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Dans la cuisine, j’ai un peu hésité quant au choix de ce que j’allais cuisiner, me décidant enfin sur le veau de lait de Bigorre. Je ne savais pas si mes hommes en avait déjà goûte. Donc, menu établi : Filet mignon à la basquaise, une purée de panais et une autre de carottes d’Asté, en entrée, œufs brouillés (cuits à l’anglaise, je vous l’expliquerais si vous me le demandez…) aux pointes d’asperges vertes et en dessert, pourquoi pas un Tiramisu que j’adorais faire. Zut… pas de mascarpone… Mais ce merveilleux fromage frais de brebis, du lait, et un sachet de gélatine trouvé au fond d’un placard, devraient m’aider à le réaliser, tant pis pour les Italiens puristes, surtout que j’avais dû remplacer le divin Marsalla à l’Uovo, par de l’Izarra. Pas de biscuits bien sûr, mais une dacquoise faite maison allait les remplacer, les Basques ont toujours des amandes chez eux.
J’avais dit à Laurent que je voulais un peu me « surpasser » en cuisine et qu’il me fallait un peu de temps pour ça. Comme il leur restait encore pas mal de travail à accomplir, ça les arrangeait, me demandant de lui envoyer un texto environ une demi-heure avant que tout soit prêt, pour leur permettre de se rendre « présentables » pour le repas. J’avais pas mal de cuisson minute à faire, et j’ai donc dressé la table dans la vaste cuisine.
Mes merveilleux hommes sont enfin arrivés, avec un regard ébahi sur la table, narines emplies sur les bonnes odeurs qui y régnaient. Mais les miennes étaient envahies par tout ce qu’ils dégageaient. Je les contemplais béatement, si beaux, si forts, si virils aussi, que je me suis jeté dans leurs bras, à tous les deux, le « trouple » était définitivement scellé.
« Je vous aime mes hommes… !!! »
Au vu de leurs barres lors de notre étreinte, je n’avais plus aucun doute quant à leur amour et surtout, leur désir. Pierre, le plus prompt et le plus chaud des deux m’a de suite demandé :
« On doit passer à table de suite, ou ça peut attendre une peu ? »
« Ce qui est prêt est de côté, le reste est en cuisson minute… Donc, c’est quand vous voulez les hommes. » Je pensais, naïvement, qu’ils voulaient juste prendre une bonne douche avant de dîner.
« On veut prendre notre femme avant… !!! »
Ces deux monstres de robustesse se sont emparés de moi, me renversant sur le plan de travail que j’avais heureusement débarrassé et nettoyé, et ont usé de leur droit de maris. Je me suis retrouvé nu en quelques secondes, c’est vrai que je n’avais pas grand-chose sur moi, et leurs virilités, plus qu’imposantes, ont pris possession de moi, de tous mes orifices, alternant entre l’un et l’autre, pour s’enfoncer vigoureusement au plus profond de moi. Je me sentais si heureux, si comblé. Ils étaient comme le piment d’Espelette, fort, puissant et si suave à la fois, d’un goût incomparable. J’étais la « femme » de deux merveilleux hommes, qui me comblaient, à la fois sexuellement, mais aussi, dans ce qui fait le partage, la complicité, la complémentarité la symbiose qui créent une vraie vie de couple, sauf que c’était un « trouple » et que cela me convenait parfaitement.
On vivait un vrai couple, partageant non seulement le lit, mais aussi la vie quotidienne, la cuisine, la découverte de leur exploitation et de la région. Sauf que ce couple était à 3, et cela nous allait parfaitement. Ils étaient rassurés que leur « femme » les aimait tout autant l’un que l’autre, se sachant libres, ils avaient enfin trouvé ce qu’ils cherchaient. Une « femme », peu importe pour eux si « elle » était un homme, mais qui partagerait leur vie, en toute simplicité, et surtout, avec eux deux.
Le repas a été savouré avec plaisir, avec force de câlins, de bisous, de caresses, comme d’habitude et mes hommes étaient enfin détendus, aussi bien dans moi avant, que par le repas que je leur avais préparé. Nous avons rejoint le salon pour leur café et mon thé que je leur ai servi sur la table basse, les rejoignant ensuite sur le canapé.
« Marc, Laurent et moi, on aime trop que tu sois encore à nous deux en même temps. »
« Vous êtes super gros Pierre, tous les deux »
La nuit a été magique, emplie de tendresse, de caresses, de pénétrations violentes de désir, et enfin, j’ai été prêt à les accueillir tous les deux en moi… Quoi de plus beau que d’être possédé par ses deux maris en même temps, même si au vu de leurs calibres respectifs, cela me faisait quand même super mal, l’intense plaisir de cet accouplement à nous trois, dépassait allègrement la douleur que je pouvais ressentir.
Il me semble que nous nous sommes endormis vers 2 heures du matin, enchevêtrés, le sexe de Pierre toujours présent dans ce que je devrais appeler dorénavant, ma chatte, retenant toute leur liqueur qu’ils avaient déversée en moi. Je me sentais vraiment heureux et comblé, quand à mon réveil, j’ai humé cette odeur de café mélangée à cette fragrance tenace de mâle, Pierre se tenant devant moi avec un plateau.
« Marc, aujourd’hui notre neveu, enfin ce n’est pas vraiment notre neveu mais le fils de notre cousine germaine vient nous voir. »
« Tu veux que je parte, c’est ça ? Je le comprends très bien, c’est normal. »
« Au contraire, si tu es d’accord, on voudrait que tu l’accueilles comme tu sais si bien le faire »
« Pas de problème pour moi…. En tant que quoi ? visiteur ? ami ? cuisinier ? »
« On verra ça le moment venu… »
Je n’ai même pas eu le temps de répondre qu’il a allongé son corps velu sur moi, écarté mes cuisses de ses jambes puissantes et m’a possédé de toute sa vigueur. Même si j’étais habitué aux gros membres, au Maroc avant et ensuite au sien après, 24 cm hyper large en plus, ça surprend… Mais d’où mes hommes tenaient une telle grosseur ? Je ne l’ai jamais su, je ne le saurais sans doute jamais… Mais quel plaisir d’être possédé et fouillé par de tels pieux… !!!
Mon désir de faire plaisir à mes « maris » était intense, et après une douche profonde, je suis descendu à la cuisine pour préparer le repas, que je voulais délicieux, pour leur neveu et pour eux. Je n’avais pas cuisiné le Filet Mignon de Porc de Bigorre la veille, et j’ai décidé de le préparer. Si le neveu n’aimait pas ça, il restait du veau.
Affairé à mes préparations, je ne les ai pas vraiment entendus arriver, jusqu’à ce qu’un toussotement me fasse me retourner. Mes hommes entouraient un superbe garçon, très grand, qui avait, à vue d’œil, hérité de leur génétique, tant les poils sortaient de son « Marcel » et de son pantacourt muni d’une bosse monstrueuse au centre, presque comme celle de Pierre.
« Alex, notre neveu… Marc, notre… ami… »
Pierre avait bien insisté sur la pause entre notre… Ami... Et sans plus de façons, Alex m’a pris dans ses bras puissants avec deux bisous bien sonores sur mes joues.
« Je suis content de faire enfin ta connaissance, les Tontons m’ont tellement parlé de toi… !!! »
« Moi aussi Alex, (Surpris… jamais mes hommes m’avaient parlé de lui…), ça me fait plaisir. Tout est prêt, mais je peux rentrer à Tarbes si vous voulez rester entre vous. »
« Bien sûr que non, on va se régaler tous les quatre » En soulevant les couvercles des casseroles pour en humer les arômes et avec une caresse de sa main, bien appuyée sur mon cul.
J’étais vraiment désemparé, je ne savais pas trop comment réagir surtout face aux regards impassibles de Laurent et Pierre. Pendant que Laurent dressait la table dans la salle à manger et Pierre l’apéro, j’ai terminé mes préparations culinaires, sous l’œil attentif d’Alex, observant mes gestes, mais aussi, me scrutant de bas en haut. Au courant de rien, je continuais mes gestes de « cuisinier », quand Alex m’a collé, s’incrustant sur mon dos, membre dressé contre mes fesses.
« Alors… Tu es heureux avec eux ? Parce que Eux, le sont vraiment… »
Face à cette situation rocambolesque, je me suis détaché de lui, j’ai amené le plateau d’amuse-bouche et de verrines sur la table basse. Alex m’a suivi avec un regard super ironique… Cette famille avait engendrée que des mâles dominants ou quoi ???
CalinChaud
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