Premier épisode | Épisode précédent
Descente
Le lundi suivant, la sonnette résonna et mon petit souteneur arriva. Je lui ouvris mais sans sourire cette fois. Il se planta dans le salon, jambes légèrement écartées et attendit. Je m'agenouillai et trouvai un slip blanc.
Suce. Jus. Départ.
Pas un mot. Pas d'allusion. Pas de sms.
Ce même rituel se répéta tous les soirs jusqu'au vendredi. Le vendredi, après s'être vidé, il prit son téléphone et appela quelqu'un. Mon téléphone sonna.
" - Montre-moi ton tel. " N'y voyant pas de gros inconvénient, je lui présentai -prudemment- l'écran.
" - Pote ? " Dit-il en me regardant.
" - Change ça par Boss. Tout de suite. "
Je m'exécutai.
Il partit.
Vingt minutes plus tard, je reçu un sms bizarre d'un numéro inconnu : " Arrive dans 10 mn. T'es en pute. Ordre de ton boss. ".
Je me dis qu'il s'agissait d'une mauvaise blague de mon " boss " justement et choisis simplement d'ignorer le message : il n'était jamais venu se vider deux fois dans la même soirée.
Dix minutes passèrent : sonnette.
J'ignorai une fois, mais ça recommença et insista. Je ne bougeai pas : la porte d'en bas était fermée. Quelques instants plus tard, ça sonna de nouveau, mais directement à ma porte cette fois. N'ayant pas de judas, je fis le mort. Mais là on commença à tambouriner à porte.
" Fait chier ! " Pensais-je en commençant à flipper.
Je me levai et, sans ouvrir, dis que je n'étais pas disponible.
" - Tu vas regretter ça petite pute. " Se mit à hurler quelqu'un dans le couloir. Pris de panique, j'ouvris. A peine le verrou ouvert, je me pris la porte en pleine face. Je reculai et m'écroulai dans mon vestibule, sonné.
Je reconnus le mec qui entra, c'était le rebeu. Mon tout premier " client ", le rebeu un peu racaille.
" - Hola pelo ! Ben quoi t'ouvres pas à tes clients ? " Dit-il en refermant la porte et en me voyant à moitié sonné par terre.
" - Pas bon ça... T'es cher tu sais... J'en veux pour mon fric.
- Je savais pas... connais pas numéro.
- Ha mais j'ai dit qu'c'est ton boss qui m'envoie. " Et il se pencha brusquement, un poing en l'air. Je me recroquevillai en me protégeant avec les bras.
" -T'inquiète pelo, j'vais pas abîmer ta petite gueule de tapette. Ca serait en supplément. " Terrorisé, je ne comprenais pas ce qu'il racontait.
" - Mais tu te prends pour un vrai mec habillé comme ça on dirait ? Fringue toi comme y faut la lope ! Vite ! Si tu traines, je te fracasserai gratos... "
Son ton était suffisamment menaçant pour que je fonce me changer. Je revins dans mon uniforme de pute. Il était en train de boire une bière qu'il avait prise dans mon frigo.
" - Ben quoi y'a un problème ? " Demanda-t-il en écartant les bras ?
" - Non non. Fais-comme tu veux. " Bafouillai-je.
" - Ben voila. Tu comprends vite quand tu veux. " Lorsque je fus assez proche, il me saisit le cou de sa main puissante et m'obligea à m'agenouiller.
" - Putain, mais tu traines ce soir. T'es lente ! J'aime quand ça dure, mais faut qu'c'est moi qui choisit. "
Il portait un de ces jeans hyper fashion bon marché qu'on trouve pour quelques dizaines d'euros, couvert de coutures, de sangles et autres zip qui n'étaient plus à la mode -chez les gays- depuis déjà des années. J'ouvris son jean pour trouver de nouveau un caleçon blanc.
" - Ben voila. T'as du taf maintenant ! " Et il me colla une baffe sur le crâne avec un grand sourire.
Je commençais donc à le sucer. Sa queue ne sentait pas le frais ce qui me dégoutait un peu mais j'avais peur. Contrairement à la première fois, il lâcha sa sauce et veilla à ce que j'avale.
" - Ah !!! Putain qu'c'est bon. Les meufs font chier à faire leurs belles avec ça. " Il se secoua la nouille sur mon visage mais il ne restait plus une goutte.
" - Ouah tu fais ça trop bien ! " Commentât-il.
Il jeta la canette de bière vide par terre avec un rôt énorme et alla s'en prendre une autre dans le frigo. Il l'ouvrit et en avala au moins la moitié d'un trait.
" - Aller mets-toi sur la table, parait qu'tu kiffes. " Et il désigna la table d'un coup de menton.
Je compris alors que mon " boss " avait dû expliquer mes exploits de la semaine précédente. Je baissai donc mon fut pour m'installer sur la table de la cuisine. Il me demanda de l'enlever complètement et il se plaça comme mon boss, mes mollets sur ses épaules.
Il se frotta un moment la queue car elle était trop molle pour rentrer. Il finit aussi sa bière avec un nouveau rôt sonore et balança la boite par terre : " - Tu rangeras hein ? " Conclut-il.
Il se remit à bander.
" - Le gel est dans la table basse... " Dis-je tout bas.
" - Pas besoin ! "
Et il tenta de rentrer sa bite d'un seul coup. Il se fit mal. Quant à moi, je me retins de hurler. Il essaya plus doucement, mais toujours rien.
" - Bordel, t'es sèche ! Ca rentre tout seul chez les filles !
- Dans les films... En vrai faut du gel ça rentrera jamais sinon. "
Il dû se résoudre à mettre du gel. Cette fois il me bourrina pendant une demi-heure, au moins. Violement, comme pour me punir d'avoir dû mettre du gel. Je finis par craindre que la table ne se brise tellement il y mettait du coeur.
J'avais fini par me résigner et même prendre du plaisir : il savait démonter le fion d'un mec.
Vint enfin le moment où il dit :
" - Putain ça vient... Oui... Oui... Oui... MMMMMMMmmmmmm Ah putain qu'c'est bon. " Et je sentis son foutre me remplir les entrailles.
Il resta là, planté en moi en me dévisageant.
" - Un bon p'tit pédé bien docile. Ta chatte presque aussi bonne que celle d'une femme t'as vu. Meilleure même, t'es plus serré. En plus tu kiffes ça se voit. T'sais j'ai niqué ma copine en pensant à ton cul une fois ? "
Je ne sus quoi répondre. J'avais hâte qu'il se casse maintenant.
" - Mais bon, t'es pas donné tu sais. Ah non, tu sais p'têt pas. Tu m'as fait attendre tout à l'heure et t'étais pas prêt. Ca demande un p'tit geste commercial tu crois pas ? Aller vingt euros, ça l'fait non ? "
Je ne répondis pas, n'en croyant pas mes oreilles. Il venait de me démonter et voulait que MOI je le paye ???
" - Nan ? Bon, ben un p'tit bonus pour moi alors. "
Je sentis alors un truc bizarre. Une chaleur se répandant en moi, dans mon cul en fait. Je le dévisageais d'un air incrédule.
Il souriait d'un air méprisant.
" - Non ! " Et je tentais de me dégager mais il me bloqua sans difficulté, toujours planté en moi.
Il me pissait dans le cul.
" - J'te rends tes bières la pute. ".
Je le sentais me remplir. Je commençais à avoir mal aux tripes. Instinctivement je contractai mon anus le plus fort possible. Cela dura vingt ou trente secondes à peine mais ce fut interminable.
Il s'éloigna retira brusquement.
A cause du gel, je ne pus complètement retenir la pisse. Ca gicla par terre.
Redoutant le pire, je me relevai pour foncer dans ma salle de bain. Il me rattrapa par le t-shirt, approcha son visage tout contre le mien : " - T'as pas intérêt à me faire attendre la prochaine fois. "
Son haleine empestait la bière et la clope.
Il me balance un gros mollard dans les yeux et me balança un violent coup de poing dans l'estomac. Toute la pisse accumulée dans mes intestins se répandit par terre.
Il me relâcha et je m'effondrai au sol.
J'étais complètement sonné !
Il sortit en laissant la porte grande ouverte. Je m'empressai de la verrouiller en priant pour que personne ne passe et ne voit les flaques de pisse et mon jean par terre.
Je me résolus à tout nettoyer.
Je pris mon caleçon pour la nuit et me couchai...
Terrorisé...
[ Merci pour vos messages positifs et négatifs ! Continuez ! Si la suite vous intéresse, écrivez-moi. Les commentaires et suggestions sont les bienvenus ! Je ne répondrai pas aux messages publics : si vous avez des questions, des remarques, des colères : envoyez moi un mail. ]
Yopi
yop_ex@outlook.fr
Autres histoires de l'auteur : Rapt | Un hasard | Tennis ? Plus Jamais ! | Tournoi en chambre | Pipe en jean... | Ma deuxième année de Fac | Au boulot | Le pinceau du peintre | Soirée étape | Ma première histoire | Et in inferno ego | Le dépôt | Mon petit beur | Première année de Fac