Premier épisode
Chapitre 2 | La Côte d’Ivoire
J’avais coupé les ponts avec mes parents, sauf avec mon père que je revoyais de temps en temps dans un café, parlant surtout de mes études, qui se déroulaient très bien d’ailleurs, en évitant les sujets brûlants, dont ma mère, évidemment. Je rendais quand même de fréquentes visites dans l’arrière-pays, à ma tante et à ma grand-mère paternelles, que j’adorais, sans aborder les raisons pour lesquelles j’avais quitté le domicile parental, il valait mieux pour elles qu’elles restent dans l’ignorance. J’avais juste dit que je ne supportais plus ma mère, et comme toutes deux la détestaient copieusement, elles n’en étaient pas surprises.
J’étais super ému quand elle me glissaient, discrètement un petit billet dans ma poche pour m’aider, sans savoir qu’en une nuit, j’en gagnais 10 fois plus. Je tiens à préciser qu’à l’époque, la prostitution n’était pas interdite, seuls le racolage sur la voie publique et le proxénétisme l’étaient. Je ne pratiquais ni l’un, ni l’autre, et si je donnais une partie du fruit de mes passes à mes « Colocs », c’était en tant que participation aux frais. Pour les protéger, c’est toujours moi qui encaissais au préalable et qui en décidais le montant. Daniel et ses potes, ne se sont jamais comportés avec moi comme des proxénètes… Jamais… !!! Donc, légalité parfaite, même encore aujourd’hui.
J’avais compris que dans la mentalité des Blacks qui me baisaient, s’ils payaient, même très peu, ils n’étaient pas PD comme on disait à l’époque, juste des hommes qui baisent une pute. Bien ou mal ? Je ne saurais le dire mais cela me convenait parfaitement, et bien mieux traité qu’une pauvre prostituée, maquée, à l’abattage à ouvriers dans les nombreuses baraques à chantiers de la ville.
Je le faisais non pas pour le fric, non pas par pression ou violence d’un Mac, mais par plaisir pur et simple. Ma vie était vraiment scindée en deux… Élève hyper brillant à la Fac, et pute à blacks quand j’étais avec mes hommes. Sans doute un aspect dynamisait l’autre. Élève bien propre sur lui dans l’Amphi, bonne pute soumise lorsque j’étais chez moi et que j’en avais envie. Daniel était très malin quand même… Il ne me mettait pas au tapin, il invitait juste des amis à passer une bonne soirée entre nous.
Je me sentais très heureux dans cette vie, hyper protégé par mes mâles, comblé sexuellement, et personne n’aurait osé me porter atteinte. Sans que je le sache, Daniel avait chargé plusieurs potes de son « réseau d’amis » de veiller sur moi et sur ma sécurité, que ce soit quand j’allais à la Fac ou en ville.
Quand je rentrais à la maison, si j’avais beaucoup de travail, alors, ils préparaient le repas, et quand j’étais plus libre, c’est moi qui me mettais à la cuisine, ils savaient que j’adorais ça. On avait instauré que le tapin ne devait pas être régulier, mais fréquent quand même le Weekend et encore davantage en période de vacances, ce qui me convenait parfaitement. D’autant plus, qu’en période « sage » on va dire, j’avais quand même 5 spécimens de blacks puissants à satisfaire, pour mon plus grand plaisir…
Si je baisais avec tous, c’est uniquement seul ou avec Daniel que je dormais, avec ou sans acte sexuel. Je ne sais pas où il avait déniché ça, mais il avait trois potions magiques africaines. La première, hyper aphrodisiaque qui me donnait toujours envie de m’accoupler, la deuxième qui me permettait de supporter des calibres extrêmes, et l’autre qui cicatrisait mon orifice, le calmant rapidement après tous ces accouplements et qui se refermait très rapidement. C’étaient des crèmes naturelles, très utilisées par les femmes africaines quand les membres de leurs maris étaient très gros et qu’elles se faisaient prendre plusieurs fois, surtout par le cul, les africains étaient souvent friands de sodomies profondes, les femmes aimant rarement ça.
Depuis la décision que j’avais prise, je me sentais hyper bien dans ma peau, complètement épanoui… J’excellais dans mes études, et j’étais plus que comblé sexuellement. Quelquefois, des copains de Fac qui savaient que mes parents m’avaient foutu dehors, me demandaient, inquiets quand même, si j’arrivais à me débrouiller. Je les rassurais en leur disant que j’étais hébergé chez des potes, en contrepartie de cours que je donnais.
J’adorais mes études, mais je dois avouer que j’étais devenu de plus en plus accro au sexe. Il me tardait les moments, les Weekends, où je m’abandonnais au plaisir des hommes. Rien ne me faisait peur maintenant, les partouzes, les sexes monstrueux, même quelques doubles pénétrations que j’avais commencé à supporter. J’avais soif de ce jus d’homme, ce nectar si précieux que la nature donne aux mâles, surtout quand il se déversait au plus profond de moi. Quel plaisir de sentir cette jouissance virile remplir mes orifices. Je pouvais me laisser aller sans retenue, je savais que Daniel et mes Colocs me protégeaient, empêchant tout débordement de la part des visiteurs.
L’année universitaire s’est très bien déroulée, avec mention Très Bien aussi bien en Allemand qu’en Anglais et Histoire, donc, passage facile en DEUG. Les vacances sont arrivées, pour lesquelles je n’avais rien prévu, sauf une recherche de boulot saisonnier dans l’hôtellerie, où je savais que ma maîtrise parfaite des langues étrangères seraient appréciées, ajoutée par des connaissances d’Italien, fréquent dans notre région.
J’avais déjà eu quelques contacts, mon CV plaisait à pas mal d’hôteliers, surtout le haut de gamme, où les langues étaient un atout principal. En montrant toutes mes recherches et les réponses reçues à Daniel, il m’a donné son avis.
« Marc, tu as super bossé cette année, tes congés durent trois mois, tu ne reprends que début octobre, tu crois pas que tu pourrais te détendre un peu ? »
« Je sais Daniel, mais je vais pas rester sans rien faire… »
« Alors, postule pour Août et Septembre et prends des vacances au moins en juillet ! »
« C’est ça…. Pour rester seul à Nice… Vous partez au pays avec ton frère… !!! »
« Et bien…. Viens avec nous… On te fera découvrir notre pays »
Finalement, j’ai trouvé l’idée assez bonne. Après tout, j’avais mérité un peu de détente.
Quelques mois auparavant, mon père m’avait donné tous les documents nécessaires à l’établissement de mon passeport, j’étais toujours domicilié chez eux, dans le but de me permettre d’effectuer facilement, un séjour linguistique pour mes études.
J’étais majeur, donc je pouvais l’utiliser à mon gré et, je ne sais comment, Daniel m’a obtenu un Visa très rapide pour la Côte d’Ivoire. La seule chose qu’il me demandait, c’était de payer mon billet d’avion et d’avoir quand même un peu d’argent avec moi. Vu mes activités régulières et la cagnotte que je m’étais constituée, ça ne présentait pas vraiment de difficultés, surtout que mon père m’en donnait souvent.
Dès que tout à été prêt, avion de Nice vers Abidjan avec transit à Paris où j’ai pu poser, pour la première fois, mes pieds sur la terre africaine, accompagné de Daniel et de son frère.
Une véritable « tribu » nous avait accueilli à notre arrivée pour nous conduire vers la demeure familiale. Elle se situait un peu loin de l’Abidjan de l’époque, plutôt vaste, avec plusieurs bâtiments proches mais séparés. La coutume africaine était de vivre en famille, avec néanmoins une certaine intimité, chacun édifiant son propre espace, tout en partageant la vie et les tâches quotidiennes.
La propriété était étendue, plutôt agricole, avec de cultures variées que je ne connaissais pas toutes, mais surtout, ce qui en faisait la « perle noire », c’était la production d’un des cacaos supérieurs de Côte d’Ivoire dont les fèves figuraient parmi les meilleures du pays. Ce qui expliquait que si la famille n’était pas véritablement « riche » elle pouvait se permettre de vivre correctement.
Ils était catholiques de religion, mais leur tradition et leurs coutumes faisaient que seuls les couples mariés pouvaient vivre ensemble. Les autres bâtiments étaient destinés, soit aux hommes, soit aux femmes, mais séparément.
Donc, accueil merveilleux, repas pantagruélique, pendant lequel j’étais traité presque comme un « prince ». Souvent, je voyais Daniel et son frère, Yves, parler avec ses cousins ou ses frères, je ne sais pas trop, et à chaque fois, j’avais droit à de grands sourires de leur part.
Après force fruits et punchs, j’étais un peu « pété », je l’avoue, chacun a regagné ses quartiers. On était 8 à nous diriger vers la « maison des hommes », j’étais entouré par Daniel et Yves pour découvrir de nouvel univers qui allait être le mien pendant un mois. Deux étages, avec en bas une grande salle de bain et à côté, comme une petite cuisine avec une belle salle de repas. En haut, une immense pièce, séparée toutefois par des demi-cloisons et des grands rideaux, pour préserver à chacun, une certaine intimité.
Yves et Daniel nous avaient réservé le plus grand des espaces, rapprochant les 3 lits individuels pour n’en faire qu’un sur lequel je me suis allongé immédiatement, tout en emplissant mes narines de cette odeur forte de mâle qui régnait dans immense pièce. Elle devait être vaporisée à la testostérone…. Pas possible autrement… !!!
Il n’a pas fallu attendre très longtemps pour que je sente des mains baisser mon caleçon et que ma fente soit ouverte par ce morceau de chair virile que j’aimais tant. Yves n’en était pas en reste et a pris possession de ma bouche. Ils m’ont baisé tous les deux comme des fous, assez bruyamment comme pour faire comprendre aux autres hommes présents que j’étais là pour donner du plaisir.
CalinChaud
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