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Abdou

J'ai lu, dans divers magazines pourtant dits sérieux, que 6 % des hommes étaient capables d'éjaculer jusqu'à dix fois et plus dans la journée... En lisant ces articles avec un scepticisme féroce farci d'une grosse jalousie, j'apprends que ces mâles disposent de vésicules séminales surdimensionnées et que leur temps de latence entre deux éjaculations est très très court.

Moi qui étais si fier de pouvoir décharger à deux reprises avec un intervalle de repos de vingt minutes et de pouvoir encore tirer un troisième coup (quasi à blanc) quelques heures plus tard, si j'étais vraiment excité... j'avais l'air de quoi, maintenant ?
Hargneux, j'ai foutu ces putains de magazines à la poubelle et je suis passé à autre chose.

J'aime Paris, mais à dose homéopathique. Lors d'un séjour dans notre belle capitale qui se prend parfois pour le centre de l'Univers, je rencontre Abdou.
La rencontre a lieu tout bêtement dans les jardins des Tuileries. Je suis assis sur un banc, goûtant un maigre rayon de soleil quand s'approche un jeune noir vêtu comme un milord.

Très viril malgré son élégance un peu excessive. Il n'a pas plus de 25 ans.
Il me fait le coup classique du feu pour sa cigarette et s'assied à coté de moi. La conversation s'engage spontanément. Il est aussi grand que moi mais très mince. Il a un long cou musclé, un profil de guerrier et de longs yeux de gazelle, un peu rêveurs mais perçants.
Il est chaussé de souliers de grande marque.

Je l'invite à prendre un verre. Il a une conversation intéressante et de superbes mains, grandes, racées et vigoureuses. Il me suit à mon hôtel tout proche.
Je dois puer le jeune provincial friqué à un kilomètre à la ronde. Encore que, pour moi, il n'y a rien de plus province que le Parisien moyen. Ne me demandez pas pourquoi sinon vous allez vous en prendre plein les naseaux !

En costume, il me semblait filiforme mais au déballage je découvre des épaules immenses, élégamment découplées et un torse magnifique. Ses jambes sont longues et galbées. Sa peau sent la vanille et sous cette peau brune cuivrée parfaite, roulent des muscles longs et durs.

Il est monté d'une telle façon qu'il ne peut porter que des caleçons pour pouvoir glisser son immense queue le long de sa cuisse. Il a des fesses comme des petites pommes mais dans notre contrat, il est bien spécifié que si j'ai le droit absolu de le pomper jusqu'à la dernière goutte, il n'est pas question que je l'encule.

Monté comme un cheval, je suis un " actif ". Mais... je ne déteste pas bouffer de la queue et faire cracher la grosse bite d'un mec qui me plaît façon torride.

Nous avons donc commencé par la queue. Je ne dispose pas d'assez d'adjectifs pour vous décrire le membre de ce garçon !!! Essayons titanesque ? Mais le mot reste un peu faible...

Ce jeune taureau a certainement dû envoyer une multitude de téméraires aux urgences avec le trou transformé en bouche de métro.

N'étant pas de nature suicidaire, il n'est abso-lu-ment pas question, pour moi de me faire visiter par cet engin. Autre dilemme ; à moins d'avoir la ganache du regretté Fernandel, il est impossible d'avaler la queue d'Abdou sans se fracasser la mâchoire.

Bref ! Je me résigne, et me voilà, astiquant à deux mains, un monstre qui se met à cracher du foutre avec autant d'énergie qu'un geyser islandais. Une apothéose !

Cette abondance de foutre blanc sur cette peau sombre est un spectacle torride.
Ce superbe descendant de lutteurs sénégalais a joui en poussant simplement un long soupir sourd qui semble sortir du plus profond de ses poumons. Il considère son sperme avec indifférence et me le donne avec un gentil sourire qui découvre des dents d'une blancheur fulgurante.

Selon les critères européens, je suis très bien monté. Mais je fais pâle figure à coté d'Abdou. Il me suce cependant en me disant qu'il n'a pas souvent l'occasion de rencontrer un blanc aussi bien équipé. Flatté, je dois cependant interrompre ses expertes manipulations qui me font grimper aux rideaux. Je veux garder toutes mes munitions vu que je ne dispose certainement pas d'un armement tel que le sien.

C'est-à-dire d'une mitrailleuse lourde chargée jusqu'à la gueule !

Ses pectoraux et ses abdominaux sont très bien définis et compacts. Ce mec est un costaud, sans nul doute. Il m'offre ses aréoles à sucer et à mordre en cabrant le torse tandis que ma main joue (durement) avec ses (très) grosses boules.

Ce n'est pas un passif du genre à attendre que les choses se passent. C'est un actif qui sait s'adapter aux goûts de son client. Il participe à mon astiquage en ondulant des reins et me distribue de vigoureuses caresses qui m'excitent toujours davantage.

Traire un gaillard pareil n'est pas une mince affaire. Même pour un virtuose du handjob...

Pour varier mon laborieux plaisir, j'obtiens tout de même d'Abdou la permission d'introduire un, deux... trois... quatre doigts dans son trou élastique...
Histoire de lui faire un toucher prostatique. Il a une grosse prostate bien dilatée et dure.
Ce mec semble éjaculer à la commande et son stock de foutre semble inépuisable.

À la seconde gerbe de jus, des crampes dans les bras, je m'écroule sur mon oreiller.

- C'est tout ? Me questionne-t-il de sa voix grave et chantante.

Je gargouille que je n'en peux plus et qu'il peut considérer qu'il a rempli son contrat et que nous sommes quittes. Je ne veux tout de même pas me retrouver avec les deux bras en écharpe pendant une semaine ! Mais cette citerne à foutre n'est pas d'accord :

- Ça ne marche pas comme ça, man. Tu m'as payé pour quatre éjaculations, alors tu les auras. C'est ma réputation qui est en jeu. Si tu es fatigué, je vais finir le travail pour toi. Reste couché et regarde. Dit-il en se mettant debout face au lit.

- Attends Abdou, allons plutôt dans la salle de bain. Ça va te plaire.

Il me suit dans la salle de bain. J'actionne le rhéostat pour obtenir une lumière tamisée, Je place le grand garçon devant le grand miroir mural. Il se voit en pied et s'astique lentement la queue en observant mes préparatifs dans le reflet.

Je m'assieds sur un tabouret laqué que je tire derrière lui, un peu à sa gauche. J'enduis ma main droite de gel, puis je l'introduis doucement mais énergiquement... deux... quatre... cinq doigts dans sa rosette... puis la main... puis le poing jusqu'au poignet. Je le fiste solidement.

Jambes écartées, les mains appuyées au miroir, l'encolure ployée, il m'avait vu faire et savait bien où je voulais en venir. Il n'avait pas protesté. Il avait juste serré les mâchoires en expirant longuement. Son corps avait tressailli tout entier quand j'avais tourné et retourné mon poing dans son rectum chaud et vide. Abdou s'était préparé au pire. Tant mieux.

- Holà, man ! Qu'est-ce que tu fais ? Questionne mon superbe manchon vivant en grimaçant quand même un peu.

- Je fais que je te fous mon poing dans le cul, man. Arrose-moi cette putain de glace avec ton jus de mec encore deux fois... avec mon poing dans le cul, bien entendu, et je te fais une rallonge de cinq cents euros. OK, man ?

- OK, ça marche comme ça, man. Mais si tu veux, je peux t'en tirer encore plus... même à blanc. Me répondit-il en gonflant d'air frais son vaste thorax.

- Deux fois, ça suffira pour l'instant... vas-y ! Montre moi ce que tu sais faire.

- Ça marche comme ça. Boxe-moi dedans et je te fais ton feu d'artifice, man.

J'ai boxé à m'en faire mal au bras... et ce fut un feu d'artifice grand standing.
Quand j'y pense !!!

Je revois encore ce grand corps dont la couleur sépia se striait de reflets bronze.
Ce corps aux lignes félines, cambré face à son reflet, jambes écartées. Ce corps aux longs membres élégants et musculeux. Un corps d'une intemporelle beauté.

D'une main, Abdou se masturbe d'une manière savante et inflexible et de son autre main se malaxe les couilles sans ménagement. Ses testicules, gros et durs, roulent entre ses doigts.
Par deux fois il fait cracher son monstre et par deux fois il éclabousse le miroir qui dégouline de sperme jusqu'au sol. Par deux fois, ses sphincters contractés par un violent orgasme, broient mon poignet. C'est fantastique.

- C'est bon comme ça, man ? Me demande-t-il en laissant retomber ses bras le
long de son corps... et en soufflant comme un sprinter en fin de course.

Je suis comblé mais je bande comme un âne frustré et c'est à contrecoeur que je le libère de ma main. Étonnement, il ne se rhabille pas pour se tirer vite fait, argent empoché.
Non, il reste avec moi, et avec la souplesse d'une panthère noire, se couche à plat ventre sur le lit avec un grand soupir. J'ouvre le réfrigérateur du bar pour lui proposer une boisson.

Il boit son Schweppes, toujours à plat ventre, appuyé sur les coudes. Après avoir reposé sa canette vide, il gifle sa petite fesse dure comme pour la punir en me disant :

- Tu n'as pas joui, man. Ce n'est pas bon pour la santé.
Faut pas rester comme ça. Vas-y, prends mon cul... pour toi, c'est cadeau.

Les oreilles bourdonnantes, j'enfourche ses longues cuisses et je masse son dos en V.
Je fais glisser mes mains jusqu'à ses reins si minces et si joliment cambrés.
Ses muscles lombaires sont durs comme du bois. Il ronronne comme un chat tandis que je délasse ses muscles dorsaux. Je prends mon temps, car pour moi c'est une volupté totale que de caresser le corps d'un homme qui s'offre ainsi.

J'enfile une capote XXL après lui avoir profondément oint le cul de gel. Abdou ne bronche pas, il semble même dormir. En appui sur mes deux mains, je survole le large dos ambré, en caressant de mon gland impatient la raie des fesses détendues.

Abdou accepte ma pénétration en retenant sa respiration. Pour m'aider, il saisit ses fessiers pour les écarter et m'offrir une belle rosette étoilée.
Quand mon pylône glisse dans son fourreau tiède et doux, je frissonne tant que c'est bon.

Je n'en finis pas de faire coulisser ma queue dans son trou assoupli. J'ai l'impression qu'elle fait un mètre de long. Ses redoutables sphincters me laissent passer pour ensuite se resserrer gentiment autour de mon sexe. Cet homme n'a pas menti, il me fait un cadeau.
Je voudrais rester ainsi une éternité.
Puis je passe aux choses sérieuses en bombardant force crescendo le fion qui se contracte.

Tandis que ma queue s'active joyeusement dans de solides sphincters qui pulsent de plus en plus fortement, je pose cette question fort indiscrète de la part du gentleman que je suis :

- Tu te fais souvent baiser, Abdou ?

- No, man. Seulement par les bons clients comme toi... c'est rare. Mais mon cousin me rode le cul toutes les semaines pour qu'il reste souple... c'est lui qui me fait aussi les lavements... avant la drague.

- Ton cousin ?

- Ouais, c'est mon coach, il est bien mieux monté que moi... Il veut que je garde la forme pour me préparer... à toutes les situations..

Damned !!! Si le cousin d'Abdou est " bien mieux monté " que lui, il faut vite fait le mettre en cage, celui-là !! Pas possible de laisser circuler librement un tel danger public !! Alerte !!!
Décidément, ces africains nous surpassent... nous les blancs.
De quoi avons-nous l'air avec notre zizi ? Je vous le demande !
Ce n'est pas juste !!! Je proteste... je m'insurge !!!

Nous savons aujourd'hui que l'Humanité a pris naissance dans la corne africaine pour ensuite descendre sur le continent européen.
Mais quelle idée à la con ils ont eu mes très lointains ancêtres de déménager ??!
S'ils étaient restés, bien pénards, en Afrique, j'aurais aujourd'hui la queue d'Abdou !
Vite ! Indiquez-moi où se trouve le bureau des réclamations !!!?

- Il doit te faire mal, non ? Ai-je vicieusement murmuré dans sa petite oreille ciselée comme un coquillage.

- Ouais, je dérouille souvent, il est vraiment trop gros... Mais il faut ce qu'il faut... Je suis obligé... mrr... d'être toujours au top... mmrr... de ma forme. Répond mon sombre partenaire avant de m'accorder quelques petits gémissements rauques.

Joue-t-il la comédie ou bien ai-je trouvé (par hasard) le plein milieu de son point P ?
Toujours est-il que je prends un immense plaisir à lui pilonner encore plus fort le cul en me régalant du spectacle inoubliable de ses dorsaux ondulants.
La tête plongée dans l'oreiller et les poings serrés, il me dit soudain, d'une voix cassée :

- Compliment man, tu es bon, pour un blanc,... Tu es plus gros et plus dur que je le croyais... et plus long aussi !... wow !... mmrrum...

Éperonné par ce compliment formulé par un expert en la matière, j'active la cadence en approfondissant davantage mes coups de boutoir. Mon gland, tout content, a retrouvé l'héroïque prostate d'Abdoul et lui fait sa fête. Mea culpa, je reconnais que je deviens un peu méchant. La voix étouffée par l'oreiller, le garçon noir apprécie à sa manière :

- Bordel !... tu me défonces pire que mon cousin, man !!... c'est pas vrai ça !!!
- Et gratos de surcroît !! Que je rajoute. (Je suis un mufle)

Tandis que le jeune mec rugit dans son oreiller, j'ai l'un des orgasmes les plus convulsifs de ma carrière de baiseur de mecs. Je me redresse au-dessus du statuaire corps brun et je le retourne brusquement. Un petit sourire incrédule ourle les lèvres pulpeuses d'Abdou quand il me demande :

- Wouah ! Comment tu as fait ça, man ? Tu m'as crashé direct ! Troué total !

- Je n'en sais foutrement rien, Abdou... Tu n'aurais pas encore un peu de jus à me donner ? Je voudrais le goûter chaud. Que je réponds, essoufflé.

Avec un profond soupir résigné et en laissant son corps s'amollir, Abdou se livre encore une fois à moi, bras en croix et jambes écartées, en murmurant que je suis insatiable mais qu'il m'en donnera pour mon argent. Foi d'Abdou !

Au risque énorme de me décrocher la mâchoire, j'engloutis son gland baveux et je le pompe comme un dingue. La tête rejetée en arrière le garçon tend son corps qui s'arque. Somptueux.
J'ai en bouche un gros fruit bien ferme que je croquerai très volontiers.

De sa voix profonde et modulée, il feule :

- Vas-y Eric, prends... c'est pour toi... le fond du fond, c'est toujours le meilleur.

C'est la première fois qu'il m'appelle par mon prénom, et cela me fait chaud au coeur.

C'est bien vrai que c'est le meilleur... le goût de ces ultimes gouttes de sperme brûlant qui vient du tréfonds de son corps fourbu et qu'il me donne pourtant si vaillamment en poussant - cette fois-ci - un rugissement douloureux qu'il ne parvient pas à étouffer.

Je lape en ronronnant la sueur qui ruisselle sur son torse pantelant.

À chacun de mes séjours parisiens, je revois Abdou.
Un jour, à ma question directe, il a répondu direct :

- Je suis un noir comme tu es un blanc. Il n'y a plus que les vieux " White " qui disent : " Black ". Je suis un homme noir.

Il m'a aidé à me libérer de ces maudits contournements de langage, et je pense que nous sommes devenus de bons copains, en tout cas, lui, il peut compter sur moi.

Il a voulu me faire des tarifs réduits, mais j'ai catégoriquement refusé... Garde-robe oblige !
N'est-il pas le plus beau avec ses pompes de luxe et ses costards hors de prix ?

Romain

alain.romain@orange.fr

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