdi pendant qu’il m’embrasse et me pétrit le dard. Puis Mehdi me suce pendant que mon mec lui bouffe le cul. J’embrasse mon mec pendant que Mehdi le suce et que je lui caresse les poils du torse. Je suce Mehdi pendant qu’il suce mon mec. Sa queue palpite sous ma langue, je donne des coups de langue sur son gland et il geint. Mehdi sort une capote et lance un air interrogateur, mon mec la lui met et se penche pour qu’il le baise. Mehdi est tendu par l’effort et la concentration, tous les muscles de son torse sont bandés pendant qu’il commence à pénétrer mon mec, je les caresse tous les deux en m’attardant sur les tétons à la fois plats et charnus qui ornent le torse de Mehdi. Quand il est bien à fond dans le cul de mon mec, Mehdi me cramponne le pieu et commence à me branler au rythme où il bourre mon mec. La mouille de ma queue inonde la main de Mehdi, ça glisse merveilleusement, mon mec m’embrasse tandis que Mehdi lui pilonne doucement mais fermement le cul. Mehdi commence à exhaler une merveilleuse odeur de sueur de petit mec en rut, des gouttes de transpiration ruissellent le long de ses flancs, se mêlent aux poils duveteux de son torse, épousent les contours de ses muscles fermes et saillants. Je branle mon mec pendant que Mehdi continue à m’empoigner le zob. Mehdi geint et lâche son jus dans le cul de mon mec, mon mec pousse un cri et me gicle quatre jets de foutre dans la main, je pose la tête au creux de l’épaule de Mehdi qui finit de me traire et je lui jouis tout un flot de sperme dans la main en humant l’odeur douce et grillée de la peau de son cou. On est restés une bonne heure allongés les uns contre les autres, à se caresser, discuter, rire et s’embrasser. Au bout d’une heure, on a de nouveau baisé tendrement et Mehdi nous a ramenés en ville.
Gill
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