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J’ai dû dormir d’un sommeil profond pendant au moins 2 heures, récupérant de leurs assauts, mes chairs moulues tant ils avaient été robustes et virils. Tout mon corps était couvert par leur fragrance de mâle, par leur liqueur qui s’échappait aussi de mon orifice, besogné à maintes reprises, ressemblant, je l’avoue, davantage à une chatte qu’à un simple anus.
Comme à son habitude, Laurent, précautionneux, avait déposé une serviette de toilette sous moi, permettant d’éviter, comment dire, certains désagréments sur notre couche conjugale.
Ce n’était pas une odeur de café, ou de thé qui m’avait réveillé, mais ce suave arôme de testostérone, cette senteur si masculine, comme si un flacon de parfum si spécial avait été débouché. Ils étaient tous les deux à mes côtés, me regardant dans mon demi-sommeil, visage souriant, incarnant l’un et l’autre, l’homme heureux.
« Comment va notre femme ? »
« Heureuse d’être avec vous deux, mes hommes… »
L’emploi du féminin à mon égard ne me gênait pas plus que ça. J’avais compris que ce n’était absolument pas dégradant, mais qu’au contraire, cette situation de « trouple » prenait de plus en plus réalité. J’étais leur « femme », ils étaient mes « maris », dans notre intimité seulement.
Laurent a filé à la salle de bains pour remplir la vaste baignoire avec plein de sels et de mousse, pendant que Pierre s’est allongé à mes côtés.
« On est tellement heureux avec toi…. Regarde… !!!! »
Son désir était violent, son magnifique pieu d’amour montrait la rigidité que je lui connaissais bien maintenant, sortant de son boxer et dépassant allègrement son nombril. Je me suis mis sur le dos, lui ouvrant mes bras, et son corps a épousé le mien pendant que je sentais une formidable poussée qui me possédait encore. Il était fou, aussi bien dans la puissance de ses coups de butoir dans moi, que dans ses caresses, ses baisers, offrant son corps velu à mes lèvres, à mes mains, cherchant un accouplement le plus profond possible, une fusion totale sublimée par sa semence chaude déversée à grands jets.
Après quelques minutes passées à savourer cette intense jouissance partagée, il m’a pris dans ses bras, et m’a déposé dans la baignoire pour un bain, plus que salvateur.
« Prends ton temps, Chéri(e), tu nous rejoints au salon, tout est prêt. »
« Mais Pierre… C’est moi qui voulait tout vous préparer… !!! »
« Ce sera pour demain…. On a tout le Weekend non ? Tu ne reprends que mardi après midi d’après ce que tu nous a dit… »
En effet, Marion avait un peu aménagé mes horaires, me laissant lundi en repos pour ne reprendre que mardi à 13h et bien profiter… Du Béarn...
Me prélassant dans cette eau si parfumée, mon esprit vagabondait néanmoins, me remémorant les premières minutes de cette rencontre avec Laurent, sur cette branche d’’arbre dans la foret, où j’étais loin d’imaginer ce qui allait en suivre.
Propre comme un sou neuf, la poire à lavement avait rempli pleinement son office, je suis descendu les rejoindre, en les contemplant du haut de l’escalier sans qu’ils m’aperçoivent…
Magnifiques tous les deux… Des purs spécimens de virilité… Merci quoi ? Le lait de brebis ? Le piment d’Espelette ? l’Etorki ? L’air sain des Pyrénées ? Je n’en avais pas la moindre réponse, mais je me sentais heureux, comblé et fier de partager leur vie simple, d’être à eux. Finalement, cette notion de « trouple » me séduisait totalement.
Ils étaient assis sur le canapé, leurs jambes hyper velues dépassaient de leur short, T-shirt avec un col en V et manches courtes, pour bien laisser apparaître leurs poils dont ils savaient bien que j’en étais fou, les coquins... !!!
Ils avaient tout préparé, l’apéro avec mon Tariquet bien frais dans un seau, et aussi, la table couverte de toasts, les plus variés les uns que les autres. Foie gras, rillettes de canard rôti, leur fromage frais de brebis recouvert de piment d’Espelette, petites tomates, branche de céleri et de carottes du jardin, oignons jeunes tranchés, (cébette comme on dit chez moi à Nice) … Bref…. Un vrai festin, il connaissaient mes goût maintenant… !!!
Comme toute « épouse » qu’il se doit, je me suis assis entre eux, mes mains les caressant et mes lèvres cherchant leurs baisers, que nous avons échangé tendrement à trois, bien sûr… En voyant leurs shorts se soulever d’une manière plus que significative, j’ai chopé mon verre vide, les laissant patienter un peu quand même.
« Alors mes hommes… On le prend notre apéro ? »
Laurent a ouvert la bouteille, nous a servi tous les trois, debout devant nous malgré sa bosse indécente que j’ai fait mine d’ignorer. Même si je m’étais bien reposé, bien relaxé dans ce bain, détendu au possible, j’avoue que l’envie de mes hommes revenait, encore et encore.
Mais j’avais faim aussi, et tout ce qui était étalé devant moi attisait mon appétit. C’était hyper copieux, et nous avons tout dévoré, avec en même temps, des câlins, des bisous, des caresses, qui, d’après ce que je pouvais constater, entretenait aussi leur vigueur, dont je faisais tout pour, bien sûr… J’avais envie de les exciter à mort… De les rendre fous tous les deux.
Laurent est arrivé ensuite avec un plat de brousse de brebis au coulis de framboise et de fruit frais aussi, que nous avons partagé avec la même cuillère, rendant notre désir plus qu’ardent après ces gestes si simples, mais aussi, si sensuels.
C’est Laurent qui a craqué en premier, en se mettant debout devant moi, son short déformé et employant pour la première fois un ton assez autoritaire.
« Tu es notre femme Marc, et on en peut plus tous les deux… »
Il m’a pris dans ses bras, suivi de Pierre, et m’a monté jusqu’à notre chambre conjugale, étendu sur notre lit, mis à nu en quelques secondes, comme eux, qui n’avaient pas grand-chose à enlever…
Allongé entre eux deux, leurs virilités contre moi, je me suis donné à eux pleinement, acceptant et désirant au plus profond de moi ce concept de « trouple » où tous mes maigres tabous précédents avait sauté…
J’étais la « femme » de deux hommes hyper virils, avec une totale complicité, de la tendresse, de l’attention, et un désir hyper fort…. J’adorais ça… !!!
Notre nuit a été vraiment… Magnifique… Comment de simples paysans basques, au fin fond des Pyrénées pouvaient être aussi tendres, sensuels, et autant puissants à la fois dans leur désir… Je ne portais aucun jugement, j’étais surtout extrêmement surpris. Je me trouvais face à une complémentarité totale, celle que je cherchais depuis des années, simple, naturelle, partagée aussi bien devant un plat et une nature merveilleuse, que dans les moments torrides où nous fusionnions tous les trois.
Je les aimais tous les deux, certes différemment, mais les deux frères m’apportaient un bonheur, une sérénité, une joie de vivre, que je n’avais encore jamais connus. Ancré au plus profond de moi-même, j’étais persuadé qu’ils ressentaient le même bien-être. Pierre était l’aîné, donc, le mâle dominant, Laurent, plus doux, mais tous les deux se complétaient parfaitement pour partager tous ensemble le plus de plaisir possible.
Le matin, j’ai voulu mieux connaitre la ferme, non pas en tant que simple spectateur, mais me rendre compte de leur savoir-faire, avide de comprendre comment leurs mains, si habiles, pouvaient gérer une telle exploitation. Mon grand-père était agriculteur, avec quelques vaches au début, puis simple maraîcher. Dans mon enfance, j’avais donc été élevé avec le respect de la terre et de ses produits. Mais là, leur activité était vraiment multiple. Pas une exploitation énorme, mais vraiment variée. Je crois qu’ils avaient, chevillé en eux, l’amour de leur région et de fabriquer tout ce qu’elle pouvait offrir de si bon, dans le respect de la tradition. Seuls depuis des années, ils bossaient comme des damnés pour compenser leur manque affectif.
La journée a été merveilleuse pendant laquelle ils m’ont appris à traire une brebis et une vache à la main, même s’ils avaient des machines pour ça, Pierre me disant que c’était comme une bite que je savais si bien manier pour en extraire le lait. Puis la fromagerie, la basse-cour où canards et poules évoluaient librement, pour finir par le potager, où chaque rangée de légumes était bien ordonnée, avec cette odeur de fumier, le moindre engrais chimique était totalement banni.
Ils étaient hyper fiers de me montrer leur travail, même si, de temps en temps, quelques pauses avaient été nécessaires, testostérone oblige, où Pierre m’avait culbuté sur une botte de foin et Laurent contre un arbre du verger. J’aimais faire l’amour avec chacun d’eux, ensemble ou séparément, ce qui était clairement établi dans notre trouple, la jalousie n’existait pas entre nous trois.
En fin d’après-midi, nous avons rejoint la grange dans laquelle ils ont pu prendre possession de moi ensemble, notre désir était tellement fort, que j’ai hurlé de plaisir lorsqu’ils se sont introduits en moi en même temps, pour la deuxième fois, dans un accouplement extrême, d’un partage total, si fort et si puissant à la fois.
« Les hommes, vous avez encore du boulot à terminer. Alors, je vous laisse continuer et je file à la cuisine »
« On t’aime… »
Avec un regard chargé d’Amour, d’un pas chancelant je me suis dirigé vers la maison. Sous la douche d’abord, et direction… les fourneaux… !!!
CalinChaud
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