Souvenir personnel
Dans ma vie, j’ai beaucoup bu de pisse et avalé le sperme des mecs qui me plaisent, en tant que passif. Par contre, j’ai rarement éjaculé dans la bouche d’un mec. Je l’ai fait notamment, dans la bouche d’un danseur de ballet et d’un beau garçon informaticien. Mais en me masturbant pendant que le mec me suce. La seule fois de ma vie que je l’ai fait sans me masturber, juste par le contacte buccal. C’était dans la bouche d’un inconnu, dans une salle de cinéma porno hétéro : "l’Atlas". La situation m’a paru étrange à cette époque. D’ailleurs, j’y pense souvent.
La journée avait mal commencé dans cette salle de cinéma. Normalement, je me promène dans les allées des deux salles de cinéma en short ultra court et moulant, pour exciter les gens qui font semblant de regarder le film, alors qu’ils sont préoccupés par le spectacle qui se joue à côté d’eux, en direct [suçage sur un strapontin ou sur une banquette devant tout le monde, pelotage dans les chiottes…] Je profite toujours de la pénombre des toilettes pour laisser les gens me caresser les cuisses et les fesses sous mon short. Avec un peu de chance je peux coincer la bite d’un caresseur pour le faire jouir entre mes cuisses et mes fesses. J’adore me faire arroser les cuisses et les fesses de leur sperme.
Seulement voilà, ce jour-là : rien. Une journée de merde. Les gens regardent paisiblement le film sur grand écran. Pas de suçage, ni de caresses devant tout le monde. Et tout à coup, à un moment de la journée, tout a changé. Les gens ont commencé à affluer. Il était temps.
Dans les chiottes, l’entrée s’ouvre sur un couloir, interrompu par quelques marches descendantes qui conduisent à une ouverture sans porte sur la droite, et vers une autre ouverture qui mène à une plus grande salle des toilettes en face. Au hasard de mes tâtonnement, je reconnais mon grand arabe, très mince, le front un peu dégarni avec une très fine moustache, qui vient de temps en temps comme moi dans cette salle. En général, quand je sens son odeur de mimosa, je baisse son pantalon de jogging jusqu’à ses chevilles ; je m’accroupie ; je lui caresse ses cuisses pendant que je le suce et j’attends qu’il pisse, ce qu’il fait à chaque fois. Une des meilleures pisses que je connaisse. Il avait déjà le pantalon baissé, quand je l’ai tâté, j’ai remarqué qu’il venait de jouir dans la bouche d’un autre mec. Je sais qu’il l’a fait exprès.
Il faut savoir que longtemps auparavant, à chaque fois que je lui léchais ses super cuisses, bien longues [car il est vraiment très grand], il en profite pour me présenter son anus. Berk. Pas question de lécher le trou du cul de qui que ce soit, même lui, et même pas en rêve. Pourtant ses fesses sont très belles. L’autre raison pour laquelle il a joui pour un autre, est qu’il a voulu, par le passé, se faire sodomiser par mes soins. Or, cette pratique très exceptionnelle de ma part, me pose un problème avec lui. Il est beaucoup trop grand. J’étais obligé de me mettre sur la pointe des pieds pour arriver au niveau de ses fesses. Quand j’ai voulu essayer, ma bite s’est ramollie. Chez moi, c’est physique. Quand ça veut pas ? Ca veut pas.
Bref, j’en étais à sucer sa pisse, puisque c’est tout ce qu’il va me donner. Hé là, immense déception. Sa pisse était moins concentrée que d’habitude. Elle avait beaucoup de goût, certes mais pas tant que ça. Alors, j’ai continué à boire son urine pendant que je lui caresse les cuisses : c’est toujours ça de gagné (avec un peu moins d'ammoniac).
Après mon bel arabe, voici que je tâtonne des tas de gens. Parmi eux, mon beau noir. Lui aussi vient de temps en temps dans l’Atlas. Sa spécialité est de jouir dans ma bouche. Pas de pisse, mais que du sperme ; et du bon. Il faut savoir que je choisi qui je bois et qui j’avale. Je suis un instinctif.
Je baisse le pantalon de mon bel athlète jusqu’aux genoux. Je lèche ses jolies cuisses pour le faire bander. Quand j’arrive au niveau de ses couilles, je lèche et suce ses poils pubiens bien crépus. A force de titiller avec ma langue, le pourtour de ses cuisses, ses couilles, et ses poils, il finit par bander à tous les coups. Quand je sens qu’il est prêt, je suce sa bite jusqu’à ce que ça parte. J’en profite également pour lui caresser ses cuisses musclées en même temps. Dans cette situation, il m’appartient. Un mec avec des belles cuisses, voilà ce qui m’excite.
Donc il se met à jouir dans ma bouche ; j'avale. Miam, miam. Son sperme est bien épais, très goûteux mais peu abondant. Il ne gicle pas puissamment non plus. Il a le sperme qui suppure et dégouline simplement. A partir du moment où son sperme a bon goût…
Je pense que ma journée ne va pas tarder à s’achever moins mal que prévu.
Après ces évènements, je me tiens à l’entrée de l’ouverture de droite, en regardant en haut des marches de l’entrée principale des chiottes. Cet emplacement me permet de voir un peu de lumière que projette l’écran dans la salle. Il faut préciser que les toilettes sont plongées dans une obscurité totale, et le moindre éclairage, nous aide à ne pas trop nous cogner les uns les autres. Derrière moi, des gens me tripotent les fesses.
A cet instant, je perçois au loin, à l’entrée des toilettes, un vieux monsieur, assez petit qui boite et descend les marches avec une canne à tâtons contre le mur. Petit à petit, il se dirige vers moi, me palpe la poitrine, le ventre, les cuisses nues. Il s’accroupie et pose sa canne près de lui. Il caresse mes cuisses et me suce. Au bout d’un court moment, je joui dans sa bouche sans que je puisse contrôler quoi que ce soit. C’est la seule fois de ma vie que je joui de la sorte, sans me masturber pour remplir mon suceur. C’est parti tout seul.
J’ai cru qu’il allait tout recracher ; en fait : non. Il a tout avalé. Puis il s’est relevé lentement en s’agrippant à sa canne et au mur. Son visage rayonnait de joie. Il m’a dit : "oh ! merci. Merci, ha, merci !" Il était en pleine euphorie de bonheur. De mon côté, j’étais content de la joie que je lui avais donnée sans l’avoir prémédité. Il a voulu m’enlacer mais j’ai reculé machinalement. Non pas à cause de l’odeur de sperme de mon noir mais de la pisse de mon arabe, dont je me suis plaint du manque de goût. J’aurai tellement voulu qu’il m’embrasse. Il n’a hélas pas insisté. Il s’est éloigné en boitant sur sa canne, ivre de joie.
C’est à cet instant que je me suis posé des tas de questions.
Qu’est-ce ce monsieur a pu penser de moi, pour être si content ? Mais c’est donc ça le bonheur entre hommes ? C’est ça l’homosexualité ? Impossible de savoir ce qu’il y avait dans son esprit tant il était heureux.
Etait-il devenu veuf, et a-t-il voulu s’encanailler à un plaisir qu’il s’est refusé, pour respecter son mariage ? Est-ce qu’un fantôme invisible a pris possession de mon corps pour réaliser cette performance unique dans mon existence ? Mais, est-ce que les fantômes existent ? Des personnes spirites le croient. Des gens sont capables de croire qu’un esprit décédé est capable de prendre possession du corps d’un vivant pour l’aider. Je n’en sais rien mais ce qui est certain, c’est que cette éjaculation a échappé à mon contrôle. Je n’ai rien gouverné. C’est parti tout seul. En plus, ça m’a fait du bien. Et quoiqu’il en soit, si un être fantomatique a pu téléguider mon corps pour accomplir cet exploit, qu’il en soit remercié. J’ai aimé ce qu’il m’a fait faire. J’ai été satisfait ce que j’ai donné à ce monsieur, et ce monsieur a aimé le sperme que je lui ai donné. En fait, tout le monde était content de ce qui s’est passé. Se faire téléguider de la sorte pour résultat pareil, ça vaut le coup.
Je n’ai pas cessé de philosopher sur cette scène. Et je n’ai jamais eu de réponse. Je n’ai d’ailleurs jamais revu ce vieux petit monsieur. Je ne sais même pas s’il vit toujours. Il n’empêche que j’ai toujours une pensée pour lui.
Boloc
celtilio010559@gmail.com
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