Amant nocturne

Chapitre-2

Bon, voilà, comme quoi il ne faut jamais écrire le mot fin sur une histoire, surtout quand elle semble marcher sur la tête.

Je pensais avoir pris la bonne résolution, de ne plus revoir mon amant Nicolas. Son état alcoolique avancé à chacune de ses visites me mettait dans une situation complexe.

D’une part, nos très courts échanges verbaux n’étaient que sexuels et faits de monosyllabes, et il me semblait n’être que son godemichet de chair. Certes, c’était le but initial, mais j’étais privé de cette sensualité que j’aime bien partager d’habitude avec mes partenaires et du contact minimum qui permet de créer des liens.

Sa seule présence répétée, semblait tout de même indiquer un certain attachement.

D’autre part, au bout de quelques jours de ne pas nous voir, je commençais à percevoir un manque de ce personnage captivant et demandeur. Peut être finalement que les verres successifs, lui permettaient de s’approcher de son vrai lui.

J’étais dans l’acceptation, quand un jeudi soir il m’envoie un texto aussi simple que nos échanges habituels : « Tu fais quoi ? ».

Mon cœur de guimauve se met à vibrer, et je ne peux m’empêcher de lui répondre aussi laconiquement : « Rien ».

La réponse est rapide il me propose de nous voir comme d’habitude, ce que j’accepte vous l’aurez certainement deviné.

Il me signale son arrivée, mais m’indique s’être garé tout en haut de la route. Il veut que je le rejoigne vite, car : « J’ai la bite à l’air » indique le sms.

Là, je suis tout de même un poil surpris de son euphorie, et malgré le risque de croiser mes voisins, je le rejoins tout en haut du chemin. Je suis enfin face à lui, et mon Nicolas a effectivement sorti son sexe dur, qu’il a empoigné à pleine main.

« Viens suce moi » me dit-il, me montrant fièrement son sexe.

Je suis là dans l’obscurité, éclairé par un lampadaire, à la merci des voisins, mais je veux lui faire plaisir. Je m’agenouille et gobe son sexe pendant qu’il me caresse la tête.

Bien vite je reprends mes esprits et le tire pour l’entrainer vers notre garçonnière en plein air.

500 mètres nous séparent de l’endroit, avec une dizaine de voisins potentiels. Par trois fois il me redemandera de le sucer et je m’exécute avec joie, heureux de cette domination nouvelle.

Mais juste devant la dernière maison du voisinage, il baisse mon bas de survêtement et me caresse les fesses avec précision. C’est alors qu’il me dit : « je veux te baiser ici, baisse-toi ».

Même la crainte de ce dernier voisin ne m’effraye plus. Je bombe mes fesses et lui montre mon intimité. Il se jette sur moi et me pénètre aussi sec. Pas grave, depuis le haut du chemin, mon petit cul a déjà bien mouillé.

Deux minutes de ce bon traitement, pour percuter que nous devons bouger pour éviter de nous faire prendre. Il me court carrément derrière, me rattrape et me plaque dans l’herbe, sous les oliviers.

Seule la lune et le ciel étoilé sont maintenant témoins de ce viol manifeste, totalement consenti et apprécié.

Il se délecte à nouveau de sa pénétration lente et pousse de petits gémissements, pendant que je me pâme de le sentir en moi.

Non sans difficultés, et toujours son sexe à la main, nous atteignons notre petit coin secret.

Allongé sur la couverture, il me plaque au sol sur le ventre une nouvelle fois et reprend sa pénétration de mon petit cul tout guilleret. Ses mouvements sont maintenant plus toniques.

Il s’arrête juste quelques instants pour m’embrasser et savourer cette soumission qu’il m’impose. Le mâle qui se cachait en lui a gagner. Son sexe a maintenant pris toute sa dimension. Je le sens coulisser en moi de la meilleure manière.

Régulièrement ma prostate est frottée par son gland épais. Je suis au paradis des sodomites. Mon plaisir est intense, tant il met de l’énergie et de la passion dans cet échange.

Je le sens s’appuyer sur moi avec plus de force. L’animal est lourd. Il décuple les mouvements de son sexe qu’il enfonce au maximum, et soudain, son orgasme l’emporte et il se vide en moi, finissant de m’écraser de tout son poids.

Le temps de me retourner, il est debout et remet ses fringues. Il me regarde tout puissant et me dit : « J’y vais ».

Je m’étonne de son départ rapide, il vient vers moi et m’embrasse à nouveau de toute sa bouche. Sa langue m’étourdie, tant elle est puissante. Mais rien n’y fait, c’est en vainqueur qu’il m’abandonne et me laisse à un orgasme inachevé qui sera solitaire.

Tout cela me laisse encore rêveur aujourd’hui. 3 mois complets que nous entretenons cette relation de sexe passionné, chaque fois est différente.

J’ai tout de même réussi à avoir un début de discussion, ou je le sais perturbé par sa vie de couple. Il s’échappe en cachette la nuit, souvent dans l’état d’ébriété que je lui connais et fait 25 kilomètres pour venir me voir. Même si je crains les dangers d’un tel voyage, je le laisse venir à moi égoïstement. De toute façon, rien ne pourrait l’arrêter et au fond de moi je n’ai pas envie que tout cela prenne fin, tant le personnage est atypique et attachant.

Depuis cet épisode d’affirmation de lui, nous nous revoyons une à deux fois par semaine, je dis bien quand c’est possible. Par deux fois déjà, le pauvre Nicolas, certainement trop chargé, s’est carrément perdu en venant me voir, et a fini endormi dans sa voiture.

Notre dernière rencontre a encore évolué. Il aimerait que nous agrémentions nos soirées, avec la présence d’un troisième partenaire, qu’il me charge de choisir. Décidemment, mon bogoss est plein d’imprévus, et sa part de vice me convient très bien.

Ce soir-là, il est plus sage sur le chemin et me suit. Il tient tout de même à s’arrêter devant le dernier voisin.

C’est là, qu’il me regarde dans les yeux, et attrape mon sexe à travers mon pantalon. Puis il engouffre ses mains dedans, ressort mon outil et se jette dessus voracement. Je ne fais pas attention à la douleur, mais je m’apercevrais le lendemain, qu’une nouvelle fois, ses dents ont attaqué mon gland.

Qu’importe, sur ce moment de fête, je ne peux qu’apprécier l’empressement de mon amant imbibé. Il se relève en me lançant les seuls mots suivants : « Elle est bonne ta bite ».

Il me dit alors qu’il a envie de pisser, il se dirige chancelant vers le mur du dernier voisin, je l’aide à tenir droit.

Il sort son sexe, me regarde avec un sourire et commence à pisser. Il me nargue le coquin et je ne peux que passer ma main dans le jet qui s’écrase sur le mur. Je la porte vers mon visage, et, le regarde bien à mon tour dans les yeux, en me léchant goulument les doigts.

Je m’abaisse alors, et enfourne son sexe dans ma bouche. Quelques petits jets viennent terminer sa miction, je m’en régale et lui rend son sexe tout propre. Il m’embrasse à pleine bouche et me regarde avec un grand sourire. L’hétéro est surpris et me dit : « tu aimes ça toi ? »

Ma réponse est nette, je lui dis : « J’adore bébé ».

Mon sexe est toujours sorti et bien raide. Il s’agenouille alors, toujours devant chez le dernier voisin, me montre ses fesses et son petit trou et me dit : « Prends-moi là maintenant, je t’en prie ! ».

J’espère que le fameux voisin dort bien, mais comme je ne peux toujours pas faire de peine à mon amant, je m’engage en lui et le pénètre au plus profond. Il est collé à moi et moi à lui. Tous mes mouvements en lui sont passionnés. Je m’agite et lui donne un plaisir très sonore pendant 5 bonnes minutes, puis le relève pour notre nid d’amour.

Pendant près d’une heure, je vais m’attacher à le prendre dans toutes les positions. Il veut que je le remplisse, mais chaque fois que j’arrive à la parfaite concentration, son corps s’échappe. Nicolas s’écroule, se relève et nous repartons pour un round supplémentaire dans l’attente de ma remontée orgasmique.

Il va bien me falloir toute cette heure, le front perlé d’une transpiration abondante, le sexe abimé et douloureux, pour que mes couilles bien pleines, viennent se vider tout au bord de son anus. Je m’enfonce au plus profond de lui, et termine de le remplir comme il aime.

Mon Nicolas est soudain bucolique. Il me caresse les mains, les joues, m’embrasse. J’ai bien compris ce qui lui faisait du bien.

Nous nous quittons, mais une heure après il me recontacte pour remettre ça. Il est presque 4 heures du matin, je suis fatigué et je décline pour cause d’épuisement total.

En retour, c’est toujours un simple : « Rhooo, dommage », que je reçois.

C’est sur un dernier texto qu’il me dit qu’il aimerait que je trouve un 3ème mec pour la prochaine fois.

Trois jours après, un texto dans la soirée pour me dire qu’il va venir ce que j’accepte bien entendu.

Je me mets alors en chasse d’un potentiel troisième sur les réseaux à ma disposition. La réponse ne tarde pas à arriver, où plutôt les réponses.

J’ai un candidat potentiel actif de 45 ans, et un couple de passifs, dont un jeune asiatique de 30 ans au corps merveilleux.

J’opte pour l’actif qui me permettra de me reposer un peu en lui confiant mon Nicolas dans nos futurs ébats. Mais les deux passifs au final me proposent de venir le lendemain soir, ce que j’accepte aussi.

A l’heure convenu, notre actif arrive, mais une fois de plus Nicolas n’arrivera jamais. Ne pouvant le laisser partir ainsi, je me sacrifie à sa place et m’offre à l’actif, pour un moment qui se révèlera très agréable et juteux.

J’espère que mon amant sera là le lendemain pour la visite de mes deux passifs. J’imagine toute la charge qui devra reposer sur mes épaules s’il est absent.

Le lendemain, mes deux passifs sont bien venus, mais pas de Nicolas, j’ai dû me couper en deux pour que chacun y trouve son plaisir. J’avoue que même si le deuxième n’était pas trop à mon gout et très jaloux, le charme, la douceur de sa peau et le corps du jeune Asiatique m’ont enflammé.

Tous ces exercices imprévus demandent de la récupération. C’est la veille du Week end qui suit que Nicolas me recontacte, soit deux jours après mes agapes Asiatiques.

Il me demande si je suis ok pour ce soir et si j’ai pu trouver quelqu’un.

Me devant de réagir à ses rendez-vous manqués, je lui réponds que non. Je m’en mordrais les doigts une heure plus tard, je le sais, mais je ne veux pas être celui qui supporte.

Concernant le troisième, je décide de le piquer à son jeu et lui indique que j’avais trouvé ce qu’il cherchait, et que par son absence, j’ai dû me sacrifier et me faire remplir à sa place par le mec en question. Je lui dis aussi que le lendemain rebelote, et lui parle de mes deux passifs et surtout du beau Chinois.

La seule réponse qui me revient de la soirée c’est : « Rhooo... ».

Je l’attends pour une prochaine fois. Même si la situation est plus que bizarre, je le sens proche de moi affectivement et je suis bien heureux de ce plaisir partagé de nous voir à chaque fois.

Seul ce mélange de deux corps nus sous les étoiles, ne peut se vivre que dans le mystère de ces nuits qui nous attirent et qui nous font fondre dans cette passion secrète.

Je ne manquerais pas de vous présenter une suite si Nicolas mon amant de la nuit, me dévoile le scénario atypique de nouvelles aventures.