Souvenir...
Il y avait autrefois sur Paris des salles de cinéma porno comme dans le film "La chatte à deux têtes" de Jacques Nolot 2002, tourné au "Mery". Je connaissais très bien ces salles de cinéma comme "La Scala", et le dernier en sursis, "L’Atlas".
C’est au "Mery" que j’ai eu le meilleur prostitué masculin. Un véritable gentleman vénal.
La description qu’on peut faire du Méry dans ce temps-là, est la suivante : une grande salle de cinéma en pente devant le grand écran. Et de part et d’autre, en surélevé on trouve des allées latérales, avec des poutres en forme de poteaux de bois juxtaposées parallèlement, de chaque côté de la salle. C’est dans ces allées latérales, telles qu’on le voie dans le film de Jacques Nolot, que se déroulent des partouzes improvisées. Les gens se caresses, pendant que les autres baisent. Par contre, les gens qui regardent le film ne peuvent pas voir les allées latérales car elles sont surélevées.
C’est au "Mery" que j’ai eu le meilleur prostitué masculin que j’ai eu de ma vie.
Je suis entré au Méry avec 400,00 francs (nouveau) en poche. Les euros n’étaient-pas encore inventé. Comme d’habitude, je me promène dans les allées latérales de cette salle. Ce jour-là, j’avais repéré un beau garçon arabe, qui de son côté, me regardait avec la même intensité. Il était adossé au mur de la salle face au grand écran, au loin. Alors, je m’adosse au mur, à côté de lui, et la conversation s’engage.
" Tu cherches quoi ? "
- Bah, tu imagines ?
- Oui mais qu’est-ce que t’aimes ?
- Toi tu aimes quoi ?
- Ca dépend. Tu me dis ce que t’aimes, et je te dis si ça marche ou pas.
Alors j’attaque directement. "J’aime les crachats, le sperme, et la pisse". Avec ça, c’est clair. Ca passe ou ça casse. Il m’a dit : "ca marche". Grande surprise de ma part. Je me suis dit au fond de moi-même, que je vais me régaler de toutes ses saveurs. J’aime goûter un mec qui me plait. Mon ardeur va se calmer rapidement.
" C’est 500,00 francs". (Misère, que je me dis à moi-même) Je n’en ai que 400,00. "
- Ca ne fait rien, donne moi 400, et ça peut se faire".
Je me suis dit qu’il va prendre l’argent et rien faire ou pas grand-chose. Beaucoup de prostitué m’ont fait le coup. Sa réponse est : "t’inquiète." Facile à dire.
Je me suis écarté et j’ai continué ma promenade dans les allées pour réfléchir. S’il me balance des crachats dans les chiottes, je vais avoir mon visage ruisselant de crachats, que je me ferais un plaisir de laisser sécher avant de rentrer chez moi. J’en profiterai pour avoir cette délicieuse odeur de crachat séché sur mon visage pendant le voyage. Ou alors, il va jouir et ne va pas pisser, ou l’inverse, voir tout bâcler. C’est certain. Je vais payer pour un travail mal fait.
Finalement, je suis revenu vers lui. "Alors, tu t’es décidé ?" Je lui ai répondu par l’affirmative. Viens, suis-moi. On s’est dirigé dans les chiottes du fond. Il s’est adossé au mur des chiottes, à côté d’un lavabo au vu de tous. Nous ne nous sommes pas isolés dans les toilettes fermées à clé, comme ça se produit souvent. J’ai sorti l’argent, et il a eu un recul de honte. Je me suis dit à moi-même : s’il veut son argent, qu’il assume sans honte sa "putainerie". C’est lui qui veut se vendre. Gratuitement, il n’aurait pas eu ce désagrément.
Une fois qu’il a caché son argent, il m’a saisi par la taille en me caressant le dos et la nuque en m’embrassant sur la bouche, comme un amoureux romantique. De ce bon gros bisou aspirant ma bouche commence à jaillir, des jets de salive dans ma bouche. J’avais la sensation d’avoir ma bouche aspirée par la sienne, pendant que des giclées de salive, à la vitesse de deux secondes par saccades comme seuls les arabes savent le faire.
Les gens qui entraient et sortaient des toilettes soit pour se laver les mains, soit pour se soulager, avaient l’impression de voir deux amoureux en plein bécotage sensuel. Personne ne pouvait s’imaginer ce qui se cache derrière ce baisé de prince charmant. Ce beau garçon a dû cracher un demi verre de salive dans ma bouche. Comment peut-on avoir autant de salive à cracher ? Personne ne pourra répondre à cette question. C’est du bécotage artistique.
Au bout de dix minutes de boisson salivaire, mon prince charmant a baissé son pantalon jusqu’au chevilles laissant apparaitre sa bite turgescente. Il a pris ma main pour me la faire tâter en attendant que je le suce. Je ne voulais-pas quitter cette bouche aspergeuse, mais je voulais goûter son sperme. Finalement, je quitte son beau visage pour me baisser au niveau de son sexe en caressant ses jolies cuisses pendant que j’applique mes lèvres sur son gland. En bandant comme il le faisait, j’étais sûr, qu’il allait que gicler une bonne quantité de sperme dans ma bouche. Je me suis dit à moi-même, s’il jouit je l’avale direct. Pas question de perdre sa semence.
Et là, coup de théâtre. Au lieu de me donner une giclée de sperme surprise, il me donne un jet de pisse au goût puissant, comme je l’aime. Son goût fort qui brûle légèrement ma mâchoire, ma gorge et mon estomac devenu une pissotière de charme. Dès que j’ai bu le premier jet de pisse, il m’en donne un deuxième, et attend que je déglutisse pour me donner le troisième, et ainsi de suite. Ma bouche, ma gorge, et mon estomac étaient en feu avec cette délicieuse saveur d’urine forte qui pique si agréablement l’intérieur de ma poitrine. Ca au moins ce n’était pas de l’eau chaude.
Il bandait tellement que j’avais cru qu’il allait jouir dans la bouche d’une façon imprévisible, comme j’aime. Malheureusement, quand il a fini de pisser, il a remballé sa marchandise, me privant du reste de ses saveurs, me laissant sur ma faim. Il m’a fait comprendre qu’avec 500,00francs j’aurais eu le sperme en prime.
Depuis cette époque, avant d’entrer dans une de ces salles de cinéma porno, je vérifie toujours, si j’ai au moins 500,00 francs en poche. Plus tard, avec les euros, mes affaires prostitutionnelles ne se sont pas arrangées, car quelles que soit la somme qu’on leur paie, ils bâclent tous leur travail du mieux qu’ils peuvent. Mon bel arabe du Mery, aurait probablement fini le travail avec la totalité de la somme. Je suis sùr qu’en éjaculant, il ne m’aurait pas tenu la tête comme le font les homos. Ce prince charmant, gentleman vénal m’a dit qu’il s’appelait Oualid. Mais il faut reconnaitre que les prostitués masculins mentent souvent sur leur identité en nous donnant un pseudonyme. Quoi qu’il en soit, c’est le plus galant prostitué que j’ai eu. Il avait de la classe.
Avec ses crachats et sa pisse, j’ai un peu de lui en moi, malgré le fait qu’il me manque une autre partie de lui. Je ne l’ai jamais revu. Dommage
Boloc
celtilio010559@gmail.com
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