Eté 2024,
Voilà près de deux ans, en ouvrant mon appli en pleine matinée, je découvrais qu’un jeune mâle de 30 ans, était lui aussi en recherche d’un homme à seulement quelques 500 mètres de chez moi.
Le profil était assez peu renseigné, et même si j’avais moi la cinquantaine passée, je me lançais et lui envoyais un rapide « salut ! », lui laissant le choix de répondre, dans le cas où mon profil pourrait être susceptible de l’intéresser.
Je suis bi, marié, mais comme beaucoup d’hommes, je suis toujours à la recherche d’un sexfriend sensuel et bien fait, capable de me procurer une grande excitation. J’aime donner du plaisir et satisfaire mon partenaire.
Actif de base, je ne suis pas un mec coincé et je me laisse s’il faut, aller, à offrir aussi mon intimité selon la situation. Je suis un bon daddy viril, et mon style latino bronzé mal rasé, semble toujours faire son effet.
Mon sexe y participe aussi en grande partie, près de 5 cm de diamètre pour 17 cm de longueur. Mon gros gland se gonfle à l’approche d’une langue et aime s’installer confortablement dans la bouche de mon partenaire.
En quelques minutes l’affaire est bouclée avec mon jeune mâle, sans que je comprenne réellement ses envies et besoins.
En repos ce jour-là à la maison, je prétexte une course à faire, et me retrouve juste à l’entrée du village pittoresque des Pyrénées ou nous résidons.
Assez connu dans ce petit village, je prends soin de ne pas m’affoler et d’avancer tout naturellement vers la porte de la petite maison à deux étages ou habite Aurélien mon prétendant du jour.
La porte s’ouvre rapidement et je m’engouffre dans l’appartement lumineux. Mes yeux sont éblouis par la beauté de mon hôte. Je sens un besoin mutuel de nous étreindre immédiatement.
Il est mimi à souhait, un peu comme le bonbon préféré de mes souvenirs. Brun les cheveux très court, une petite barbe, sublime, la profondeur de son si beau visage et de ses yeux foncés rieurs.
Il a de larges épaules, des bras sculptés et bronzés à souhait. Un beau mâle de magazine qui me tend immédiatement les bras.
Nous n’avons rien programmé et je découvre comme lui, le partenaire avec lequel nous allons devoir composé.
Mais l’instinct est fort, je suis attiré par lui, et m’accroche immédiatement à ses belles épaules à moitié cachées sous un léger teeshirt.
Nos bouches sont attirées, pendant que nos mains s’emparent du corps de l’autre, et semblent se délecter de cette découverte charnelle.
Nos langues ne se quittent plus. Je le respire et me saoule de son odeur subtile et excitante. Quand nos bouches se quittent, c’est pour venir coller nos lèvres sur la peau de l’autre.
Aurélien me retire ma chemisette et je lui arrache presque son teeshirt. Tous nos vêtements tombent vite au sol. Nous sommes nus, en pleine découverte de nos corps et de nos sexes, et nous nous collons encore plus fort à la peau de l’autre.
Mon jeune amant, est sensuel à souhait. Sa peau est douce et mate de par son origine certainement insulaire.
Nous restons ainsi une bonne dizaine de minutes à nous repaitre de ce besoin inassouvi de tendresse et de caresses. Je suis bien contre lui, et je sens que lui aussi semble s’épanouir entre mes bras et mon torse viril.
Mes mains caressent sa nuque rasée qui en demande des quantités.
Bizarrement toutes ces minutes sont tellement fortes qu’elles me donnent l’impression d’un orgasme infini qui remplit tout mon être et dévore toute ma force.
Nous nous retrouvons tous les deux épuisés par une telle intensité.
Aurélien me prend par la main, et c’est nu le sexe en avant qu’il me conduit jusqu’à sa chambre.
Le flot de caresses n’a jamais cessé tout du long. Nous nous laissons aller sur le lit et nous enlaçons totalement pour ne former plus qu’un. Son corps vibre, le mien s’exprime en force.
Nous n’avons pris le temps de rien pour nous confier sur nos envies. Alors je tâtonne à découvrir mon adonis. Je me place en cuillère derrière lui, collant mon corps au sien.
Rien n’est habituel dans notre situation, le mode d’emploi est égaré, et plutôt que d’avancer sur un acte quelconque, nous sommes tous les deux incapable de penser à l’activité de nos pénis, tant notre contact est puissant.
Je cède un peu, en essayant de me détourner de cette passion partagée.
Ma langue, mes bisous, descendent le long de son dos. Il ne bouge plus et profite de ces nouvelles sensations. Nos corps semblent se calmer et même s’adapter à l’autre.
Pas une minute nous ne perdons la passion initiale. Tout semble se faire dans la prolongation orgasmique commencée aux premiers instants. Le temps s’est arrêté. Il est tout à nous dans cette découverte de l’autre.
Peu à peu, ma langue vient finir sur le haut de son merveilleux fessier. Il s’affole à chaque petite pause volontaire, et se calme quand les mouvements reprennent.
Je le sens maintenant tendre ses lobes demandeurs. Je sens tout son corps onduler. L’orgasme permanent que je subis depuis mon arrivée, semble être totalement partagé.
De mes doigts j’écarte ses deux fesses bien rondes et musclées. Ma langue vient se coller à son anus rose et sans poils. Je le fais frémir à chaque passage et il en redemande.
Soudain, il se relève et me dis : « prends moï ! ».
Mon cerveau a du mal à réfléchir et à sortir de cet afflux de dopamine libérée depuis mon premier contact avec lui. En deux secondes, vient se poser dans ma tête la question du préservatif et du gel, que devient l’actif qu’il affichait être. Je suis comme un gosse surpris et sorti de la volupté ambiante.
N’en déplaise, Aurélien sait où il va et ce qu’il veut.
Il se relève rapidement, et profitant que je suis allongé sur le dos, il revient s’empaler sur mon sexe face à moi.
Nous nous agitons ainsi quelques instants, et je gobe en même temps son très joli sexe, quand son téléphone se met à sonner, et qu’il lui rappelle alors qu’il est attendu pour son boulot.
Le vrai monde revient vers nous et semble nous surprendre. En quelques secondes Aurélien provoque son orgasme et me remplit la bouche de son jus suave et subtil.
Le temps est définitivement contre nous, endurant, certainement trop, mon éjaculation n’aura pas le temps de venir. Il se relève et se décroche de mon sexe.
L’urgence de sa situation fait tout accélérer. Nous nous rhabillons rapidement.
Il prend le temps de me raconter qu’il est bi et qu’aujourd’hui, il hésite à vivre avec sa copine ou choisir un homme pour l’accompagner.
Il doit partir, nous nous quittons avec un bisous rapide sur les lèvres, nous ne parlons pas d’une future rencontre. J’imagine alors que la rencontre qu’il voulait, devait certainement le conforter dans ses choix à venir.
Pendant des jours, des semaines je surveille son profil sur l’appli. Il est depuis inactif et fini même par disparaitre.
Je n’ai rien d’autre pour ma part à offrir à un homme, que des moments de sexe. Je doute alors de ses besoins et envies de poursuivre une aventure avec moi.
Mais ce que nous avons vécu était tellement intense, que je ne peux accepter de ne plus tenir sa nuque dans le creux de mes mains.
Qu’importe je décide alors que je n’abandonnerais pas cette idée de le revoir et de revivre l’instant magique que nous avons partagé.
Pendant près de deux ans, je vais passer régulièrement devant chez lui. En voiture, à pied, en promenant mon chien. Tout y passe pour au moins avoir la chance de l’apercevoir. Le torticolis me guette à chaque traversée du village.
Jamais je ne vais perdre l’espoir de me retrouver contre lui, et surtout ce jour, ou je le vois installer chez lui un gars de son âge.
Les jours passent et le mec s’accroche et reste. Souvent ils sont ensemble dans le village.
Voilà plus d’un an que ça dur. Mon espoir est toujours fort, car le gars en question est loin d’être un top model et il me semble qu’il ne peut incarner la virilité qu’Aurélien semblait avoir apprécié chez moi.
C’est pervers, mais je ne lâche rien. Aurélien c’est ce genre de garçon rare. Tout son être semble illuminé celui qui le regarde.
Un premier indice me redonne de l’espoir en ce mois de février très froid.
Il est très tard et je vais pour fermer mon appli, quand je vois l’annonce d’un mec de 32 ans. La distance de 500 mètres correspond, mais aucun descriptif sur le physique ou la recherche.
Je lui lance tout de même un « salut ! ». La réponse tarde et la petite lumière verte qui indique qu’il est en ligne disparait.
Je ferme l’appli, mais quand j’y reviens le lendemain, je découvre le même « salut ! » en réponse.
Il n’est pas en ligne, je lui indique alors que je suis désolé de ne pas avoir poursuivi ma discussion le soir d’avant, mais qu’il me semblait qu’il n’était plus en ligne.
Les jours se suivent et plus de réponse et surtout à nouveau plus d’activité. Toutefois, je n’efface pas ce message et le conserve.
Le pote pas très viril d’Aurélien est toujours là, mais je me plais à continuer à le vouloir. Je suis conscient du ridicule, mais comme finalement ce n’est pas une fixette chez moi, je m’amuse de ce défi inaccessible.
C’est ce soir-là du 14 juillet que le message de ce jeune mec réapparait avec un « Salut, tu vas bien ? ».
Mon cœur s’emballe soudainement, ma perspicacité va t’elle payer ?
Nous échangeons beaucoup. Le gars veut sucer un daddy et avaler son jus.
Je ne suis pas persuadé que ce soit Aurélien. Il ne veut pas se décrire, il m’indique avoir un peu picolé et être dans un sérieux besoin de sucer un sexe.
J’en arrive même à me demander si ce n’est pas le copain d’Aurélien.
Il me donne rendez-vous, et l’adresse correspond. Je suis de plus en plus hésitant et j’ai l’idée de lui demander son prénom.
Il me répond en me posant la même question : « toi c’est comment ? ». Je lui envoi direct mon prénom : « Fabio ».
Je me rappelle que nous avions échangé nos prénoms juste avant de nous quitter.
La réponse ne tarde pas : « Aurélien ».
Un bonheur intense m’envahit. Je l’ai enfin retrouvé et je vais le garder maintenant. Ce sont les premières impressions qui me viennent.
Son copain dort dans la chambre, il ne faut surtout pas le réveiller, il est inquiet, il semble tenir à son compagnon.
Je lui dis magnanimement que nous pouvons nous voir un autre jour. Il me répond qu’il a trop envie.
Je lui dis alors que j’arrive.
Je suis garé face à sa maison, je m’apprête à sortir de la voiture, mon cœur bat fort.
J’ouvre la portière et mon alarme se déclenche et hurle, et juste en face à la maison.
Je suis plein de honte. Je remonte dans la voiture et m’échappe vers un parking plus loin.
Il me dit que son mec est réveillé, que j’ai un peu mis le bordel, mais tout ça l’amuse.
J’attends quelques instants et lui dit que nous remettons ça. L’attente de la réponse est longue, mais il finit par me dire : « non, j’ai trop envie ».
Très bien, je reviens me garer face à lui, je sors de la voiture et me dirige vers la porte d’entrée.
Il est là, mon Aurélien est là. Aussi beau que quand je l’ai laissé il y a deux ans. Son sourire m’illumine comme un sapin de Noel.
Il m’embrasse d’un rapide baiser, et abaisse mon jogging et mon caleçon.
Il tient mon sexe dans ses deux mains et caresses mes couilles. Rapidement il s’agenouille dans le silence le plus complet et avale mon phallus en vrai gourmand.
Mon gland se gonfle rapidement suivi de tout le membre qui se détend et qui le fait tousser à plusieurs reprises.
Aurélien me suce avec délectation. Mes mains viennent se poser sur les siennes. Il me les prend et les serre fort tout du long de sa fellation.
Mon sexe se détend totalement et avec difficultés il tente de tout avaler.
Il me regarde souvent et me fait des : « humm ».
Nous devons aller vite et éviter de réveiller son copain.
J’empoigne alors mon sexe et commence à me branler. Il veut mon jus au fond de sa gorge, je lui promets de tout lui donner.
Dans un mouvement ultime je joui d’un orgasme violent et d’une éjaculation très abondante dans sa bouche. Les jets fusent et il a du mal à tout engloutir.
Quand je me retire il me sourit.
Je l’aide à se relever, il me regarde et vient poser ses lèvres sur les miennes. Sa langue me pénètre avec le gout de mon sperme et ce sont 5 bonnes minutes de ce même bonheur d’échange que nous avions vécu deux ans auparavant.
Quand nos bouches finissent par se lâcher, nous faisons le plein de quelques caresses et je m’en vais heureux.
De cette rencontre, je me dis que je suis prêt à attendre deux ans de plus pour revivre une telle intensité.
En rentrant je me remets sur l’appli. Notre espace d’échange est à ma grande surprise couvert de cœurs, de je t’aime et de je veux te voir souvent.
L’alchimie est là, au-dessus même de tous mes espoirs. Aurélien est déchainé.
Il m’envoie son numéro de téléphone, je lui donne le mien et malgré qu’il soit 2H00 du matin, il commence à échanger des dizaines de SMS pendant plus d’une heure trente.
Des cœurs, des je t’aime, des envies qui m’amusent et qui me chauffent. Nous finissons même par nous masturber à distance.
Bien évidemment nous prenons conscience de la situation. Notre relation doit rester secrète, filiale et secrète. Nous sommes tous les deux en couple et nous y tenons.
Aurélien décide de nous voir le plus souvent possible, pas compliqué vu que 500 mètres nous séparent.
Nous finissons par nous souhaiter une bonne nuit. Je vais me coucher comme si une nouvelle dimension venait de m'être révélée.
Au réveil j’ai un SMS qui s'affiche fait de deux grands cœurs rouges.
Je vous raconte tout ça, parce que la perspicacité a payé et qu’il faut toujours laissé vivre son cœur, lui donner de l’espoir, du courage et de la persévérance. C’est encore meilleur !
Je reviens très vite avec la suite de cette aventure. Mais chut !! c’est un secret.
Fabiodimelano
fabiodimelano@gmail.com
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