Souvenir...
Sur la place Pigalle à Paris, on trouve une salle de cinéma porno hétéro encore ouverte. Il s’agit de la salle "Atlas". C’est dans cette salle que j’ai eu un de mes meilleurs souvenirs en tant que voyeur. Normalement, dans ces salles, on devrait s’asseoir pour regarder des projections porno hétéro. Seulement voilà, dans ce genre de salle de cinéma, ça dérape homo. Voici comment.
Il y a deux salles de projection dont une au sous-sol et une à l’étage. Celle du sous-sol donne sur la sortie de secours, alors que celle du dessus est à deux niveau dont celui du dessus donne sur les toilettes. En général, les gens se sucent les uns les autres, ou se masturbent dans les deux salles, en regardant le film. Parfois, c’est dans les couloirs ou sur les escaliers devant tout le monde que des enfilages et suçages se produisent. Mais c’est surtout dans les toilettes que beaucoup de choses se passent.
Ces toilettes à orgies ont la particularité de n’avoir pas de lumière. Les hétéros complexés peuvent s’adonner à leurs fantasmes sans être vu. Il faut reconnaitre qu’ils se sont privés d’un fantasme homo, dont ils en payent les conséquences, autant que nous. Les gens se caressent et se vautrent les uns contre les autres, et tout le monde est content. Le fait qu’il n’y ai pas de cabine fermée dans ces salles, comme dans les saunas et backroom, aide au voyeurisme de passage.
Pour ma part, je me débarrasse de ma sacoche qui contient mes papiers et mon argent à l’accueil, quitte à payer la consigne. Il ne faut pas attirer les voleurs à la tire (pickpocket). Je retire mon pantalon. Ainsi, je suis vêtu d’un short fendu, très court (presque à mi fesse) et un string.
J’en profite pour passer dans les couloirs, les escaliers et les toilettes pour me faire caresser, tripoter, parfois lécher (les homos prennent beaucoup de plaisir me faire ça). Par contre les hétéros adorent peloter mes cuisses et mes fesses accoutrées avec des dessous sexy. Que ce soit des femmes ou des hommes, les hétéros aiment beaucoup les dessous sexy.
Ils profitent également de l’obscurité pour placer leur bite entre mes cuisses et mes fesses sous le short et le string. Ils se masturbent contre moi afin de jouir entre mes fesses, mes cuisses, sous mon short. Parfois c’est sous les poils de mes couilles et mon string. Ce type de branlette m’excite, qu’il soit de front ou de dos (branlette basque ou branlette catalane). Ca me permet de me rafraichir les fesses avec du sperme bien frais, bien visqueux, avec cette odeur particulière que j’affectionne. Ce sperme devient plus poisseux pendant le séchage. Et quand tout est bien sec on recommence la même manœuvre.
Le soir, quand je rentre chez moi, je snif les effluves de sperme séché de mon short pendant quelques semaines. Il faut comprendre la chose que j’apprécie chez les hétéros, c’est que s’ils sentent que vous n’aimez-pas la sodomie, ils en tiennent compte et font autrement. C’est-à-dire comme j’aime.
Pourtant j’ai parlé de voyeurisme : c’est-à-dire, ce que font les autres.
Hé bien mon plus beau voyeurisme dans l’Atlas, s’est passé dans un couloir, de la salle du sous-sol, en haut des escaliers, qui mènent à la sortie de secours du rez-de-chaussée.
En ouvrant la salle du bas au sous-sol, j’entends des bruits de gifles, ponctuées par des crachats et des insultes hard qui raisonnent depuis le couloir qui mène à la sortie de secours, à côté du grand écran. Je me dirige rapidement vers le bruit, avec d’autres spectateurs du film sur grand écran. Arrivé à ce cul de sac, les autres spectateurs du film et moi-même, nous avons pu voir le sens de ce tumulte.
Au fond du couloir, en haut de l’escalier, deux beaux mecs très jeunes, que j’avais vu dans la salle quelques minutes auparavant, pratiquaient une scène sado-maso hyper hard. L’un était un beau petit rouquin bouclé, très maigre qui prenait des volées de claques tonitruantes, sans broncher. L’autre, un beau jeune lascar arabe assez petit et mince s’amusait à lui donner des claques magistrales. Le dominateur typé ponctuait ses gifles par quelques crachats, et des insultes en cascade dont voici le chapelet dont je me souviens vaguement.
- "Sale pute ! Une volée de claques pour compléter l’injure.
- Salope ! Des crachats avec la reprise des claques pour "s’amuser".
- Sale pédé ! Tiens ! Une nouvelle volée de claques interrompus par un crachat dans la bouche.
- T’aimes ça ? Alors tiens ! Une série de paire de gifle toujours ponctuée de crachats.
- Espèce de pétasse ! Ca t’excite hein ? Reprise des baffes, crachats, puis le gifleur a les cuisses à l’air.
- Prends ça, chienne ! Claques, crachats avec des pauses de suçage. Puis le supplice recommence.
- Salope. Idem, avec une satisfaction graduelle au fur et à mesure que les gens arrivent pour voir.
- Ouvre ta bouche espèce de conasse ! Un crachat, un suçage puis une volée de claques.
- Alors, ça te plait, hein ? Chiennasse ! La séance reprend avec plus de violence.
- T’en veux encore ? Alors, on remet ça. Pédale ! Gifles, crachats et suçage."
Et ainsi de suite… Ca n’a pas arrêté.
Ce couloir sombre était éclairé faiblement par le pourtour de la fermeture de la porte de sortie de secours, ainsi que le grand écran de la salle de cinéma. Ce qui faisait qu’on voyait très bien. J’étais même en haut de l’escalier tout près du duo (deux mètres à peine).
Visiblement le claqueur prenait un tel plaisir, qu’il ne pouvait-pas s’arrêter de gifler son copain. Il en faisait des tonnes pour se donner en spectacle. Cette petite racaille avait baissé son pantalon jusqu’aux genoux pour se faire sucer devant tout le monde avec les insultes de délinquants qu’il proférait à sa victime.
En plus, il se retournait de temps en temps pour voir si tout le monde le voyait bien, pendant qu’il se faisait sucer. En fait, il n’arrêtait pas de vérifier le plaisir qu’on avait à le regarder en train de gifler son comparse. On voyait bien qu’il avait l’air d’aimer lui cracher dessus en tout cas.
De son côté, le soumis à bouclettes oranges prenait son pied plus il dérouillait. On aurait dit qu’il en redemande. C’est ça qui donne à cette scène, une excitation supplémentaire. Il faut voir la façon qu’il avait de tendre ses joues à chaque claque. Comment il ouvrait sa bouche à chaque crachat. Comment il aimait sucer la bite de son tortionnaire sous les insultes violentes qu’il recevait. Plus le désire du supplicié se manifestait, plus le tortionnaire prenait du plaisir à le frapper aussi violemment, avec un sourire sadique.
Ce qu’il y a de fascinant, c’était le vice fanfaron de l’un, et la perversion grossière de l’autre. Ces deux protagonistes prenaient leur plaisir à montrer cette intimité provocante. Nous étions environ une quinzaine de personnes à mater cette scène avec délectation. Ce "spectacle" a duré à peu près vingt ou vingt-cinq minutes à peu près, et le pire, c’est que ça m’a plu de le regarder, malgré le fait que je n’aurai pas voulu me faire frapper de la sorte.
Il faut noter que ce genre de spectacle est très rare dans "l’Atlas". Je ne l’ai vu qu’une seule fois, alors que je le fréquente depuis au moins trois décennies.
Boloc
celtilio010559@gmail.com
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