On l’a tous vécu, le scénario classique. Contact sur une appli connue, rendez-vous fixé à l’avance et annulation la veille pour une raison forcément indiscutable. Dommage pour moi, le gars était mignon, ses photos étaient superbes, sûrement prises par un professionnel. Rien à voir avec les miennes, prises en selfie sur le vif avec n’importe quel éclairage, n’importe quel cadrage et surtout aucune mise en scène particulière. Le gars était inaccessible pour moi de toute façon. Il m’a permis de rêver un peu, pour sortir de mon quotidien. C’est déjà ça. Je supprime son numéro, aucun intérêt de le garder, il ne se passera jamais rien de concret entre nous. J’oublie, pas besoin de s’appesantir sur le sujet. Je passe au suivant. Les mois passent et, complètement par hasard, il reprend contact avec moi. Ca arrive quelques fois, un ancien contact, qui a oublié de supprimer mon numéro, reprend contact et lorsqu’il a de nouveau en mémoire mon profil, s’empresse de me bloquer. Qu’ai-je à perdre ? Rien. Je réponds, sans trop d’espoir en retour, mais c’est la loi du genre. Quelques messages s’échangent et s’interrompent. Ca devait être pour passer le temps, un jour de grand ennui pour lui. Pas grave, je n’avais sûrement rien de mieux à faire à ce moment-là. De toute façon, l’échange avec un humain vivant est déjà très intéressant, qu’il y ait ou non conclusion physique par la suite.
Plusieurs mois passent à nouveau. Cela fait quasiment un an que nous nous étions rencontrés via l’appli. De nouveaux messages. Tiens, là, ce n’est plus une erreur. Nous reprenons nos échanges et convenons d’un rendez-vous réel, quelques semaines plus tard. Rendez-vous obligatoirement programmé car nous habitons à plusieurs centaines de kilomètres l’un de l’autre tout de même, mais le garçon mérite le détour…
La veille du rendez-vous, je demande la confirmation. Normal, je ne vais pas me déplacer pour rien et surtout, je n’ai pas le lieu exact du rendez-vous. C’est l’heure de vérité. Date, heure et lieu sont précisés. Là, je commence à espérer une conclusion satisfaisante. Le programme est établi : on se retrouve et on va boire un verre, déjeuner ou plus si affinité. Le lieu des éventuels ébats sera chez un de ses copains, amant régulier bienveillant, pour plus d’anonymat. Ca me convient. Je n’ai pas d’état d’âme, tant que je peux prendre et donner du plaisir. A l’heure dite, je suis au point de rendez-vous et lui envoie un message pour l’informer de ma présence, pas de réponse. Personne. Et pour arranger le tout, il fait un froid glacial, il pleut et il n’y a aucun endroit pour s’abriter. Comme j’ai l’habitude des plans qui foirent, j’avais prévu la météo et je pensais attendre encore un quart d’heure et repartir. Tant pis pour le plan mais c’est toujours un moment de liberté, qui me sort de mon quotidien, dans un lieu que je ne connais pas, alors autant visiter le quartier.
Quelques minutes plus tard, je vois arriver un type, aussi emmitouflé que moi, qui se dirige vers l’entrée de l’immeuble. Il a vaguement l’allure de celui que j’attends mais l’hiver ne simplifie pas les reconnaissances à distance et je n’ai toujours aucun message de réponse à mon message. Il pousse la porte de l’immeuble et entre. Quelques minutes plus tard, il ressort le téléphone à l’oreille. Il scrute la place. Mon téléphone sonne. On se parle, c’est bien lui. Chouette, il est venu au rendez-vous. Je m’approche, on se salue et on rentre dans l’immeuble. Le temps est toujours aussi affreux. Il pousse plus à rester sous la couette qu’à se balader dans les rues.
Dès l’ouverture de la porte de l’appartement, nous commençons à nous caresser et à nous embrasser.
- Tu veux aller déjeuner ? me demande t-il.
- Franchement ? non. Je préfère d’abord faire connaissance.
Très vite, nous nous déshabillons complètement. Ses photos donnaient bien envie de connaitre le garçon, la réalité donne envie de passer à l’action dans attendre.
Nos mains partent à la rencontre du corps de l’autre. Nos queues se tendent. Elles se ressemblent, en taille, en forme, en volonté de découvrir l’intimité de l’autre.
Il s’agenouille pour goûter ma bite et continue à me caresser le reste du corps. J’écarte les cuisses pour lui permettre de découvrir manuellement mes fesses et ma raie. C’est une réaction naturelle chez moi, lorsqu’on s’occupe de mon gland, ma rondelle devient jalouse et réclame son dû. Sans un mot, mon partenaire comprend qu’il est en terrain conquis. Il peut caresser, palper, embrasser, effleurer toutes les parcelles de mon corps, devenu entièrement une zone érogène, qui me fait gémir de plaisir.
Je ne reste pas inerte pendant sa pipe magistrale. Je le caresse sur la tête, dans le dos, sur les fesses. J’en profite pour découvrir sa propre rosette. Ses préférences annoncées étaient uniquement actif mais le toucher rectal lui convient ou tout du moins, il ne dit pas non, c’est un bon signe.
Il se relève et c’est à mon tour de m’accroupir devant lui pour goûter sa queue. Je l’avale avec délectation et je continue d’explorer l’intérieur de ses fesses, qui m’attirent. Cet actif-là doit tout de même aimer recevoir une queue, le tout c’est de le faire en douceur.
Je me relève et nous nous embrassons. Nous sommes toujours debout dans l’entrée de l’appartement. Ne connaissant pas les lieux, je ne me pose même pas la question de l’endroit où je vais pouvoir aller plus loin. Mon partenaire, lui, connait l’endroit et me propose de passer dans la chambre à coucher où un grand lit nous tend les bras.
- Ca ne gêne pas ton copain qu’on baise sur son lit ?
- Non, et il aurait même voulu participer.
- On peut lui faire un reportage, si tu veux…
- Ce serait super. Il a déjà vu tes photos et te trouve très bandant.
- Si toi, t’es d’accord, j’assure le reportage pendant l’action.
- Super, ça lui fera plaisir.
- Et ça renforcera l’impression d’exhib que j’aime particulièrement.
- Ca tombe bien, moi aussi j’aime m’exhiber.
Je pose à portée de main mon téléphone et le nécessaire pour aller plus loin et surtout pour faire connaissance plus profondément.
Nous reprenons nos caresses manuelles et buccales. Si le déplacement d’une pièce à l’autre nous avait fait nous ramollir, nous reprenons très vite de la vigueur.
Je suis allongé sur le dos et lui en 69 au-dessus de moi. Chacun avale la queue de l’autre. J’en profite pour lécher sa rondelle, partie de choix pour moi.
Lui aussi a une idée en tête, il veut mon cul. Ca tombe très bien, je veux sa queue en moi.
Je suis allongé sur le dos, les jambes bien écartées, les fesses surélevées. Il est à genoux entre mes cuisses. Il me branle d’une main et insère ses doigts de l’autre main enduits de gel. Il est très doux, très tendre et sa queue est très raide. Un peu de gel sur sa queue et ma rosette s’ouvre. Il se présente et tout en douceur, il s’insère en moi. C’est doux. Il avance, il recule. Mon trou s’adapte, se referme, s’ouvre à nouveau, au fur et à mesure de sa progression. Il pénètre au rythme de mes gémissements qui le motivent à progresser toujours plus loin.
Ca y est, ses couilles touchent mes fesses. Quelques secondes pour oublier l’adaptation et laisser le plaisir me remplir. Il commence ses mouvements d’abord lents, puis rapides. Il sent les plis de mon sphincter comme moi je sens les veines de sa queue. J’ai l’impression que nos corps sont faits pour s’accoupler. Nous ne nous connaissons que depuis quelques minutes mais nous sommes en phase. Rien d’autre ne compte que le plaisir que nous nous donnons, moi pénétré, lui pénétrant. J’en profite pour prendre quelques photos et quelques films. Notre complicité est visible.
Il ne veut pas jouir tout de suite, il se retire et reste à genoux. Je me relève et lui attrape les fesses, pour les caresser et titiller sa rondelle bien humide par l’effort accompli.
- J’aimerais bien goûter ton cul. Je peux ?
- Je n’ai pas l’habitude mais comme tu m’as donné le tien, je veux bien te donner le mien. Mais fais doucement, ce n’est pas trop mon truc.
- Je vais faire doucement et tu m’arrêtes si tu as mal.
Je lui tiens les fesses écartées et je place ma queue à la verticale dessous pour présenter mon gland à l’entrée de sa rosette, couverte d’une bonne dose de gel. Une petite poussée. Un retrait, une nouvelle poussée, un nouveau retrait. Une nouvelle tentative et mon gland est au chaud. Petit à petit, il baisse ses fesses pour s’empaler sur ma queue jusqu’à venir s’asseoir sur moi. C’est très agréable pour moi et lui semble profiter aussi du moment. J’aime pénétrer pour procurer à mon partenaire le même plaisir que celui que j’éprouve quand je me fais enculer et que ma prostate me fait décoller. Je réalise quelques vas et viens. Il bouge en cadence. Je m’assois pour pouvoir l’embrasser en même temps que nous ondulons. Ses jambes sont placées de part et d’autre de mes fesses. Je le branle en cadence, sans violence. Nous fusionnons littéralement. Ce contact par nos queues, nos mains, nos cuisses, nos lèvres et nos langues me font oublier tout le reste du monde. Nos 2 corps sont scellés. L’instant nous appartient. Je garde à l’esprit notre reportage, que je complète. Son ami sera content.
Le manque d’habitude d’être pénétré se fait sentir et mon partenaire de plaisir se relève pour évacuer ma queue. Nous sommes toujours raides tous les 2 et n’avons toujours pas joui.
Je le fais s’allonger sur le lit je viens le chevaucher pour profiter encore de cette sensation d’être rempli. J’adore sentir un membre raide en moi. Il est rentré sans effort. Je l’ai reçu au fond de moi avec enthousiasme et plaisir incontrôlé. Il joue avec ma queue et je ne peux retenir des gémissements. J’ai le plaisir bruyant. Heureusement que nous sommes seuls dans un endroit inconnu, en pleine journée. Les voisins doivent être au travail ou écouter la télé assez fort pour couvrir nos plaintes de plaisir.
Il se retire de mes fesses pour pouvoir jouir sur mon torse. Je m’allonge à nouveau sur le dos et il se branle avec frénésie. Sa queue est bien raide et son gland grossit subitement pour éjaculer. Son sperme me recouvre. Il jouit bruyamment, férocement, comme un homme qui se lâche de toute contrainte, de toute retenue. Il souffle et se force à respirer pour reprendre de l’oxygène. L’orgasme a été violent.
Je lui demande d’utiliser son sperme pour lubrifier ma queue, me branler et me faire jouir. Je suis long à venir. Il me propose de me laisser prendre le relais et il insère ses doigts dans mon cul, pour caresser ma prostate. C’est à mon tour de décoller sans retenue. Mon sperme jaillit très vite et vient se mélanger au sien sur mon torse. A moi maintenant de chercher mon souffle. Mon cœur s’est emballé, mon cerveau a reçu sa dose d’hormones du plaisir et ne sait plus où il est. La terre a arrêté de tourner quelques instants. C’est fort, très fort.
Je l’attire vers moi pour un câlin post jouissance. Nous restons enlacés quelques instants avant de rejoindre la salle de bain pour une douche commune. Nos mains nous lavent mutuellement, avec tendresse. Nous continuons à nous embrasser, à nous caresser. Nous allons épuiser la réserve d’eau chaude du copain, il ne va pas apprécier. Nous nous séchons et nous rhabillons.
Je lui transfère les phots et les vidéos pour la diffusion prévue. Son copain, bloqué au boulot, nous remercie pour ce partage, mais se sent à l’étroit dans son caleçon en plein travail….
L’heure du déjeuner est passée, mais nous sortons prendre un café, pour prolonger notre rencontre. Le restaurant propose aussi des pâtisseries, nous en commandons une part pour chacun et l’air de rien, non seulement je dévore la mienne mais je lui grignote aussi la sienne, qu’il m’offre avec plaisir. Nous parlons de tout et de rien, comme un vieux couple en vacances. Les autres clients ne nous regardent même pas, nous sommes anonymes et nos visages seront oubliés, dès que nous franchirons la porte de sortie. Et c’est très bien. Chacun doit retrouver son quotidien. Nous nous séparons avec la promesse de nous revoir. Je m’éloigne le cœur léger de celui qui vient de passer un très agréable moment. Je pars retrouver ma vie officielle.
Erox
erox13000@gmail.com
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