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Chapitre 7 | Balade nocturne
Il est près d’une heure du matin quand mes parents et moi prenons congé.
Je profite de notre marche jusqu’à notre caravane pour observer les alentours et m’aperçois effectivement que tout est très calme.
Tant mieux, me dis-je. C’est un bon présage pour notre balade nocturne. Enfin, s’il se décide à venir et je croise les doigts.
- « Vous avez l’air de bien vous entendre avec Gérald ? » dit ma mère, histoire de rompre le silence.
- « Oui, il est sympa et ses parents aussi sont cool ! »
- « Du coup, tu devrais le présenter à ta bande d’amis. Tu sais ceux avec qui tu traines tout le temps. Faudrait pas les oublier ! »
- « Ouais, je vais voir pour organiser ça, t’inquiète ! »
Évidemment, après tous les étés passés ici, j’ai fini par traîner avec les mêmes gosses de mon âge et je n’ai pas non plus envie de les laisser tomber. Seulement, je préfère attendre.
Nous arrivons au niveau de notre caravane et je fais signe à mes parents pour leur souhaiter bonne nuit.
- « A demain ! »
- « Dors bien, Titi. À demain. »
J’ouvre ma tente et m’engouffre à l’intérieur. Je suis là, allongé sur mon matelas regardant impatiemment ma montre. Le temps semble s’écouler lentement. J’essaie d’écouter au loin, cherchant à entendre le moindre bruit de pas. 2h17 à ma montre. Autant dire que c’est mort me dis-je.
À ce moment-là j’entends un truc tomber sur ma tente : « sûrement une pomme de pin », je n’y prête pas attention.
Puis ma tente est secouée. Je suis aux anges! Il est là.
- « Hey ! Me dis pas que tu dors ? »
- « Non, non, t’inquiète ! j’arrive. » Je sors tel un Ninja de ma tente et me retrouve debout face à Gérald.
- « Cool ! T’as pu venir ! » lui dis-je en chuchotant.
- « Ouais c’était ça ou une branlette en solitaire ! »
- « hihi ! Ouais, classique mais c’est plus rigolo à deux ! »
- « Du coup, on fait comment ? explique ! »
- « Bah, on va se balader dans le camping et on vire nos fringues plus loin. »
- « On vires nos fringues après ? »
- « Bah, tu comptais pas les laisser dans ma tente?
- « Pourquoi pas ? T’as déjà essayé ? »
- « Bah, j’ai jamais essayé d’aller plus loin que les chiottes à vrai dire ! D’un autre côté, j’ai observé les alentours en rentrant avec mes parents tout à l’heure et ça paraissait calme. »
- « Ok. Faut savoir vivre avec des risques. »
Gérald retire son short et t-shirt et les balance dans ma tente. Je finis par faire de même et je referme doucement ma tente afin d’éviter que les moustiques ne rentrent à l’intérieur durant mon absence.
- « Bah voilà. On ne peut pas être plus mal à l’aise que dans notre situation. »
- « Ah ah ! Tu trouves, Ethan ? » Le voilà qui me mets une main aux fesses.
- « Pas touche ! »
Je rigole. Il retire sa main et m’embrasse dans le cou. Je lui fais alors signe de me suivre et nous prenons le même chemin que pour aller aux toilettes.
- « ça va, Gérald. T’as pas peur ? »
- « Non ça va pour l’instant. Je te fais confiance ! »
- « Ouais, t’inquiète ! Je connais ce camping par cœur. »
- « Tant mieux parce qu’à force de tourner je suis paumé ! «
- « Faudrait pas que je t’abandonne ici alors ? »
Puis je me décide à lui prendre la main de façon à lui faire comprendre que je n’avais pas l’intention de le planter là. Nous marchons discrètement durant près de 15mn, main dans la main à travers les allées du camping puis nous bifurquons sur un autre chemin qui mène à la grande place du camping où se trouvent toboggans, tourniquet et autres jeux pour les enfants.
- « Bon là, c’est trop risqué. C’est super bien éclairé ! » lui dis-je en lui montrant la grande place au loin. Je m’apprête à faire demi-tour quand Gérald me tire dans l’autre direction.
- « Aller, on y va. J’te parie que t’es pas capable de descendre le toboggan le cul à l’air ! »
- « Putain si on se fait choper, c’est la merde ! »
Gérald m’a déjà lâché la main et part en direction des toboggans. Pas le choix ... Il ne me reste plus qu’à le suivre. J’arrive au bout du chemin, précédé de peu par Gérald qui est déjà assis sur le tourniquet.
- « ça va ? T’es à l’aise ? »
- « Ouais, t’as qu’à venir me rejoindre. »
- « Ok mais ne fais pas tourner ce machin, sinon je vais gerber. »
- « Aller, viens t’asseoir. »
Je m’installe à côté de Gérald et il fait mime de se pencher en arrière pour observer le ciel étoilé.
- « Tu connais les constellations Ethan ? »
- « Ouais, quelques-unes. »
Je m’allonge à ses côtés et je commence à pointer du doigt chaque étoile ou constellation que je semble reconnaître.
- « Je suis bien avec toi. »
- « Moi aussi. C’est bizarre mais quand je te vois ça me tiraille dans l’estomac et loin de toi, je panique ! »
- « Je ressens la même chose. Tu crois qu’on est gay ? »
- « A vrai dire, je ne me suis jamais posé la question. Mais j’ai des sentiments pour toi. »
- « La même ! »
Mon regard s’est perdu dans le sien, ma main se pose sur son torse et je finis par parcourir sa peau, titillant ses tétons, mes doigts glissant comme une plume sur son torse et descendant jusqu’à son pubis.
- « Humm, c’est trop bon ! »
- « T’aurais du mal à me faire croire le contraire, vu que tu bandes comme un âne ! »
À cet instant, il attrape ma main et vient la planquer sur son sexe. Je commence à faire de délicats mouvements de branle sur sa tige quand lui-même passe sa main par-dessus mon épaule, me caressant le dos et allant s’attarder sur mes fesses. Nos lèvres se retrouvent à nouveau en contact et nous échangeons un vrai baiser durant plus de deux minutes.
Je continue à le branler et le sens se raidir. Je ralentis donc la cadence et il se colle à moi. Sa main baladeuse toujours posée sur mes fesses, il me tire vers lui et je me retrouve allongé sur lui.
- « ça va ? j’suis pas trop lourd ? »
- « Tu rigoles, t’es un poids plume. »
- Ah ah et pourtant faut voir ce que je mange ! »
Je sens nos deux sexes en contact.
- « J’ai envie de t’embrasser jusqu’à plus soif ! »
- « Bah, n’hésites pas, mon p’tit vampire ! »
- « Mais un vampire, ça suce ! » lui dis-je en souriant.
- « T’as tout compris ! »
Je commence à lécher ses tétons tout en caressant sa queue quand ma langue s’aventure plus bas pour finir à hauteur de son sexe.
- « T’es sûr que tu le mérites ? »
- « Ta gueule et suce ! » me dit-il en rigolant.
Sa bite est délicieuse. J’avais déjà vu des films pornos où on voyait des meufs sucer des mecs J’essaye de reproduire ce que j’avais vu dans les films. Les coups de langue sur son gland semblent le faire frissonner ce qui est bon signe.
- « Hey, penses à me prévenir quand tu viens. »
- « Ouais, t’inquiète ! Mais ça va pas tarder, je pense, à ce rythme-là ! »
Je remonte jusqu’à ses lèvres pour l’embrasser fougueusement. Ses mains se sont posées sur mes fesses. Je sens ses doigts commencer à caresser mon intimité.
- « Pas touche l’anus ! Suis pas encore prêt à ça ! Je souris.
- « Ouais, excuse. »
Engloutissant sa bite, Il faut moins de 3 min avant que je sente Gérald me taper sur l’épaule.
Je comprends le message et à peine ai- je arrêter de le sucer que je vois plusieurs jets de son sperme venir s’étaler sur son ventre et son torse.
- « Putain, c’était moins une ! Et je m’en suis mis partout ! »
- « Ah ah ! Ouais jusque dans le cou ! »
- « Tu m’aides à me nettoyer ? »
- « C’est ton foutre, pas le mien. »
- « Mais tout ce qui est à moi est à toi ! »
- « Dois-je comprendre qu’on doit se considérer comme un couple ?
- « D’après toi ? Et toi, t’as envie ? »
Ma réponse ne peut lui sembler plus claire puisque je m’applique à retirer les traces de sperme sur son ventre, secouant les doigts et les frottant dans l’herbe alentour pour essayer de m’en débarrasser. Gérald se met debout, les pieds dans l’herbe essayant, tant bien que mal, de s’essuyer en utilisant des feuilles d’arbres. Mon regard se pose sur le cadran de la montre quand je vois qu’il est 4h du matin.
- « Oh putain, ça doit faire près de trois quarts d’heure qu’on est ici! On as pris un putain de risque ! »
- « Ah ouais, merde. Mais et pour toi ? »
- « T’inquiète ! À charge de revanche ! »
- « Ok. Je t’en dois une. »
- « On y va ? »
- « Pas encore ! On as un gage ! »
- « Quel gage ? »
- « Bah, la descente en toboggan. »
- « Tu lâches jamais, toi ! »
- « Non. »
Gérald me prend la main et me tire vers le grand toboggan.
- « On le fait ensemble » me dit-il.
Il entreprend de monter en premier les marches de l’échelle, quelle chance pour moi avec cette vue directe sur son cul imberbe.
- « Jamais je n’aurais pensé voir la lune d’aussi près ! » lui dis-je.
- « P’tit con ! Aller, monte, mon p’tit vampire ! »
- « T’as trop regardé Buffy, toi ! »
- « Il est pas mal, Angel ! Tu ne trouves pas ? »
- « Mon genre, c’est plutôt les blonds comme Spike ! lui dis-je en arrivant en haut.
- « Donc t’as craqué sur moi à cause de la couleur de mes cheveux ? »
- « Sans oublier tes abdos Spiky ! »
- « Moi c’est ton regard à la fois si triste et ténébreux qui m’a fait craquer et surtout ton petit cul quand tu marchais sur le chemin, l’autre nuit. »
- « Et moi qui pensais que c’était grâce à ma conversation ! »
- « Tu passes devant. »
- « Ok. »
Je viens m’asseoir au bord du toboggan, prêt à dévaler la pente, attendant que Gérald vienne se coller à moi, ce qu’il ne tarde pas à faire. Il se serre contre moi, la chaleur de sa peau et sa bite que je sens maintenant durcir au creux de mes reins.
- « Prêt ? »
- « Oui. »
Nous glissons jusqu’en bas en moins de 5 sec, Gérald me tenant toujours dans ses bras.
- « Va falloir penser à rentrer maintenant ».lui dis-je.
- « Ouais, t’as raison. Je commence à être fatigué. »
- « Moi aussi. »
- Rassures-moi. Tu connais un chemin plus rapide pour retourner jusqu’à ta tente ! »
- « T’inquiète ! Suis-moi. »
Je m’engage dans le même chemin que celui par lequel nous étions arrivés, suivi par Gérald. Il nous faut moins de 10 min pour arriver à hauteur de ma tente.
- « Ah cool c’était plus rapide qu’à l’aller. »
- « Normal, je t’avais un peu fait tourner en rond. »
- « Ah, d’accord. »
J’ouvre ma tente et tend ses fringues à Gérald.
- « Cool. Merci. »
Il enfile son short en vérifiant l’avoir mis dans le bon sens cette fois-ci et remet son T-shirt.
- « C’était génial Ethan. »
- « Ouais, une expérience assez risquée mais excitante. J’ai bien kiffé ! » Je chuchote comme lui.
- « Tant mieux. Et t’inquiète ! Je suis encore là pendant près de trois semaines. »
- « Cool. Du coup, on pourra tenter d’autres trucs, si tu veux. »
- « Avec plaisir, mon p’tit vampire ! »
Il m’embrasse et finit par s’éloigner sur le chemin en essayant de faire le moins de bruit possible. Je m’engouffre à mon tour dans ma tente et finis par m’endormir rapidement. Moi qui pensais devoir me branler pour faire passer l’excitation, c’est le sommeil qui me rattrape.
Après relecture par Amical72.
Ethan world
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