Chapitre -01
J'étais lové sur la poitrine de mon Mâle, Kiume, quand il s'est redressé pour aller s'abreuver à l'étang à côté, non sans avoir d'abord, frotté sa touffe de poils drue entre ses pattes, et imprégner un va et vient de ses énormes orbes, velues, chargées de phéromones, pour bien marquer sa possession.
Je l'entends laper cette eau si fraîche et si pure, ses gonades se balançant au rythme de sa soif.
Je suis un lion, on va dire "mâle" mais très vite, dès que j'ai atteint l'âge nubile, mon odorat n'était sensible qu'aux odeurs des mâles.
J'aimais ce parfum suave et fort que leur corps dégageait, surtout entre leur pattes arrières, et j'étais fasciné par leurs attributs qui, souvent sortaient de leur fourreau pour prendre des proportions que j'admirais. Les effluves que dégageaient les vraies lionnes femelles, non seulement ne m'attiraient pas, mais me révulsaient.
Notre troupe était quelque peu déséquilibrée, avec, ce qui était rare, davantage de mâles que de femelle. Même si les lionnes se donnent volontiers, on sentait un manque, très fort, d'inassouvi parmi les mâles, qui se battaient souvent entre eux pour posséder une femelle.
A peine sorti du statut de lionceau, un peu à part de la troupe car... différent... un jeune mâle est venu me rejoindre, au pied de l'arbre où je m'étais isolé, et a commencé à se frotter contre moi, à me lécher, comme pour me consoler d'être seul, à part de la troupe.
Je me sentais bien... Ses odeurs de mâle emplissaient mes naseaux, et comme je l'avais vu faire par les femelles, *j'ai surélevé ma croupe et mis ma queue sur la côté, lui présentant mon étoile, signe que j'étais prête à l'accouplement*
C'était la première fois que j'allais accueillir en moi cette masse de chair, que je sentais dure, tendue, qui n'a pas perdu de temps pour trouver mon orifice et s'y enfoncer jusqu'aux orbes, qui frappaient sur moi, ce membre cherchant à me fouiller, à me posséder le plus fort possible.
J'ai entendu un grand feulement, une gigantesque poussée dans moi et j'ai reçu, dans mon réceptacle, de longues jet de ce merveilleux de nectar.
Nous nous sommes accouplés cinq fois ce soir là, toujours avec autant, de plaisir, je devrais dire avec toujours de plus en plus de plaisir... Au petit matin, nous avons rejoint la troupe...
Je n'étais plus un lion, j'étais une Lionne...
Chapitre -02
Après s'être longuement abreuvé, Kuime, de son pas nonchalant s'est retourné et a dardé ses yeux sur moi.
Ils brillaient de mille feux. J'avais compris, à son regard, que si, sa soif était assouvie, son appétit sexuel ne l'était pas et que sa démarche inaugurait un jour où ses besoins allaient être sans fin, comme c'était souvent le cas avec lui, mais là, je ressentais, de part son odeur, une exigence qui me semblait exceptionnelle.
C'est vrai que le lieu où nous nous trouvions était serein, et le repas d'une gazelle la veille nous avait repus.
D'un coup de patte vigoureux, il m'avait couchée sur le dos, et sa langue s'est engouffrée dans ma vulve, tout en se levant de temps en temps, pour que ma fente s'imprègne de ses orbes odorants.
Son sexe, majestueux, était sorti de son fourreau, et d'un coup de patte, il a positionné mes babines sur son pieu, pour que je le prenne au plus profond de ma gueule...
Mon Kuime aimait tellement ça, et pratiquement aucune lionne ne donnait ce plaisir.
C'est avec douceur d'abord, et ensuite avec beaucoup plus d'insistance qu'il s'est enfoncé de plus en plus profond, en faisant bien attention, pour ma part, que mes crocs ne viennent pas heurter cette masse de chair volumineuse.
Dans un feulement intense, je l'ai entendu rugir et ce nectar de vie a coulé dans ma gorge, sa patte frottant ma chatte bien humide. Plusieurs jets se sont déversés en moi mais son sceptre restait aussi dur, aussi demandeur...
Mon corps sur le dos, était comme dans une position féminine humaine offerte et Kiume, toujours dur, s'est un peu abaissé pour prendre possession de moi...
Il s'est enfoncé dans ma vulve d'un coup, son excitation étant trop forte, il m'a prise violemment, me pénétrant de plus en plus fort, de plus en plus profondément...Il lui a fallu trois jouissances d'affilée pour se calmer, se sentir comblé, satisfait.
Je vénérais mon Mâle, si puissant, si fort, qui avait, peu à peu, mis à nue la femelle que j'étais au plus profond de moi, au point de me donner, à fond, encore et encore, à lui et à d'autres selon ses exigences.
Après un petit repos, ma tête enfouie entre son entrecuisse arrière, pour en humer toutes ses effluves, c'est moi qui ai cherché son sceptre, je le voulais encore en moi...
Nous nous sommes accouplés encore plusieurs fois... Kiume est infatigable, moi aussi, alors qu'il me labourait à grands coups, son torse velu sur mon dos, j'ai senti que nous n'étions plus seuls...
En levant les yeux, j'ai vu deux mâles nous contempler pendant que nous accomplissions cet acte de chair.
Malgré un certain recul de ma part, Kiume a continué à prendre possession de moi, en s'enfonçant encore plus fort dans mon étoile, et, en tournant la tête, j'ai vu son regard sur ces deux mâles...
Comme un regard de puissance, mais aussi, d'invite...
CalinChaud
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