La cérémonie

Chapitre-2

Il se lève et d'un claquement de doigts, il allume le lustre au-dessus de la table. Je le suis, les elfes de la nuit qui contrôle le feu sont rares, très rares. Je m'installe à la table et je ne crois pas mes yeux, la moitié des plats sont mes plats préférés.
-Comment tu as su pour ces plats ? l'interroge.
- Ton frère, Zachary, m'a indiqué les plats que tu aimais, je voulais que tu te sentes bien. Les autres sont des plats traditionnels de la région.
En même temps, qu'il me le dit, il me dit en servant du vin. L'odeur du sérum me saute au nez.
- C'est une gentille attention, par contre, le vin cache beaucoup moins l'odeur du sérum.
- Disons que je souhaite te traiter à mon égal, seule cette bouteille a ce sérum. Je sais que tu es vierge, mon frère ne t'aurait pas amené sans s'en assurer, même si c’est complètement idiot, car nous n’aurons pas d’enfants naturellement. Tu as le droit de me poser la question.
Il vide entièrement son verre.
- Tu es vierge ?
- Oui
- Même embrasser ?
- Non, j'ai embrassé le fils de ma nourrice, au début de mon adolescence.
- Je peux continuer ?
- Oui, vas-y.
- Tu m’as choisi ?
- Oui
- Comment ton père t'a autorisé à choisir sachant l'ordre ?
- Mon frère s'est marié avec une cousine de l'empereur, et il l'a choisi ! mon père ne pouvait rêver mieux. Le fait que nous engagions ensemble, était une opportunité pour le fief. Il n'a pas été difficile à convaincre malgré ta condition.
- Et ton frère ?
- Mon frère, c'est plus compliqué, mais il acceptera. Le problème n’est pas toi. C’est que je n’ai pas choisi dans notre cercle.
- Tu me connais ?
- Oui, tu ne t’en souviens peut-être pas. Nous étions enfants.
- Non j'en suis désolé. Nous avons beaucoup de monde au manoir.
- Tu n'as pas à t'excuser.
- Je suis venu avec mon père, nos parents se connaissent depuis très longtemps. Nos pères ont planifié notre union, il y a une dizaine d'années.
- Tu m'as choisi il y a dix ans.
- Oui dès le premier jour que je t'ai vu. Tu avais 10 ans, j'en avais 11 ans, je ne voulais qu'être avec toi. Et pourtant je ne suis resté qu'une semaine chez vous. Mangeons maintenant.
Nous restons à table pendant une heure, où nous essayons de nous connaitre toujours sous l'effet du sérum. Le courant passe plus tôt bien entre nous. Je ne vois pas le temps passer. Lorsque j'ai terminé le dessert. Erik me prend par la main et m'amène vers le lit. Me voilà assis face à lui sur le lit. Il doit faire 1m85, mais sa grandeur est encore plus forte dans cette position debout. Il prend ma tête dans ses bras pour la poser sur son torse.
- Nous y voilà, me dit-il.
- Hmm, je n’y attendais pas aussi tôt.
- Je sais que pour toi, ce n'est pas aussi. Mais nous devons le faire, demain je passerais un test.
- Comment ça ?
- Demain matin, nos frères viendront nous chercher pour aller au temple. Puis je boirais volontairement du sérum. Mon frère me posera la question si nous avons bien respecté les traditions. Si je t'ai bien soumis.
- Nous n'avons pas le choix...
- Dis-moi ce que tu en penses ?
- La soumission ne me dérange pas, c'est l'acte de pénétration.
- C'est-à-dire ?
- Je n'ai pas envie de me faire prendre dans l'immédiat.
Je me rends compte de ce que je viens de dire, dès la première nuit ensemble, je bafoue des siècles de hiérarchie de mon espèce. Le sérum ne permet même pas de mentir pour ma survie. Je lève ma tête et me plonge dans ses yeux. Il pousse délicatement sur le lit et s'assoit sur mon entre-jambes. La réaction est immédiate. Je bande en ressentant son fessier sur mon paquet. Le tissu du pantalon parait trop serré.
- J'ai prévu ça, me dit-il.
- Comment ça, tu vas me forcer ?
- Non je ne ferais pas ça, je veux qu'on ne prenne du plaisir à deux. À vrai dire mon frère est au courant que je préférais... me faire prendre.
- Mais tu n'as pas le droit, tu mets la vie de ma famille et la mienne en jeu.
- Ho, c'est mignon, disons que nous nous sommes accordés avec mon frère.
- Tu veux dire ?
- Mon frère me demandera si j'ai respecté l'ordre, si je t'ai soumis, mais il n'ira pas dans les détails. Cela ne regarde que nous. Maintenant tu vas être un gentil petit elfe du jour, et tu vas m'obéir.
Je n'arrive pas à le comprendre, mais qu'il me parle comme ça, cela m'excite encore plus. Il commence à se baisser et approche ses lèvres des miennes. Je ferme alors les yeux, il m'embrasse. Je me sens électrisé. Mon excitation me donne alors un coup de fouet qui passe outre l'alcool que nous avons bu. Je pose mes mains sur ses hanches. Il frotte son fessier contre mon entre-jambes. Cela ne dure que deux minutes avant qu'il ne lâche mes lèvres. Je vois que ses yeux ont changé, j'ai l'impression d'être une pâtisserie qu'il va dévorer. Il passe ses mains sur ma chemise et commence à enlever les boutons un par un pour libérer mon torse. Je retire mon médaillon et le pose mets dans la poche de mon pantalon puis je soulève mon torse pour qu’il puisse enlever complètement mont haut. Il pose ses lèvres contre mon cou puis il sort sa langue qui se balade le long de mon plastron pour arriver à mon téton. Il joue avec, il le lèche et le suce. Je gémis et commence à me tortiller. Il plaque alors sa main droite contre mon cou pour me maintenir sur le lit. Le traitement ne dure pas assez à mon gout, car j'ai vraiment aimé. Il m'embrasse à nouveau puis redescend tout en me léchant jusqu'à mon pantalon. Il ouvre les deux boutons pour libérer ma queue qui lui saute au visage. Il sourit devant mon membre et me dit :
- Je vois qu'on obéit à mes ordres.
- Comment ça ?
- J'avais demandé que tu ne sois pas de sous-vêtements.
- Je comprends mieux.
Il prend mon membre dans sa main, il le serre jusqu'à ce que je gémisse. Mélange de plaisir et de douleur. Il pose alors ses lèvres sur mon gland. Je bande tellement que j'en ai mal à la queue. Il commence à la déguster, la mettre dans sa bouche. Elle rentre entièrement même si cela reste maladroit, c'est sa première fellation. Il joue avec sa langue sur ma hampe, il en gémit de ces petits jeux. J'essaie de me retenir au maximum, je ne veux pas jouir dans l'immédiat même si la tentation est forte. Je pense qu'il lit dans mes pensées puisqu'il s'arrête et se lève.
Il commence alors à enlever sa chemise, je découvre alors son corps. Je comprends alors mieux l'origine de sa carrure. Il est finement musclé, ses épaules sont aussi tachetées, sa peau est particulièrement blanche, ce qui fait ressortir sa légère pilosité. Il se tient alors face à moi.
- Tu vas me déboutonner le pantalon et tu vas me bouffer la queue, compris ?
- Oui monsieur.
Je sors cela naturellement. Il sourit en me regardant. Je me redresse alors et pose mes mains sur son paquet que je caresse. Sa queue déforme son pantalon, ce qui laisse paraitre un morceau particulièrement imposant. Je m'exécute et déboutonne son pantalon qui tombe à ses chevilles. Au même moment, je me prends un coup de bite sur le visage. Sa queue est énorme, je la prends en main. Son gland rosé dépasse de mes poings, elle doit bien faire 20cm. La sensation de chaleur dans mes mains est particulièrement agréable. Sa queue pulse à ce contacte. L'immensité de sa queue est renforcée par une coupe très courte de sa forêt rousse. Il pose alors ses mains sur l'arrière de ma tête pour me faire avancer. J'ouvre alors ma bouche et faire rentrer son pénis dans ma bouche. Je ne peux pas l'entrer entière, cela me fait mal à la mâchoire. Je bave fortement avec ma bouche entièrement remplie. Je sens un goût légèrement salé. Il mouille d'excitation. Je commence alors à faire un va et viens. Mais je n'arrive pas à dépasser la moitié, malgré qu'il m'accompagne dans mon geste. Je le regarde droit dans les yeux, les miens commencent à se remplir de larme et les siens sont en train de me dévorer.
- Mais c'est une bonne petite chienne affamée ça ! Il va falloir aller encore plus loin.
Je gémis pour lui répondre. Il m'appuie encore plus sur la tête, ma queue me fait tellement mal à force bander. Je mouille aussi d'excitation. Ma bave coule sur mon torse, mon pantalon pour finir sur le sol. Je mets mes mains sur ses hanches pour essayer de limiter l'avancer de sa queue. J'essaie plusieurs fois d'aller plus loin, mais je n'y arrive pas. Il me rejette alors, il me prend sous les aisselles pour me remonter sur le lit et me retire mon pantalon d'un coup. Je vois que ma bave et mon jus ont bien coulé dessus. Il retire lui aussi son bas et s'installe sur moi. Ma queue explose de sang au contact de son fessier enfin nu. Je me retiens toujours autant, j'ai peur de lui exploser dans les entrailles en le pénétrant. Il descend alors son visage contre le mien et nous nous embrassons tendrement. Il me glisse quelques mots à l'oreille "Tu ne sais pas le nombre incalculable de fois où je me suis doigté en pensant à ce jour" avant de se retourner de me présenter son fessier.
- Bouffe-moi le cul, petit pervers me dit-il avant de m'écraser son derrière sur le visage.
Je glisse alors ma langue sur sa raie. Elle est totalement lisse, sens bon le cèdre mélangé à la sueur. C’est particulièrement excitant. Son trou se resserre au passage de ma langue, puis s'ouvre un peu plus. Ce qui permet d'introduire ma langue, j'essaie de lui apporter le plus de plaisir possible. Aux vues des gémissements que j'entends, je pense que je lui en apporte un. Je sens qu'il me met quelque chose sur la queue, c'est huileux. Son trou s'ouvre encore plus, au point que ma langue rentre entièrement.
Il se lève d'un coup, je retourne, me regarde droit dans les yeux et descends sur ma queue, lorsqu'il peut l'attraper avec sa main droite, il la maintient bien droite. Il la rentre entièrement en lui dans un râle de plaisir qui semble infini. Il pose alors ses mains contre mon torse, descends me poser un baiser puis se tient droit avant de commencer un mouvement de va-et-vient sur ma queue. Il prend appui sur mon torse en serrant bien les pecs. Il me regarde et me dit :
- Putain, c'est trop bon. Je ne jouis pas avant que je vienne, je te l'interdis.
- Je ne vais pas tenir longtemps avec ce traitement.
- Tais-toi et obé...
Il n'a pas le temps de terminer que je sens sur ma queue son anus m'aspirer en se serrant, je vois alors le monstre entre ses jambes commencer un mouvement de bas en haut avant de lâcher son jus. Je me reçois deux jets sur le visage. Il me regarde en souriant : "Ouvre la bouche". Erik s'approche en sortant sa langue puis attrape le sperme sur mon visage. Il se met en face de moi et me fait couler son sperme dans ma bouche. Lorsqu’il a terminé, il m'embrasse. Le goût de son sperme mélanger à ce baiser, je me fais jouir dans son petit cul redevenu serré. Je n'ai jamais senti telle jouissance. J'ai l'impression que cela ne va jamais s'arrêter.
Il s'allonge alors sur moi, ma queue débandant commence à ressortir de son anus. Mais j'ai encore envie.
- Alors cette première fois ? me dit-il en me caressant les pecs qui sont griffés et jouant avec les quelques gouttes de son sperme.
- C'est très agréable, mais je crois que nous aurons encore de la marge de main-d’œuvre.
- Mais ne t'inquiète pas, nous avons toute notre vie.
- J'aurais besoin d'un bon bain en revanche.
- Suis-moi, mais on ne reste pas longtemps, je commence à avoir sommeil. C'est depuis ce matin que je prépare le sanctuaire et le repas.
- Tu veux dire que tu n'as pas demandé à tes domestiques de faire le repas pour ce soir ?
- Nous devons le jour de la cérémonie, faire par nous-même. Aller vient.
Il me prend alors la main et je le suis lorsqu'il contourne l'arbre. Cela me permet de voir son fessier, et surtout mon sperme en train de couler le long de sa jambe. Une question me taraude alors l'esprit :
- Tu n'as pas peur que quelqu'un nous surprenne ?
- Haha ! C'est maintenant que tu t'en soucies après m'avoir enculé ?
- L'excitation a pris le dessus.
- Il n'y a aucun garde dans un rayon de 2km, cependant après... c'est autre chose.
- D'accord, je te rappelle que vu ce qui s'est passé, je risque ma tête.
- Tu sais si tous les elfes de la nuit se faisaient décapiter parce qu’ils se faisaient enculer, il n'y aurait plus grand monde.
- Certes, mais je ne suis pas un elfe de la n...
Je m'arrête, car je n'y crois pas mes yeux, une source d'eau chaude est juste devant moi, éclairée par quelques bougies. Erik se glisse dedans avant de me regarder.
-Viens installe toi, mon époux, me dit-il en me montrant une place à côté de lui.
Je me glisse alors dans l'eau, elle est légèrement chaude, je me sens délaissé. Lorsque je m’assois, mon amant s'installe dans mes bras et se pose sur mon torse. Ses mains se balade sur mon sexe pour le nettoyer, j'en profite pour poser mon nez dans ses cheveux et l'embrasse. Je balade ma main proche de lui sur ses fesses et glisses mes doigts sur son sillon pour l'enlever le sperme. Nous profitons quelques minutes de la chaleur et nos corps se délaissent de toutes les tensions. Je prends la parole :
- Tu sais que j'ai ma vie entre tes lèvres ?
- Tu parles du fait de m'avoir pris ? Il va falloir me faire confiance, tu sais.
- Et notre couple ?
Il se redresse pour se mettre en face de moi.
- En public tu seras dans l'obligation de tenir ton rôle en second plan, hélas... par contre chez nous, tu seras toi. Je t'ai promis pendant le sermon face au foyer que nous serons égaux.
- C'est facile dans ta position, la mienne beaucoup.
- Je t'ai donné mon cul, c'est déjà beaucoup, l'honneur est une ressource très importante dans notre milieu. Allons-nous reposer, nous devons être à l'aube au temple.
Nous sortons de l'eau, puis nous allons nous installer sur le lit, lui dans mes bras. Il s'endort très rapidement pendant que je joue quelques minutes avec ses cheveux avant de m'endormir à mon tour.
Erik me réveille quelques heures plus tard, la nuit s'est refroidie. Je sens le café. Il me sert une tasse de café torse nu et je sens immédiatement ce qui m'a été servi.
- Il n'y a pas de sérum. Sur ces paroles, il boit une gorgée et me souffle au visage. En effet, il n'y a que l'odeur du café chaud.
- Excuse-moi, il me faut du temps pour cette situation. Tu me plais énormément physiquement, mais...
- Il nous faut nous apprendre à nous connaitre.
- C'est ça.
- Je t'ai préparé des vêtements propres, sur la chaise. Nous partons dès que tu es prêt.
Il me pose alors un baisé sur les lèvres et il me sourit, je le vois alors récupérer une chemise et la mettre.
Dès que j'ai fini ma tasse, je m'habille rapidement et nous nous dirigeons vers le temps. La lumière de la forêt commence à changer, signe que l'aube arrive. Mon frère et mon père sont avec ma belle-famille et la prêtresse. De ses mains, elle nous invite à nous rapprocher de la coupe sur un piédestal.
- Nous sommes tous réunis pour la confirmation. Qui sera le diseur de vérité ?
- Moi, dit Erik en s'avançant d'un pas.
- Qui sera celui qui sera le vérificateur ?
- Moi, dit Harald en s'approchant de la coupe.
- Vous pouvez verser le sérum dans la coupe et la donner à votre frère.
Harald sort alors un flacon de sa poche et l'ouvre délicatement. L'odeur du sérum se fait immédiatement sentie, encore plus forte que précédemment. Il verse le contenu dans la coupe avant de la tendre à son frère qui la boit immédiatement.
- Bien, je demande aux témoins d'approcher dit la prêtresse en se tournant vers le reste des convives. Vous pouvez poser la question.
- Erik, Second fils de sa génération de la famille Korskaad,as-tu fait ton devoir de seigneur de la nuit et soumis l’elfe du jour, ton époux ?
- Oui, Harald, premier fils de la famille Korskaad.
L'assemblée se met alors à sourire. La prêtresse termine la cérémonie :
-Je confirme l'union de ces deux familles. Vous pouvez désormais partager le même foyer.
Nos pères respectifs se serrent la main. Mon frère me serre dans ses bras et me dit "Écris-moi", puis mon père fait de même "Je te souhaite tout le bonheur possible". Je les remercie puis ils partent.
Mon nouveau beau-père se retourne vers mon époux et lui donne une enveloppe. Il se retourne vers moi et m'adresse un sourire avant de partir, sa femme me regarde et fait de même. Son frère lui annonce que nous allons tous nous voir à la fin de la semaine.
Erik s'approche alors de moi et me montre l'enveloppe.

- Mon père nous offre une maison de maitre pour débuter notre nouveau foyer. Suis-moi, elle est à une dizaine de kilomètres d'ici. Nous serons vraiment tranquilles.
Ainsi commença ma nouvelle de vie avec cet homme, le seul que j'aimerais dans toute ma vie.