Mon désir d’aventures de plus en plus grand, m’entraîne sans cesse vers la recherche de nouvelles excitations.
Voici qu’un matin mon cerveau se met à élaborer une mise en scène particulièrement alléchante. Se rendre sur la plage de l’Espiguette et d’y marcher nu. Avec, au ventre, le désir de nouvelles actions pimentées. Je connais bien la plage et après avoir marché un bon quart d’heure et dépassé le premier brise-lame, je plongeais, non pas dans la mer, mais dans les dunes, avec dans ce genre d’aventure la présence d’adrénaline.
Je n’avais pas fait cent mètres et alors que j’étais encore habillé, je croise un homme nu, assez svelte. Je me retourne et constate qu’il avait eu la même idée que moi, nos regards se croisent. Je continue encore quelques pas et je m’arrête. En quelques secondes je retire mon pantalon — je n’avais pas de boxer en dessous — je quitte mon teeshirt et me voilà également nu. Ma manœuvre n’a pas échappé à l’homme qui doucement revient sur ses pas. Commence alors un repérage qui ressemble fortement aux parades amoureuses pratiquées par les pigeons. Il passe, repasse, puis s’arrête. Il me prend la bite et sans un mot commence une légère branlette. Il n’a pas besoin d’insister beaucoup, je bandais déjà dans ma tête il n’y avait plus que la bite, suive !!
Rapidement il s’agenouille et il me suce comme rarement j’ai été sucé. Sa bouche est un dessert ; la suavité incarnée ! J’ai les yeux fermés tellement c’est bon. Le voilà qui se relève et j’ai presque envie de lui en faire le reproche. Il se colle à moi, se love dans mes bras. Je devine parfaitement ce dont il a envie, mais soit il n’ose pas, soit il n’a pas encore atteint le seuil du « lâcher prise ». Je sens ses lèvres dans mon cou et ses mains sur mes seins. Puis brusquement, il me prend la tête entre ses deux mains et m’embrasse fougueusement. Je suis suffisamment chaud pour répondre à sa fougue et nous sommes emportés dans un baiser qui dure… qui dure .Nos langes se mélangent, sa bouche me suce. Je fais de même, je n’ai pas envie de quitter cette bouche, cette langue, cette salive. Pourtant il prend l’initiative d’interrompre ce baiser pour redescendre avaler ma bite. J’ai envie de trouver le gout de ma verge dans sa bouche et je l’oblige à se redresser et c’est moi cette fois qui prend l’initiative du baiser ; sa bouche à un léger gout salé qui me fait bander de plus belle. En trouvant dans sa bouche le gout de ma bite, j’ai l’impression de me faire une autofellation. Le temps s’est arrêté. Nous sommes nus, debout dans un chemin de passage, insouciant des regards qui pourraient se porter vers nous. Il n’y a plus que deux êtres qui fusionnent l’espace d’un instant et dont le baiser à un gout d’éternité.
C’est mon tour de m’agenouiller et de gouter sa bite elle est douce au toucher est ferme dans ma bouche, ma langue la travaille avec douceur alors que lentement ma main la masturbe. Il doit aimer ça, car ses mains se sont posées à nouveau de part et d’autre de mes joues et il s’active dans ma bouche comme il pourrait le faire au centre de mes fesses. J’aime ce moment où je m’abandonne totalement à ma perversité où je ne suis plus qu’esclave de mes désire. Mon partenaire doit avoir une autre envie, car il quitte ma bouche, me relève et s’attaque de nouveau à mon sexe. Comment fait-il pour varier ses registres avec autant de maestrias ? Cette fois j’ai à faire çà un véritable aspirateur il me mange sans me tirer des cris de douleurs. Il ne m’en faut pas plus pour sentir cet instant béni que l’on veut toujours retarder, mais qui finit par nous échapper. Je lui fais comprendre que je vais jouir et manifestement c’est ce qu’il recherche. Je gicle dans sa bouche. Je devrais dire il aspire mon sperme dans sa bouche, tant j’ai l’impression qu’il va le rechercher au plus profond de mes testicules. Il se redresse une nouvelle et dernière fois et me prend les lèvres notre baiser est un mélange de langues de salive et de sperme, de mon sperme que je goutte avec délice.
Ce baiser dura encore longtemps, jusqu’à ce que nos sens se calment toujours unis par la bouche. Il me donna une tape amicale sur les fesses et s’en retourna. Je mis un certain temps à retrouver mon calme. Alors ? Alors je me suis traité de tous les noms, car je l’avais laissé partir sans même lui demander son téléphone ou lui proposer de nous revoir.
Toi l’inconnu de l’Espiguette, si tu tombes par miracle sur ce texte j’aimerais te revoir pour que tu tombes sur mon sexe !!!
Eric
ericgirod34@gmail.com
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