New york, 3th street west, le Blue note. Endroit mythique pour ceux qui aiment le jazz. Une des boites de NYC qui distille depuis des Décennies maintenant le jazz particulier de la big Apple. Une salle exiguë comme il se doit. Quelques tables serrées les unes contre les autres entourant une scène minuscule. Nous nous trouvâmes une table pas forcément bien placée sur le côté de la scène mais avec le secret espoir de ne pas avoir du monde à notre table prévue pour 6 personnes mais où quatre auront peine à dîner. La salle se remplit, tandis que nous sirotions nos caïpirinhas.
On pourrait se croire dans un film de Woody Allen. La même population typiquement Manhattan downtown. Un petit soupçon de nostalgie, quelques minutes dans le décor de Manhattan, le film; on s'attendrait presque à voir s'installer à côté de vous, Annie Hall et son psy. On entend beaucoup parler français. Les français aiment NY, aiment le jazz. Mais cela enlève un peu du charme de se retrouver tous les deux dans cet endroit mythique.... Nous commandâmes des gambas et un vin blanc de Californie, ce n'est pas tous les jours que l'on peut voir Madeleine Peyrou dans une telle intimité. Même si le concert ne dure qu'une heure et demi et que dès 22 heures, il nous faudra faire place nette pour la seconde fournée de spectateurs. La salle presque pleine attend le début du concert.
Nous fûmes un moment ravis car notre table restait vide quelques minutes avant le début du concert et nous avions l’espoir de dîner à peu près tranquilles, en amoureux.
Mais voilà que deux mecs s'approchèrent. Il fallut se lever, laisser s'installer, rapprocher nos couverts, bref se serrer. Heureusement ils avaient l'air assez sympathiques et vouloir prendre, comme nous, la situation à la rigolade. Pour une soirée en amoureux, c'était plutôt raté!.
Ils avaient l'air de deux amis aimant le jazz, se faisant une soirée entre potes. L'un était une sorte de "Manhattan cowboy", chemise à carreaux « old navy » ouverte sur une abondante toison, un pantalon de toile genre dockers, bref le mec passe partout que d'habitude on ne voit pas, transparent. Mais là, là,..... je le voyais !.
Soudain il occupait tout l'espace, par sa carrure, sa toison, son odeur musquée de mâle. Son compagnon par contre, était plutôt beau gosse, un beau sourire, une dégaine élégante. Maintenant j'avais hâte que le concert commence, obnubilé par ce mec aux faux airs de Gyllenhaal dans ses montagnes sauvages. Bien entendu cela devait se voir, je pouvais faire mine de regarder n'importe où ailleurs, mes yeux glissaient irrémédiablement vers lui. Ses effluves ambrées venant poivrer mes délicieuses gambas.
Déjà P. Se marrait de mon manège. Pourtant, cette cohabitation un peu forcée permettait aussi de briser immédiatement la glace en compatissant conjointement. Nous parlâmes jazz, Madeleine Peyrou, nous évoquâmes le programme des prochains jours, nous nous désolions de notre prochain départ qui nous privera de tous ces concerts, bref, on sympathisa.
Cela ne loupa pas, dès ses premiers mots, nul doute possible, numéro deux, à son accent, était français!
La soirée avançait sympathiquement. Nous nous partageâmes une bonne bouteille de vin, applaudissant avec enthousiasme au récital de Madeleine.
Pour ma part, cependant, je me sentais tout con à m'émoustiller à mon corps défendant sur cet hétéro un peu basique. Pas venu à Manhattan pour bander sur un gars de la campagne! A la sortie, nous nous retrouvâmes devant l'entrée de la boite ne sachant si nous devions / voulions nous séparer ou pas. Le cowboy, une nouvelle fois, pris l'initiative.
- moi c'est Glenn, lui c'est Marc, que diriez-vous si on allait boire un verre ailleurs?
-
Nous nous sommes vite retrouvés dans un bar sympa quelque part dans Soho.
L'alcool, la musique et une clientèle "beautiful People" aidant, nous nous sommes détendus. Très vite nul doute n'était plus permis, ils étaient amants. Glenn tout en parlant et en me regardant lui caressait le bras. J'avais de plus en plus l'impression qu'il me vantait sans un mot sa "camelote". Bien sûr, nous en sommes venus à parler de nous plus intimement. La vie gay en France, depuis combien de temps vivions-nous ensemble, nos amis, ... Bientôt, la nuit s'avançant, une nouvelle fois Glenn pris l'initiative de nous emmener ailleurs, un endroit plus gay, plus branché. Le club était bondé. Bondé de mecs dansant, suants. Torses nus pour la plupart, quelques exhibs en slibard et les inévitables gogo-dancers accrochés à leurs barres sous le regard concupiscent de quelque uns.
P et moi n'avions plus aucun doute sur le déroulé probable de la soirée, en tous cas sur ce qu'il(s )attend(aient ) de nous sans l'avoir encore formellement exprimé. Cela dépendait de nous mais en un regard échangé, je sus que nous étions prêts à accepter si cela devait se présenter. Glenn tout en dansant me tournait maintenant autour. J'avais une envie folle de fourrer mon nez sous sa chemise, de humer cette odeur de mâle en rut. Il s'approcha de moi.
- je veux que tu le baises, je veux voir Marc empalé sur ta queue. Venez chez moi, maintenant, please!
Sans attendre ma réponse qu'il connaissait déjà, il suffisait de lire dans mon regard, il me pris par la main et m’entraîna hors de la piste de danse à la recherche de P. et de Marc.
Une piaule sans âme mais propre et cosy quelque part près de Saint-Mark place. Murs en brique, fenêtre sur cour et escalier de secours rouillé. Loin des colocs de « friends » mais à l'image finalement de ses chemises à carreaux.
Je me demandais quand même ce que Marc pouvait bien faire avec ce mec où plutôt ce qu'un français pouvait bien faire avec ce "macadam cowboy ".
Gonflé! Je bandais depuis des heures sur sa carrure de brute, fantasmant sur son cul et sa queue et voilà que je me demandais ce que Marc pouvait bien lui trouver! Visiblement leur petit jeu tournait autour de ma personne. Marc s'attachant à me dévêtir laissant Glenn caresser chaque partie de mon corps mis à nu. J'étais un peu ennuyé pour P. et l'encourageai à s'occuper de Marc. Enfin, alors que j'étais complètement nu, tandis que Marc continuait de me caresser, de me flatter, tandis que P. S'activait déjà sur le sexe dressé de Marc, l'objet de mes désirs se dessapa enfin.
Mon Dieu quelle bête, quel corps d'athlète. Américain sans aucun doute. Criant de santé, de force, d'énergie.
Couvert de poils aussi! Le pantalon enlevé, un caleçon sans surprise couvrant à peine une bite superbe, massive, au-delà de mes espérances. Une queue bien épaisse donc sur des couilles lourdes et bien pendues. Un rêve qui fit se dresser d'un bond mon sexe. Je le voulait! Peu m'importais Marc, peu m'importais son fantasme de me voir baiser son mec, c'est lui que je voulais! Je me ruai littéralement sur lui, m’agrippai à ses fesses charnues, fermes, collai mon visage sur sa poitrine, m'enivrant enfin de ses effluves musquées.
Mon Dieu que de poils! Partout où ma langue, mes mains exploraient, ce n'était qu'une épaisse toison suave, sombre, odorante et délicieusement amer. Enfin, je gobai son chibre majestueux, qui cogna promptement au fond de ma gorge. Les yeux fermés, je l’enfournais à en suffoquer. Les yeux fermés, je rendis grâce. Tout s'enchaînait maintenant, excités, les corps les sueurs se mêlaient, les couples se faisaient et se défaisaient.
Le visage enfoui entre ses fesses charnues, Je fouillais maintenant son cul, recueillant du bout de la langue cette rosée de désir, épicée, âcre, subtilement amer. Je fouillai son cul, cherchant dans cette profonde forêt, la délicate rosace. Il gémit d'une voix rauque venue du plus profond de ses entrailles, extraite à coups de langue pénétrante. Il m'encourageait de jurons incompréhensibles, de ses mains fermement posées sur mon crâne, poussant mon visage contre son cul à m'en étouffer.
Les autres ne devaient pas être en reste. J'entendais leurs halètements, les petits cris sous les caresses, le bruit des mains, des bouches sur les corps trempés de sueur. Une bouche que je supposais être celle de Marc s'activait sur mes couilles. Des doigts, ses doigts? Préparaient mon cul à la célébration à venir. Le lit trop petit pour nos ébats et la pièce suffisaient à peine.
À même le sol maintenant, nos corps exténués, hagards, trempés , nos sexes dressés haletants nous prîmes le temps, juste un instant de respirer, de comprendre ce qui se déroulait ici. Juste un instant avant de sombrer de nouveau dans le stupre.
- fuck him, fuck him now!! –
P. couché sur le dos, sans attendre, Marc, le chevaucha et s'empala avec volupté sur le sexe de mon mec. Il l'engouffra entièrement en gémissant de plaisir.
Glenn me poussait à me joindre à eux. Je l'avais déjà fait; une fois. Mais je doutais un instant que Marc puisse accueillir ainsi, sans préparation préalable mon sexe long et épais en plus de celui de P. Terriblement excité, je m'approchai, Glenn derrière moi, m'encourageant, caressant ma verge, flattant ma croupe et mes couilles. Je caressai timidement les fesses de Marc, en lui allant et venant, le sexe humide de P. en plein effort. Je reconnaissais chacune de ses veines gonflées de sang. Je l'accompagnai alors d'un doigt puis deux dans sa pénétration et après une légère surprise, une légère hésitation, Marc écarta ses fesses des deux mains, m'encourageant et m'aidant dans mon initiative.
Je n'y tins plus, je fis couler du lubrifiant à plein jets sur ma queue, je couchai Marc sur le ventre de P. et l'enfourchai finalement sans trop de difficulté. Bon Dieu, comme c'était bon! Mon sexe en le pénétrant frottai contre la bite de mon mec, je sentais ses veines gonflées de sang contre les miennes. Nous l'enculions à tour de rôle. Marc prenais visiblement un plaisir inouï. Il se redressa, nos deux sexes maintenant parfaitement ancrés en lui, il s'empalait de lui-même par de profonds et puissants va-et-vient. Glenn était aux anges, les yeux rivés sur le cul de son amant empalé sur nos deux viets, il se branlait et branlait sauvagement Marc.
Je l'attirai alors vers moi et avant de l’embrasser, lui susurrai
- hey babe, now I Want your big dick in my ass. Fuck me now
Sans attendre, il s’exécuta ! Je courbai de nouveau Marc sur le ventre de P. et repris ma position tout en écartant les jambes.
La main de Glenn lubrifiée prépara mon cul pour son arrivée mais il s'aperçu vite que mon corps n'attendais que lui, je retins un instant ma respiration et déjà sa lourde verge se frayait un passage et était en moi, complètement. J'en pleurais de joie et de douleur mêlée. Je sentais ses couilles battre contre moi. Ses coups de butoir m'arrachaient de longs gémissement et me poussaient plus profond dans le cul de Marc. J’étais près de l’explosion et je ne voulais pourtant pas jouir le premier, je voulais qu'il jouisse d'abord mais j’étais à bout, chaque pénétration provoquait une décharge électrique d'une puissance inouïe que je répercutais en défonçant violemment le cul de Marc qui maintenant hurlait de plaisir. Je m'accrochai des deux mains aux hanches de Glenn accompagnant ses mouvements de reins, le poussant au plus profond en moi, puis le souffle coupé, je crachai ma semence dans un long spasme. Je hurlai et pleurai de plaisir. J’avais joui comme je n'avais pas joui depuis longtemps. Je me retirai doucement de Marc, je voulais laisser P. et Marc baiser et jouir en paix.
Je voulais surtout voir Glenn jouir en moi, je voulais voir la jouissance, cette "petite mort" voiler son regard. Couché sur le sol, je regardais ce corps puissant aller et venir entre mes reins, je bandais de nouveau!
Nous changeâmes de position. Maintenant à califourchon sur lui, c'est moi qui menais la danse. Sa queue me pénétrait profondément, je ne laissais pas un millimètre dehors, je le voulais tout entier en moi, au fond de moi. Je me branlais au même rythme, je voulais jouir avec lui. Nous étions exténués mais il n’était pas question de cesser, il fallait aller au bout du plaisir ; nos corps trempés de sueur le réclamaient.
Marc et P. avaient joui ensemble et nous regardaient en se caressant tendrement. Entièrement concentrés sur notre plaisir, nous ne nous étions même pas aperçu qu'ils avaient joui! Comme une marée montante, je sentais, inexorable, le plaisir m'envahir, me posséder. Ses mains me caressaient la poitrine, son regard devenant implorant. Sa bouche s'entrouvrit pour laisser passer un cri qui ne vint pas car le souffle soudain coupé, il pris ma tête entre ses mains et , les yeux exorbités, jouit, il jouit en moi ce qui provoqua immédiatement mon orgasme, une longue giclée de sperme inondant sa poitrine. Enfin, je m'écroulai sur lui tandis qu'il se retirait doucement.
Nous nous embrassâmes tendrement, nous remerciant de tant de plaisir, de tant de bonheur. Nous jetâmes sur nos corps une couette et Marc et P. nous rejoigne, je crois m'être endormi en une seconde.
Demain serait un autre jour.
Garbxc
Certaines histoires sont inspirées de petits films de boules que j'ai bien aimé et que j'aime raconter avec des mots ; si elle vous plait et si vous voulez en voir l'illustration filmée, rendez-vous sur mon blog MOIHIMSELF.
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