Ville spatiale

1 | LA FORCE DES NATIONS

Chapitre-3

Il est 17H quand je me réveil doucement. Le déroulé de la nuit qui se couche à nouveau me revient et je souris. Je suis heureux.

Je me retourne lentement vers mon géant qui dort encore. Il est beau allongé nu. Je m’étends et sort du lit en évitant de le réveiller. Je regarde mon téléphone, les infos semblent s’affoler. A la une : le président va prendre la parole à 18H pour une intervention qu'il annonce importante.

Ces interventions deviennent de plus en plus monnaie courante. J’attendrais 18H.

Je m’approche de Bruce, il semble émerger doucement. Mes caresses sur son corps, renforcent l’érection qui pointait déjà et avec un léger sourire il me dit :

« Tu vas bien mon amour ? »

« Je vais mieux que bien mon coquin de pote, je ne peux pas oublier ce que nous avons vécu »

« Je n’ai jamais été aussi sincère David. Je ne sais pas comment nous allons pouvoir vivre ça, je n’y avait pas réfléchi jusqu’à hier soir. Une fée m’a soudain révélée que je te voulais, que mon sexe te voulait, qu’il avait un besoin de toi, que je te désirais plus que ces filles qui n’expriment que le fade d’un intérieur formaté. Les fées c’est magique, et toi hier soir tu étais magique. Tu as accueilli mon sexe, mes bisous, mes caresses et tu t’es offerts à moi. Tu es mon plus beau cadeau. »

Deux larmes rejoignent mes joues. Je suis heureux et je découvre cette sensibilité que cachait Bruce. Il est trop tôt pour commencer à construire notre avenir sentimental et sexuel, mais rien ne pourra plus défaire ce que nous sommes désormais.

Bruce m’allonge sur le dos, et vient s'emparer de mon sexe. Il l’entoure de ses mains et prend délicatement le bout avec sa langue. Il fait descendre et coulisser mon prépuce avec sa bouche, et promène sa langue sur le frein. L’odeur de son corps, son parfum d’homme m’enivre et m’électrise. Il avale ma queue bien à fond et entreprend un doux va et vient. C’est l’extase pour moi, mais je ne veux pas en rester là. Je me contorsionne lentement pour arriver à mon tour à hauteur de son sexe resplendissant et toujours monstrueux. Je le prends à mon maximum en bouche (ce n’est pas facile), je le tête je l’aspire, pendant qu’il m’inflige le même traitement.

J’aimerais bien reprendre son sexe une nouvelle fois dans mon intimité, mais mon anus encore très endolori me rappelle à l’ordre. Pas le temps de penser, Bruce commence à se déchaîner au fond de ma gorge, je sens son gland gonflé et son propriétaire hurler : « Je vais jouir bébé, je vais jouir… » pour ma nouvelle première fois, (festival de premières fois en une nuit) ma gorge est envahie d’un torrent de sperme bien épais, qui prend directement le chemin de mon œsophage. Il y en a beaucoup et le flot arrive en continu. Finalement c’est agréable, chaud et agréable. J’évite un maximum la déperdition, mais l’excitation prend le dessus et c’est à mon tour d’envoyer toute ma sauce au fond de la gorge de mon Bruce. Lui aussi semble apprécier. Comme moi il avale tout sans retenue, en bon gourmand et gourmet qu’il est habituellement. Il m’embrasse, sa bouche à un gout de sperme, puis, se blottit contre mon corps.

Nous nous caressons longuement et je prépare un petit déjeuner devenu indispensable. Pour une première fois nous évoluons nu, simplement. Nous rions, nous nous caressons, nous embrassons et nous touchons sans fin, sans retenue, comme si nos deux corps étaient en manque et jamais rassasiés.

« Bruce j’avais oublié, le président doit parler. Une annonce importante parait il »

J’allume la télé au moment même où le président prend l’antenne.

Je m’installe, nu sur un coin du canapé, Bruce vient se lover contre moi, son large sexe ayant repris toute sa vigueur. Il est beau mon Bruce, mon géant. Il sent bon. Son odeur de mâle et l’accumulation de nos fluides sur nos corps, emplissent mes cavités nasales, contribuant à entretenir l’effervescence de mes sens.

Mais l’heure est à l’écoute du message de notre Président Macron. C’est encore bien lui qui nous impose toutes ces mesures de confinement et de restrictions. Il a été plébiscité en avril 2032, pour se représenter, après les cinq années douloureuses vécues sous sa prédécesseuse.

Il apparait soudainement à l’écran. Petite chemisette blanche, col ouvert. Ses poils légendaires sur le torse, cherchent à s’échapper de leur cage de tissus. A 57 ans, notre quinqua national à conserver toute son attirance. Les yeux sont pétillants, et les cheveux blanchis apportent une touche de paternalisme. Mais son rictus inquiet, évoque la gravité du moment.

Pour la première fois, je sens la main de Bruce s’insérer dans la mienne. Cette grande et jolie main, serre mes petits doigts et vient me rassurer. Rassurer je le suis contre mon Bruce. Son corps est chaud, il me regarde et vient poser ses lèvres sur les miennes. Il glisse lentement sur ma joue et m’inonde de petits bisous. Mon cœur tape fort contre ma poitrine, mais ce n’est pas d’avoir vu le président chemise ouverte. Mon bonheur c’est Bruce, mon ami, mon amour et maintenant mon amant.

« Mes chers concitoyens, nous venons de terminer une réunion importante de tous les chefs d’état du monde civilisé. Le mouvement de réchauffement n’a de toute évidence pas pu être enraillé. Sur une année nous enregistrons toujours plus d’effets négatifs faisant craindre une extinction de l’humain et de notre civilisation.

Nous avons décidé à l’unanimité de mettre en place une force internationale, « La FORCE DES NATIONS ». La FN sera chargée d’élaborer un plan d’action pour la sauvegarde de l’humain. Sa première mission est de réaliser le projet “ Noé ».

En regroupant l’ensemble du monde scientifique, nous nous donnons dix ans pour mettre à l’abri de notre destruction annoncée, un échantillon de l’humanité, qui voyagera dans l’espace à la recherche d’une nouvelle planète, accueillante et intacte, pour une vie plus propice à notre existence.

D’ici les dix prochaines années, un ensemble spatial, verra le jour et permettra de mettre en protection, les éléments de l’humanité qu’il nous faut sauvegarder. Un ensemble de modules à l’échelle du jamais vu, sera mis en orbite et propulsé dans l’univers. D’ici la fin de l’année, toutes les modalités seront expliquées aux Françaises et Français. Afin d’éviter désormais les mouvements de population, l’ensemble des pays membres ont décidé de décréter la loi Martiale Internationale.

Chers concitoyens, il faut garder l’espoir, même si notre avenir est aujourd’hui légitimement inquiétant. Nous vous demandons de respecter l’ensemble des restrictions mises en place et de ne vous déplacer en période solaire que pour des raisons essentielles.

Nous ferons tout ce qui est en nos moyens pour conserver l’espoir » Le nouvel hymne de la force des Nations résonne, le président se lève et nous dit : « Aurevoir ».

La situation est sinistre, voir anxiogène. Pas pour tout le monde semble-t-il. Après avoir effleuré et caressé, mon petit sexe pendant toute l’allocution du Président, mon Bruce vient de l’emboucher à nouveau et titille mon gland voluptueusement. J’ai l’impression de n’être qu’un orgasme inépuisable. Ses mains caressent mes tétons et jongles avec mes boules. Bruce est à l’ouvrage. Son majeur droit vient de pénétrer lentement mon conduit anal et termine sa course sur ma prostate que je sens plus volumineuse que jamais.

Bruce est attentif, doux comme je ne pouvais l’imaginer. Brutal et si directif dans la vie ordinaire, son intimité fait de lui une autre personne. L’aboutissement de notre accouplement de la nuit, a révéler une sensualité insoupçonnable. Mon Bruce poursuit avec application le travail, et de sa bouche sur mon sexe et de son doigt dans mon orifice. Il en rajoute même un deuxième et engage un grand travail de massage.

Je ne contrôle plus rien, ma prostate sollicitée sur un dernier passage, a pour effet de libérer quelques jets d’urine entre les lèvres de mon bel amant, conséquence d’une vessie encore pleine. Dérangé par cet imprévu, je constate que cela n’affecte pas la détermination de mon géant suceur. Il me fait un clin d’œil gourmand, se relève et vient partager le liquide dans ma bouche, puis reprend sa succion, en profitant de rajouter un troisième doigt.

C’est trop pour moi, pour mon manque de pratique et mon émoi. Je m’envole soudainement, je passe près de la Lune, de Mars et Jupiter et je sens me diriger vers une explosion solaire. Un, deux, trois litres de jus crémeux, s’arrachent à mes couilles dans une crispation rare, remontent à l’intérieur de mon sexe et viennent s’écraser en pleine bouche de mon géant suceur, devenu soudainement mon géant baveur.

Il m’embrasse à pleine bouche et partage une fois de plus mon liquide. Sa langue gluante, tourne et s’enroule à la mienne. Je suis en extase incontrôlée, premier voyageur du vol spatial de sexy-Macron. Il est beau mon géant vu d’en haut. Des larmes de joie, de panique, de passion coulent sur mes joues, Bruce les retient de sa langue, il me serre fort contre lui, son sexe dur et vibrant contre mes cuisses, et me dit ; « ne t’inquiètes pas mon tendre amour, je suis là, je veux que tu n’aies jamais plus peur ».

A cet instant nous ne faisons plus qu’un.