Chapitre-1
J'ai conscience que je suis en train de rêver, pourquoi ? Tout simplement parce que je suis au bord d'une falaise sans avoir une once de vertige. Je profite de ma dernière nuit... avant la cérémonie. Cela fait une semaine que je suis enfermé dans ma chambre. Deux jours après avoir dit à ma famille que je suis attiré par les hommes. Je profite de ces derniers instants. Je repense à ces derniers jours tout en regardant le vide.
Mon père avait accueilli la nouvelle avec un grand sourire, avant de me poser une question qui m'avait surpris. « Tu ne t’es pas fait enculer j'espère, il faut que tu sois vierge." Je lui réponds par la négative. Nous sommes en pleine campagne dans un village d’une centaine d’habitants, cela n'aide pas pour trouver un partenaire de jeu... "Tant mieux, je te laisse une journée pour dire à dieu à tes amis et tu resteras enfermé dans ta chambre avant le départ. Il n’y a pas mal de préparatif". J'ai obéi comme le bon fils que je suis. Très obéissant...
J'ai toujours été éduqué pour ce jour. J'ai rapidement compris ce rôle. Je suis le dernier fils d'une fratrie de cinq enfants. Ma mère est décédée lorsque j'avais deux ans, j'ai donc été élevé par mon père et mes quatre grands frères. Mon père souhaitait une fille, pour pouvoir conclure une alliance avec un seigneur de la nuit, après avoir placé trois de mes frères.
C'était le seul moyen pour mon père d’agrandir l’affaire familiale, obtenir des laissés passer et obtenir de nouveaux marchés pour la famille. Le commerce avant tout. Mon père m'a alors éduqué pour ce rôle, être un partenaire pour la 4e fille, d'une famille plus élevé dans la hiérarchie, si j'ai de la chance. Le problème, c'est que j'ai toujours aimé les hommes, arrivant vers mes vingt ans, j'ai compris que je devais le dire à mon père avant d'avoir une épouse... peut-être que mes goûts auraient été respectés, et je serais laissé tranquille.
J'entends au loin quelqu'un frappé, et les gonds d'une porte qui grincent.
- Thomas, c'est l'heure, père m'a autorisé à t'accompagner pour la journée.
C'est Zachary, le plus grand de mes frères, nous avons quinze ans de différence, c'est le portrait craché de mon père. C'est lui qui m'a réellement élevé, car notre père était toujours parti en voyage pour le travail. Il vit au manoir avec sa femme, c'était le seul qui avait pu choisir son épouse comme la tradition l'autorise pour le premier de la génération. Il m'a toujours protégé.
Le bruit des rideaux crissant sur la tringle et le soleil qui de ses rayons caressent mon corps me réchauffe, n'ayant plus un seul drap. Zac ne s'étonne même pas de ma nudité puisqu'il m'a changé en aidant ma mère. Je commence à ouvrir légèrement les yeux pour le voir posé sur le rebord de la fenêtre.
- Madame se réveille donc, tu partiras dans deux heures, tu arriveras tout juste pour le début de la cérémonie. Nous avons du pain sur la planche, et vu l'odeur, tu vas commencer par la douche.
Le café arrive à mes narines, Zac ne pourrait jamais vivre sans ça.
- Tu ne m'as toujours pas répondu, lui dis-je en m'étirant de tout mon long, et confirmant aussi l'odeur qui se dégage de mon corps.
- Quelles questions ? Celle de la cérémonie ou celle de ton futur mari ?
- Les deux, tu l'as vu avec père, non ? Et tu as eu des cours de culture supérieurs, tu devrais savoir ce qu'est la cérémonie.
- Je n'ai le droit de ne rien dire, tu le sais bien. La cérémonie est... secrète, nous risquons la mort si nous parlons. Je sais juste qu'elle n'est pas comme nous, et cela s'ajoute que c'est une famille très conservatrice. Tu ne te rends pas compte de la chance pour les affaires de père que tu sois gay, vierge, et prêt à marier.
- Je serais alors une bonne épouse.
- Je plains surtout ton futur partenaire, il va en avoir marre de tes questions à longueur de journée.
Nous éclatons de rire, j'en profite pour me lever et me diriger vers la salle de bain qui se trouve dans une pièce ouverte à l'arrière de ma chambre. La baignoire se trouve dans en son centre, je m'approche pour ouvrir les deux robinets pour faire couler le bain. Je vais vers les toilettes, pour vider ma vessie et enfin je me dirige vers le lavabo et le miroir. J'en profite pour me regarder. J'ai vingt ans dans un mois, je suis brun comme l'ensemble des hommes de ma famille, ainsi que des yeux noisette, mon visage semble beau au vu des propositions que mon père a reçues autant d'homme que de femme que j'ai toujours refusé pour garder ma vertu. Je ne suis pas réellement musclé ni en surpoids, je suis dans la moyenne la plus totale avec mon mètre soixante-quinze. Je suis poilu sur l'ensemble de mon corps.
- Tu rases ta barbe et tu tailles le buisson, penses à ton trou aussi ! Vu ce que j'ai pu apercevoir, je ne veux pas que ton mari mette trois heures à trouver l'entrée.
- Merci frérot, j'aime tes cours d'éducation sexuelle.
Je prends une bonne demi-heure pour "dégager l'ensemble", je ramasse l'ensemble pour nettoyer et je me plonge dans le bain.
-Zac, tu peux m'apporter une tasse de café, s'il te plait.
- Oui tout ce que désire Madame.
J'entends le café chaud coulé dans la tasse et je vois mon frère apparaitre avec une tasse dans la main droite et dans la gauche, un tabouret. Il s'installe à côté de moi après m'avoir donné du café. Je la renifle, une odeur émanant de la tasse m’intrigue.
- Ça va aller Thomas ?
- Ai-je le choix ? Tu l'as eu toi, moi on m'impose un partenaire que je n'ai jamais vu, dont je n'éprouve aucun sentiment. Est-ce qu'il sait au moins à quoi je ressemble ?
- Père, à montrait ton portrait de tes 16 ans.
- J'ai changé depuis... Tu vas m'accompagne jusqu'à où ?
- Oui tu es encore plus chiant. Jusqu'à ce qu'on y soit. Il faut que tu te dépêches quand même. Ta coupe de cheveux te va bien.
- J'ai choisi quelque chose de simple et correct. Sachant le traditionalisme de ma belle-famille. Je préférais ne pas faire de vague.
- Tu as raison. Je te laisse, te préparer.
Je vois le regard paternel en lui qui se pose sur moi. Il me pose un baisé sur le front. En partant, je l'entends récupérer sa tasse de café puis la porte claquée.
Je comprends alors que je suis seul pour la dernière fois. J'en profite pour mon dernier plaisir solitaire. Rien qu'à l'idée, ma queue se réveille. Elle fait 16 cm, je la mesure avant chaque anniversaire. Je la trouve plus tôt bien proportionnée, même si je n’en ai jamais vu d'autres en érection... seulement celle de mes frères au repos. Seule mon imagination a pu donner une idée d'un homme en érection. Elle devis sur la gauche, j'avais posé la question Henri, le second de la fratrie, qui m'avait dit que toutes les bites étaient différentes et que ce n’est pas la taille qui compte, mais comment on s'en sert. Elle est n'a qu'une seule veine apparente qui court sur le long de ma tige.
Avec ma main droite, je l'entoure et je commence le va-et-vient dans la chaleur du bain.
Je me laisse complètement emporter, je ne cherche pas à me retenir, je ferme les yeux, je pose ma tête sur le rebord du bain. Je laisse passer mes gémissements à travers mes lèvres. De la main gauche, j'essaie d'aller vers mon anus, même si cela me fait du bien, je suis incapable d'y mettre qu’une seule phalange. Je pense alors à un cul poilu, où j'y mettrais ma queue en faisant des vas et viens. Seul dans mes rêves, je pourrais espérer sentir la chaleur de l'intérieur de mon partenaire.
Rapidement mon corps se contracte et mon jus sort dans de ma queue. Le sperme flotte sur la surface de l'eau. La dernière fois avant un moment que je pourrais faire ça. Mais je m'inquiète aussi de mon trou. La seule chose que je sais de la cérémonie, étant un elfe du jour, je ne pourrais pas le prendre. Émettre cette idée, constituerait un crime et il aurait le droit de me répudier. Cela serait le déshonneur pour ma famille.
Les elfes du jour sont là pour servir les seigneurs de la nuit.
Il ne peut être autrement.
Je commence à me laver puis me rince. Mon corps sent désormais le cèdre. Je me dirige vers mon lit. Zac m'avais posé ma tenue de cérémonie. Il pense vraiment à tout. Ma tenue se compose de chemise de lin naturelle, et d'un pantalon ajusté vert émeraude, une cape avec capuche est aussi mise. Cependant je n'ai pas de sous-vêtements. J'ai beau chercher, je n'ai pas trouvé. Je m'habille sans. Je me regarde dans le miroir, tout est parfaitement à ma taille. Le tailleur qui est venu le premier jour de mon confinement a fait ça avec une rapidité déconcertante. Le lin est particulièrement doux. Je me sens vraiment beau dans ces vêtements. Je regarde le cap, un renard était brodé sur chacun des angles. N'ayant pas le droit à des armoiries, mon père a demandé qu'on brode mon animal préféré. Une gentille attention. Je sens alors une odeur inhabituelle qui vient du service à café, en particulier du pot à sucre. Je le prends et le sens, en essayant de deviner l'odeur. Elle reste totalement inconnue. Je prends la carte en dessous. C'est l'écriture de mon frère.
"Le café que je t'ai servi contient du sérum de vérité, je te crois quand tu dis que tu n'as jamais rien fait avec quelqu’un, mais ta future belle-famille a insisté. Je m'en excuse. Je t'aime mon frère."
Je me souviens que dans les familles les plus traditionnelles, il vérifie la virginité de la femme et je sais comment, mais je n'avais jamais su pour les hommes. Je l'ai désormais appris. Le café fort servait à masquer l'odeur.
- Monsieur, êtes-vous prêts ? Résonne derrière la porte. Je ne reconnaissais pas là ma voix, je comprends que ma future belle famille est déjà là.
- Un instant, j'arrive.
Mes affaires sont parties hier dans mon nouveau logement, je cherche le médaillon de ma mère et le mets autour de mon cou en le cachant sous ma chemise. J'inspire un grand poumon puis j'ouvre la porte. Une servante m'attendait sur le côté avec mon frère en face de moi, qui a mis le même tenu qu'à son mariage, si je me souviens bien.
- Thomas, es-tu prêt ?
- Ais je le choix ? Oui je le suis.
- Nos frères nous attentes en bas, la voiture est déjà là.
- Je te suis.
Zac ouvre le pas et la servante, regardants que le sol, ferme la marche. Dans le hall, je serre un à un mes frères, Henri me chuchote à l'oreille "bon courage pour ta première bite dans le cul". Je rigole et Zac me tire par la manche en faisant les gros yeux à Henri.
- Il pense toujours avec sa bite ou son cul celui-là.
Je reprends la marche vers l'entrée, pour découvrir avec le temps d'adaptation à la lumière, mon père en tenue d'apparat à côté d'une limousine... Je n'avais vu que deux fois dans ma vie une voiture. Je ne pensais pas qu'elles pouvaient être aussi longues. Je ne connais peu que la technologie puisque nous sommes très limités dans l'utilisation par les seigneurs. Mon père m'ouvre la porte et me fait signe d'entrer. Mon frère me glisse "Mets ta capuche et ne la retire que lorsqu’on te le demande".
Nous nous asseyons tous les trois sur la banquette vide pour faire face à une personne. Je ne peux pas la voir avec la capuche.
- Bonjour à tous, je suis Harald, premier fils du Seigneur Korskaad, je serais celui qui va vous accompagner jusqu'à la cérémonie. Pendant le trajet, je serais celui qui fera passer le test. Est que le prétendant a pris le sérum ?
- Le prétendant a pris le sérum, il y a une heure et demie environ dans son café, répond mon frère.
- Laissez-moi en juger.
J'entends l'homme se mettre à genoux, devant moi, je vois son menton malgré que j'ai la capuche.
- Tu vas inspirer un grand coup et souffler droit devant toi, ton frère m'a dit que tu avais un nez assez fin, donc tu sais que le sérum à une odeur particulière.
J'obéis sagement, et souffle droit devant moi.
- Il est sous sérum, dis-moi, as-tu déjà passé aux actes avec quelqu'un ?
- Non mon seigneur, la réponse sort dans ma bouche sans même réfléchir.
- Même embrasser ?
- Si mon seigneur, je n'avais même pas le temps de réfléchir à mentir que cela est sorti.
- Qui ? Quand ?
- Le fils du voisin, à son quinzième anniversaire.
- Merci de ta sincérité, ne t'inquiète pas, ce n'était qu'un baisé.
Harald se pose à nouveau sur la banquette.
- Le test est réussi, vous pouvez souffler Monsieur Uale. Thomas, tu seras le mari de mon frère d'ici demain matin. As-tu des questions avant tout ça ?
- Comment se passe la cérémonie ?
- C'est la grande question, il y aura l'office religieux quand tu arriveras avec mes parents et la prêtresse, puis la cérémonie traditionnelle au crépuscule. Le lendemain matin, si tu t'es bien comporté, tu seras définitivement de la famille. Une semaine après le temps de votre installation, il y aura une fête. D'autres questions ?
- Que gagne ma famille ? Je sens un coup de genou de la part de mon frère qui se trouve à ma droite.
- Ta famille aura accès à l'ensemble du marché de notre région. Tu n'obtiendras pas tous les avantages de notre statut, mais le commerce de ton père est important pour nous, disons que c'est gagnant-gagnant pour nos deux parties. Même pour la descendance.
- Ma descendance ?
- Vos enfants seront bien hétéries de mon frère et tu auras les mêmes droits parentaux, par contre sa semence sera la seule exclusive. Ton frère, Zac, est un négociateur stratège, il t'a particulièrement bien protégé dans ce contrat. Je ne comprends pas pourquoi père à accepter autant.
- Nous remercions le Seigneur Korskaad, d'avoir accepté nos conditions avec ce contrat aussi favorable pour nos deux familles.
- Je ne le comprends toujours pas. Thomas je te conseille de te reposer. La nuit va être longue.
Le voyage dura cinq heures, à la vue de la rapidité du coucher de soleil, nous nous dirigeons vers l'est. Une région sylvicole, très riche avec du bois de très haute qualité. J'en suis plus tôt ravi, appréciant la forêt. La voiture commence à ralentir, la route n'étant plus plane. Nous devons nous enfoncer plus profondément dans la forêt.
Harald prend une boite en verre et me la pose sur les genoux.
- Bien nous arrivons, je vais te demander de mettre cette couronne de fleurs sur la tête.
- Je peux enlever ma capuche ?
- Oui tu peux juste le temps, mais je vais te demander de te retourner. Tu ne dois pas me voir immédiatement.
J'exécute son ordre, je vois mon frère qui me sourit ainsi que mon père. Je remets ma capuche et je me rassois. La voiture s'arrête.
- Nous y voilà quand le portier va ouvrir la porte vous allez me suivre. Thomas, tu fermeras la marche.
Je le vois se relever et au même moment qu'il approche de la porte, elle s'ouvre. Le frère de mon prétendant descend suivi de mon père et de mon frère. Je sors mon tour. L'odeur m'arrive immédiatement aux narines, nous sommes dans une forêt de pin.
Nous marchons une dizaine de minutes, il fait encore légèrement jour, mets des flambeaux sont déjà allumées pour éclairer le chemin. Nous montons des marches, une dizaine pas plus et quelqu'un frappe une porte. Trois coups...
Une voix derrière la porte crie :
-Qui es-tu ? La voix semble âgée.
- Harald, fils premier de mon père, le seigneur de la nuit de la famille Korskaad, répond-il d'une voix forte. Je viens amener le prétendant de la famille Uale, cinquièmes fils de sa génération, Thomas, accompagné du premier de la génération, Zachary, et de son père, Philip. Je viens présenter Thomas pour que mon frère l'épouse.
- Par la grâce de la Déesse mère, je vous autorise à présenter le prétendant.
La porte s'ouvre, je vois Harald enlever ses chaussures, mon père et mon frère font de même, ce dernier me fait un juste. Je les enlève à mon tour et le cortège reprend dès que j'ai posé mes chaussures. Le sol est jonché de fleurs. Mon frère me prend par les bras, je comprends que je vais jusqu'à l'hôtel. Il me fait mettre à genoux sur un coussin. Je vois alors les genoux de mon futur époux, lui aussi est en vert émeraude. Je vois le bout de sa cape et donc les armoiries de sa famille, un arbre brodé, sans feuille, étrangement, j'ai l'impression de l'avoir déjà vu.
La cérémonie commence, nos deux mains gauches sont serrées et entourées par une corde rêche. Cela me permet de voir sa peau particulièrement laiteuse. Puis, après avoir, la prêtresse nous annonce les règles du devoir conjugal. Le fait que nous sommes liés devant la déesse, j'apprends même son prénom Erik, et qu'il est le deuxième de la génération. Et nous demandons enfin de retirer nos capuches. Se découvre alors un visage impressionnant. Je suis même surpris. Un jeune homme qui doit avoir une ou deux années de plus que moi, à genoux il me parait plus grand que moi. Il a des yeux verts comme nos vêtements. Nous avons le même coup de cheveux, mais il est roux, presque feu, avec une couronne de fleurs aussi posée sur la tête. Son visage est recouvert par une vingtaine de tache de rousseur. Il porte une barbe de trois jours. Sa carrure est imposante, même s'il est fin. Il me sourit, lui ne semble absolument pas surpris. Il est beau, physiquement au moins il m'attire sur cette première impression.
La prêtresse me réveille en me ramène à la réalité.
- Vos familles sont désormais scellées. Je laisse les nouveaux époux accéder au sanctuaire, après avoir dit au revoir à vos familles.
Mon frère et mon père m'enlacent chacun leur tour. Harald me souhaite mon courage. Mon père lui espère que tout se passera bien.
Erik ne sert que son frère dans les bras, nous pourrions même croire qu'ils sont jumeaux tellement ils se ressemblent. Ses parents sont en retrait. Ils leur parlent dans une langue étrange. Voulant m'avancer vers eux, mon frère me rattrape.
- La cérémonie n'est pas terminée, nous devons attendre demain pour leur parler. Bon courage pour la nuit.
Je me retourne et remarque qu'il n'y a plus que mon frère et la prêtresse. Elle s'approche de moi, et m'indique que je dois suivre le chemin des flambeaux.
Je m'avance, alors sur le chemin, les traces de pas montrent que je suis quelqu'un. Je marche pendant une quinzaine de minutes. J'arrive alors vers une structure, une maison avec un arbre géant en son centre, elle est ouverte vers les chemins, le reste est vers des fermés par des tentures brodées aux armoiries de ma nouvelle famille. Je peux voir qu'un lit est installé, ainsi qu'une table avec un repas. L’ensemble est illuminé faiblement par le foyer au pied de l'arbre. L'ombre d'une personne est détourée par le feu.
Je m'approche et commence à monter les marches.
-Entre Thomas, nous allons passer à la cérémonie traditionnelle. Dis Erik en prenant quelque chose dans le feu.
- Je dois m'asseoir avec toi ?
- Oui, installe-toi, nous allons briser le pain.
- Qu'est-ce que ce sanctuaire ?
- C'est ici qu'a été planté le premier arbre mon le fondateur de ma famille, au fils des siècles, nous avons mis en place un sanctuaire pour la cérémonie.
Je m'assois, à côté de lui, il avait sorti une galette de pain qu'il avait divisé en 3.
- En tant que chef de notre nouvelle branche, je partage mon pain à mon époux à qui je jure protection, à lui et les siens. Acceptes-tu ? Erik me tend un morceau de pain. Tu dois le manger si tu l'acceptes.
- J'accepte.
Je mange le morceau, moi qui n'avais rien avalé de la journée, lui aussi mange sa part.
- Je donne un morceau pour alimenter le feu de notre nouveau foyer, qu'il puisse apporter bonheur et prospérité. À la déesse.
- À la déesse.
- Nous donnons la couronne de fleurs au feu, symbole de notre pureté que nous donnons à la déesse.
Il jette alors sa couronne. Je prends la mienne et fais de même.
- Bien nous allons pouvoir manger, je pense que nous devons faire connaissance. Et puis tu n'as rien mangé de la journée, je suppose.
L3vicura
l3vicura@mailo.com
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