De mémoire, c’était l’été 2018. Il faisait chaud, très chaud. Un véritable cagnard ! Moi, la cinquantaine, pas trop mal conservé, passif (voir pourquoi dans une autre histoire), j’avais chaud, très chaud… et j’avais surtout envie de sexe. Une rencontre réelle, comme toutes les autres.
Un mec me contacte, la trentaine, versa, des photos sympas, adepte des plans sensuels, c’est tout ce que j’aime.
Mais stressé le garçon ! Il me pose une multitude de questions… C’était à moi de le recevoir, no problem, je louais quelques studios à des étudiants sur Rouen, et là pendant l’été, un des meublés était libre. Voilà un bon spot pour une rencontre.
Je lui donne l’adresse, mais je devais aussi lui dire, comment était la rue, comment fonctionnait l’interphone, si je pouvais ouvrir rapidement la porte pour qu’il ne reste pas trop sur le trottoir, comment étaient les voisins… J’allais baiser avec un agent secret ! MDR
Le jour J, l’heure H, la minute M… voir la seconde S arrivent !
L’interphone bipe ! « C’est moi ». Je lui ouvre la porte et plus rien. J’avais eu le temps de prendre une douche avant, il faisait au moins 30 degrés dans l’appart… Je transpire à attendre.
J’angoisse un peu, mais qui est ce type hyper stressé. Ça toque à ma porte, deux coups secs, j’avais reçu les consignes, je devais immédiatement ouvrir, de peur que la CIA ou le KGB le trouvent dans le couloir. Il bondit dans mon appartement, claque la porte… et le décoche un magnifique sourire, les yeux pétillants !
C’est étrange, j’ai l’impression de l’avoir déjà rencontré… impossible, c’est un espion !
En bermuda et tee-shirt, 007 était en face de moi. Il s’est rapproché et aussitôt nous nous sommes embrassés. Il embrasse super bien ce mec.
Il faisait encore plus chaud. Son front perlait, le mien ne devait pas être beaucoup mieux. Nos mains caressaient nos corps, torride ! en quelques secondes, nos fringues volèrent dans la pièce et je me retrouve devant ce beau mec, un peu plus grand que moi.
Je l’entraine sur le canapé que j’avais ouvert en lit. On continuait à s’embrasser, se caresser… nos peaux commençaient à coller. Habituellement, je déteste, mais là, avec lui c’était top ! On glissait, c’était trop bon.
Il a pivoté et nous sommes partis dans un 69 de fous… suce, lèche, gorge profonde... aucune retenue entre nous, on se dévorait l’un l’autre. Je ne sais plus combien de temps cela a duré, mais c’était bon, trop bon. On suçait, on collait, on glissait !
Il s’est relevé et s’est allongé sur moi. Je m’attendais à ce qu’il m’écarte les jambes et me prenne. Pas du tout, il s’est allongé sur moi, m’embrassait, son corps ondulait et son sexe glissait sur mon ventre… Aucun mal, vu que l’on était trempé de sueur.
D’un seul coup, sa respiration s’est accélérée, il m’a regardé droit dans les yeux, gémit et lâche tout son jus entre nos deux corps qui étaient déjà pas mal trempés. Il s’est relevé et s’est mis à genoux à côté du canapé. De mon côté, trop excité, je prenais mon sexe à pleine main après avoir pris soin de l’enrober de son jus pour me branler. Pendant que je montais en pression de ma main droite, il me serrait la main gauche, me déposait quelques bisous sur les lèvres et quand je me suis mis à jouir, il me roula une pacifique pelle pour bloquer ma respiration. Je giclais sur mon ventre, mais avec une telle pression, que l’on en avait tous les deux dans les cheveux. En silence, nous sommes partis dans la salle de bain et avons pris une douche fraiche pour nous remettre de tout cela.
Une fois sorti de la douche, je sentais que le stress le regagnait. Je lui aurais bien proposé de boire un verre dans Rouen, mais hors de question. 007 repartait en mission, évaporé en 5 secondes une fois habillé.
On s’est revu quelques jours après, à nouveau un après-midi, dans un autre appartement. Là encore, stress à fond. Cette rencontre fut tout aussi charnelle et sensuelle. Mais malgré son manque de confiance en lui, j’ai réussi à en obtenir beaucoup plus de lui. Nous avons alterné les positions, mais avec lui, c’est les yeux dans les yeux que je préfère, alterner le rythme, les séances de bisous et de pilonnage en règle. Ce jour-là, il faisait moins chaud dehors, mais beaucoup plus chaud dans nos corps.
Une fois terminé, tu es reparti… en mission très certainement. Je n’ai pas ton téléphone, juste le contact sur le site. Mais tu ne connectes trop rarement. Je ne sais rien de toi, enfin oui ! Ton visage depuis le début, je le connaissais. J’ai donc fouillé dans ma mémoire et j’ai réussi à retrouver, une photo dans un journal où je m’étais dit en lisant l’article, il est beau gosse ce mec. On s’est revu il y a quelques jours, presque par hasard, on a réussi à s’isoler pour échanger quelques bisous torrides dont tu es spécialiste ! Tu as mon 06 ! pas moi ... les espions sont redoutables !
Coolsexe
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