Premier épisode
Moi : « quoi ? »
J’en ai presque oublié ma tristesse.
Éric : « c’est une boîte qui fait sa pub pour se dédire une clientèle. Ils font une grande soirée de rencontre gay. »
Moi : « non, je peux pas… »
J’ai jamais aimé ce genre d’endroit.
Éric : « peut-être, mais t’as plus trop le choix. C’est ça ou de nombreuses soirées seul… »
Il me caresse tendrement le visage.
Éric : « ça te dit pas d’avoir tout le temps un mec à la maison pour te chouchouter ? »
Obligé d’admettre qu’il a raison.
Il va directement m’inscrire sur le site de la boîte.
La soirée a lieu 2 semaines plus tard.
Je me présente le jour J devant l’établissement.
Je porte une chemise blanche et un jean noir.
À l’entrée, un vigile black immense m’arrête.
« vous êtes ? »
Je lui réponds. Il cherche sur une liste et me trouve.
« ok ! »
Je rentre et me retrouve devant un autre mec tout aussi baraqué qui me demande de nouveau mon nom.
Il me tend une petite sacoche et un bracelet rose.
Voyant mon manque d’assurance, il le demande : « c’est votre première soirée de ce genre ? »
Moi : « oui »
Lui : « ok. Alors les bracelets : rose pour les passifs, bleus pour les actifs et vert pour les reverse. La sacoche contient capotes et lubrifiant. Rapports sexuels uniquement autorisés dans les coins vip. »
Ok, d’accord. Je me demande encore ce que je fais là.
J’arrive dans la salle. Spacieuse, envahie de musique, un long bar d’un côté, et les fameux coins vip de l’autre, délimités par des rideaux.
Il y a une cinquantaine de personnes, de tous âges.
Je remarque qu’il y a beaucoup de bracelets bleus, c’est plutôt bon signe.
Je m’approche du bar et demande un jus d’orange.
Je m’assois et observe les gens.
Quelque soit le bracelet, je remarque vite les gens venus simplement tirer leurs coups.
Ils s’éclipsent rapidement vers les coins vip.
Pourvu qu’Éric ne se soit pas trompé de soirée…
Un mec de la cinquantaine se rapproche.
« Salut ! Beau cul ! Je suis sûr que tu aimes te faire démonter par une bonne bite ! »
Je hausse un sourcil.
Moi : « sérieux ? Et t’arrives à accrocher comme ça ? »
Le mec s’en va en gueulant un « salope ! »
Je pose mon verre et m’apprête à partir. Venir ici était, comme prévu, une erreur.
« quel connard ce mec ! »
Je tourne la tête. Un beau mec le regarde l’air méchant puis me fait un sourire.
Moi : « ce n’est pas grave, j’allais partir de toute façon, j’ai dû me tromper de soirée. »
Il fait une moue triste qui tranche avec sa carrure de rugbyman.
Lui : « ou alors tu peux accepter de boire un verre avec moi et le dire ce que tu pensais trouver ici ! » faisant un grand sourire
J’hésite un instant. Le mec est beau gosse, il a un bracelet bleu… Bon, un verre n’engage à rien.
Moi : « d’accord »
Il sourit de plus belle.
Lui : « chef ! 2 rhum orange s’il te plaît ! »
Il se tourne vers moi.
Lui : « je m’appelle Clément. »
Moi : « moi c’est Cali »
Le barman apporte nos verres. On trinque.
Clément : « enchanté ! Et qu’est ce que tu cherches ici ? »
J’hésite à lui répondre. Il pourrait me faire croire qu’il correspond à ma recherche juste pour le sauter…
Voyant que j’hésite, il continue : « moi je cherche au moins un plan régulier, mais j’aimerais bien trouver un mec… »
Moi : « j’ai du mal à croire que tu n’attires pas… »
Clément : « … C’est que… Disons que je suis échangiste, ça ne plaît pas à tout le monde… »
Un silence s’installe, il le brise rapidement : « tu ne m’as toujours pas dit ce que tu cherchais… »
Moi : « je… Je cherche un chéri. »
Je ne peux m’empêcher de rougir et détourner le regard
Clément : « t’es trop mignon !
Sa main vient caresser la mienne.
Clément : “et un chéri qui t’échangerait le temps d’une soirée, ça te conviendrait ?
Sa main est remontée le long de mon bras et me caresse maintenant la taille.
Je sens une douce chaleur m’envahir de l’intérieur.
Moi : ‘tant qu’il vient me récupérer après, ça peut le faire…’
Sa main glisse dans mon dos et il me plaque contre lui brutalement.
Il a de la force et des gros bras, je suis sous le charme.
Il colle ses lèvres contre les miennes. On se roule une longue pelle. Je tâte ses pectoraux tandis que son autre main vient presser mes fesses.
On passe un long moment, entre discussion, becotage et sirotage des verres.
Les heures passent. Arrive l’heure de partir.
Clément me prend le visage avec tendresse.
‘je sais qu’on se connaît que depuis quelques heures mais… J’ai pas envie de te laisser ce soir’
Il a un petit sourire espiègle.
Moi : ‘je dois avoir une petite place pour toi dans mon lit.’
Il m’embrasse.
On sort de la boîte et on prend la ligne de bus qui nous amène chez moi.
En cette fin de soirée, il est rempli de gens bourrés ou endormis… Endormis sauf un : le pervers de la boîte est là, et visiblement il a bu.
Lui : ‘le voilà lui. Alors il fait sa sainte, mais en fait il voulait un mec musclé pour bien le ramoner… T’es une belle salope de pédale toi !’
Je ne sais plus où me mettre. Un couple nous regarde amusé, la discussion d’un groupe de jeunes à cesser et le chauffeur jette des coups d’œil dans son rétro.
Clément : ‘t’inquiètes Cali, je m’en occupe. ’
Alors que le bus arrive à l’arrêt suivant, il attrapé le vieux pervers par le col et le jette dans la rue avec un coup de pied au cul.
Moi : ‘merci Clément.’
Pourtant le mal est fait : le chauffeur me regardera dans son rétro jusqu’à mon arrêt, et à la sortie, le groupe de jeunes me sifflera en me traitant de traînée.
On arrive enfin chez moi. Le feu est revenu. À peine entrer, déjà déshabiller. Il me plaque contre le mur et titille ma fleur avec ses doigts tout en m’embrassant.
Il relâche son étreinte et m’attrape par la nuque.
Arriver devant le canapé, je le sens me pousser vers l’avant.
Je me retrouve cul en l’air et tête dans le coussin.
Lui : ‘ce cul de fou !’
Il me met une fessée, je crie.
Je l’entends enfiler une capote et son gland se présente.
Il le rentre à fond, d’une traite, m’arrachant un cri.
L’une de ses mains vient sous la gorge pour me redresser. Je peux sentir son souffle dawns mon oreille. Je suis cambré à fond, maintenue à la taille par son autre main.
Clément : ‘maintenant voyons si tu as ce qu’il faut pour être mon bébé.’
Et là dessus il entame un va-et-vient profond et rapide. Je gémis comme une salope, la douleur se mêle au plaisir.
Il me bloque la tête contre le canapé et continue son pilonnage.
Clément : ‘tu aimes ce que je te fais ?’
Moi : ‘han ! Ou… Oui ! Oui ! Han !
Il me met 2 gros coups de hanches puis bloque au fond. Je hurle.
Lui : ‘ça va ? ’
Moi reprenant mon souffle : ‘oui… Doucement s’il te plaît…’
Lui : ‘non !’
Et il recommence à me baiser hard.
Lui : ‘avec moi tu auras toute la tendresse que tu veux… Par contre au lit, ton corps m’appartient.
Après 5 minutes de ce traitement, il sort, et me retourne.
Il enjambe mon corps et je me retrouve face à sa queue bien tendue.
Il enlève la capote, glisse une main derrière ma nuque et commence à me limer la bouche.
Lui : ‘boit tout !’
D’un coups je sens plusieurs jets chauds dans ma bouche. Par réflexe ma tête recule, mais sa main est là pour m’en empêcher.
Il continue à faire des aller retour tandis que je lui nettoie avec la langue.
Sa main ne bloque plus ma tête, il me caresse le visage tendrement.
Après un dernier coup de langue, il se retire, et le relève pour le prendre dans ses bras.
Il s’allonge sur le canapé, moi sur lui, je remonte la couverture et je me blottis confortablement dans ses bras.
C’est peut-être pas le copain que je cherchais, mais si ça peut me permettre de passer un peu de bon temps.
Il me caresse le dos jusqu’à ce que je m’endorme, épuisé.
Cali
li.cali@yahoo.com
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