J’ai 42 ans sportif, célibataire, photographe d’art, bisexuel, et j’aime les imberbes. Fin aout, je parcourais le centre-ville à pied. Je m’arrêtais devant une galerie de tableaux dont l’un attirait mon regard. C’était une inspiration du tableau des baigneurs. Mais chose curieuse les personnages nus : 3 jeunes filles et 3 jeunes hommes, étaient de dos au milieu d’une nature luxuriante à proximité d’un étang.
Je restais un moment à détailler la scène troublante. En levant la tête, je vis dans la galerie un jeune homme, immobile, longiligne, vêtu d’un pantalon noir impeccable et d’une chemise noire cintrée moulant son corps d’éphèbe. Son visage lisse énigmatique avec des cheveux noirs, courts, plaqués sur le crâne, avec du gel, étaient peignés soigneusement avec une raie sur le côté. Il avait les mains derrière le dos telle une statue. Tout en regardant le tableau en vitrine, de temps en temps, je jetais un coup d’œil sur ce superbe beau gosse imperturbable.
Au bout de 10 min, de peur de me faire repérer, je quittai les lieux. Mais troublé par cette beauté, je repassais 2 fois dans le matin devant la galerie et chaque fois dans l’espoir de voir ce minet. Il se déplaçait dans le magasin avec une démarche aérienne, ses mains étaient fines et blanches, tranchant sur ses vêtements noirs. Rentré chez moi, je fantasmais sur cette icône. Dans la semaine, chaque jour, je stationnais devant la vitrine pour contempler les tableaux et apercevoir, par la même occasion, ce bellâtre toujours vêtu de noir. Il était toujours seul. Mon manège dura plusieurs semaines. Lorsqu’un jour j’arrivais devant la vitrine et vis que le beau gosse déplaçait des tableaux, nous n’étions séparés que par la vitre et je scrutais ses gestes gracieux. À un moment, il levait la tête et me fixa dans les yeux. Il avait un regard noir profond, des lèvres fines, un nez droit, un visage sans aucun poil. Il me fit un léger sourire qui me troubla. Je pris mon courage à deux mains et rentrai dans le magasin. « Bonjour monsieur “ me dit-il d’une voix grave et profonde qui ne correspondait pas au corps de ce minet. ‘ Je peux vous aider ? ’ je balbutiais que non et que je regardais seulement. Je me déplaçais doucement d’un tableau à l’autre tout en matant de temps en temps mon éphèbe. Il avait autour d’une vingtaine d’années, la pomme d’Adam proéminente, une dentition parfaite. Je m’attardais sur le tableau des baigneurs. Au bout d’un moment, je sentais sa présence derrière moi, très proche, et l’odeur de son parfum qui m’enivrait. Je tentais le tout pour le tout ‘ bleu de Chanel, je pense ’ ‘ pardon ? ’ ‘ votre parfum ! ’ il éclatât d’un rire charmant ‘ c’est la première fois qu’on me le fait ! mais oui, vous avez raison ! Vous êtes intéressé par le tableau ? Ça fait plusieurs semaines que vous le détaillez en vitrine ! ’ ‘ c’est pour ça que vous l’avez rentré ? ’ ‘ allez savoir ! Je ne suis que vendeur, mais pas peintre et la mise en valeur des pièces est une technique ! La preuve, vous avez passé la porte ’
Mon petit vendeur était superbe ‘ moi, je ne suis pas peintre, je suis photographe et les modèles du tableau sont impressionnants de beauté ’ ‘ merci » me répondit-il ’ ” comment merci ? Vous y êtes pour quelque chose ? » oui les 3 jeunes hommes en réalité, ce n’est que moi, dans des positions différentes, mais peint 3 fois » « j’avoue que c’est ce qui me troublait dans la composition. Vous êtes modèle ? » « exceptionnellement pour l’artiste peintre que je connais depuis des années » « et pour un photographe vous accepteriez ? » le silence s’installait puis le minet repris « Pour vous ? Pourquoi pas ? Quel style de photo ? » « Du nu masculin » à nouveau il rit et cela me laissa perplexe. « Je m’en doutais, a la façon que vous avez de m’observer parfois, j’avais l’impression que vous me déshabillez du regard » « vous m’aviez remarqué ? » de fil en aiguille, le dialogue s’établit et après 1 heure de discussion il acceptait un rendez-vous dans un bar après son boulot pour que je lui montre mon book de photo.
2 jours plus tard, nous nous installions côte à côte sur la banquette du bar. Pour consulter mon ordi ou j’avais mes photos, Bastien (c’était son prénom) se plaça à côté de moi. Sa cuisse était appuyée sur la mienne, de temps en temps ses mains effleuraient les miennes pour me montrer un détail sur l’écran. Je ne pouvais plus bouger, ma queue était tendue à mort. Tout à coup, il posait sa main sur ma cuisse. J’étais tétanisé ! « Belles photos, bel artiste, je suis ok pour poser pour vous, d’autant que je crois que nous avons des points communs » et doucement il glissait sa main en direction de ma bitte qu’il caressait discrètement « bel engin ! Je ne suis pas monté comme vous » j’étais estomaqué par le naturel de son attitude. Le soir même il se déshabillait devant mon objectif. Un corps longiligne sans aucun poil, une petite bitte de 17/18 entièrement rasée. Dès la fin des photos, je me précipitais sur ce morceau tendu pour lui bouffer la queue et le cul, pour déguster son sperme sucré. Ma main cherchait la rosette que je trouvais rasée aussi et qui laissa pénétrer mon index puis deux autres doigts. Son corps souple se déployait pour faire entrer mes doigts de plus en plus loin. Ma bitte de 19 trouva bientôt cette chaude et tendre gaine de chaire qui reçut ma décharge de sperme au plus profond.
Depuis, chaque mercredi vers 18 heures, nous nous retrouvons, partageons un restaurant ensemble puis la nuit dans mon lit. Câlins, tendresse, baisés, et avaleurs de sperme réciproque. Mon petit passif devint rapidement ma passion et je pense que nous allons rester ensemble plus longtemps que prévu.
Yannick
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