Samedi soir, 17h, je pars courir comme à mon habitude. Je porte un petit short moulant bleu qui attire les regards, ce qui n’est pas pour me déplaire et un banal tee-shirt blanc. J’ai l’habitude de courir dans ma ville depuis le jour où j’ai aménagé soit à peu près un an.
J’habite seul dans un petit appart, un peu cher, mais je l’aime bien. Je m’y suis attaché.
Je ferme donc ma porte et sors de mon immeuble après avoir salué la concierge.
Il fait beau et je profite de la sensation du soleil sur ma peau. Je me sens libre.
Je commence à courir et me dirige vers le parc pas très loin. Il y a pas mal de gens, je cours…
Je cours… et ma tête se vide petit à petit…
Je cours… je sens l’ombre des arbres autour de moi…
Je cours… en entendant les battements de mon cœur...
Je cours… et je finis par reprendre conscience de la réalité.
Je perds souvent la notion du temps et de l’espace quand je cours. D’ailleurs je me suis encore perdu. Je suis dans une petite ruelle, un coin un peu paumé de la ville. Mais rien d’inquiétant je décide donc de continuer, je retrouverai bien mon chemin.
Je continue à courir, mais je crois que je me perds de plus en plus. Ces ruelles ce ressemblent toutes et j’ai plus l’impression d’être dans un labyrinthe. Je décide de demander ma route à la prochaine personne que je croise.
Je vois un homme un peu plus loin qui marche pressé de rentrer avant le couvre-feu, je vais donc lui demander :
- Bonjour Monsieur, vous pourriez m’indiquer le chemin pour le centre ville ?
Pas de réponse… je répète ma question un peu plus fort. L’homme ne m’accorde même pas un regard et continue sa route comme si il ne m’avait pas entendu. Je m’assoit sur le trottoir dépité, il reste 20 minutes avant le couvre-feu et je ne sais toujours pas où aller.
- Euh… bonjour. Vous avez besoin d’aide ?
Je me retourne et je vois un homme qui à l’air à peine plus jeune que moi. Je lui explique la situation et lui demande mon chemin tout en le remerciant.
- J’aurais bien voulu vous ramener en voiture mais je n’en ai plus depuis que je vis en ville. Et vous ne serez jamais à l’heure chez vous c’est à au moins une heure à pied. Si vous voulez vous pouvez dormir chez moi ce soir.
J’hésite, mais j’accepte. J’aurais habituellement refusé mais il dégage quelque chose de rassurant et je suis un peu juste niveau thune donc je préfère éviter une amende.
- Merci beaucoup, je veux bien !
Il me sourit et nous partons tout en discutant. J’apprends qu’il est en ville depuis le début de l’année car il a trouvé un poste de manager dans je ne sais quelle grande boite. Je lui raconte que je suis en ville depuis 4 ans, depuis la fin de mes études et que j’ai un peu de mal à trouver un boulot mais que j’ai décroché un stage de deux mois avec peut-être un poste à la clé.
Nous arrivons enfin à son immeuble ça a l’air calme et sympa.
Voici où je vis ! Me dit-il en ouvrant la porte
C’est assez petit mais hyper bien aménagé et on se sent tout de suite à l’aise. J’enlève mes chaussures et je part à la découverte des autres pièces. On finit par s’asseoir sur le canapé et il m’offre à boire nous discutons encore un bon moment quand son ventre gargouille.
- Euh je peux aller faire quelque chose vite fait mais je ne cuisine pas très bien. Dit-il
Je souris puis lui dis
- Je sais cuisiner si tu veux ça évitera un repas cramé.
Il rigole puis me montre la cuisine qui n’a pas l’air souvent utilisée. Il y a pas mal de matériel ce qui m’étonne. Je lui demande donc.
- Ah oui c’est mon père qui m’a donné tout ça, je crois qu’il n’a jamais compris que contrairement à lui je ne savais pas cuisiner. Bon je vais me doucher pendant que tu cuisine, tu n’aura qu’à y aller après.
Il part vers la salle de bain et je cherche des choses à cuisiner. Il n’y a pas grand-chose mais je pars sur un risotto aux champignons : une de mes spécialités. Je prend vite mes marques et je me sens très détendu ; ça fait longtemps que je n’avait pas cuisiner pour quelqu'un.
- Ça sent trop bon !
Je me retourne et je le vois avec un sourire, ça me fait sourire. Il est beau comme ça, joli torse et on voit qu’il s’entretient. Je me retourne gêné en espérant de ne pas avoir fixé ses abdos trop longtemps.
- On va bientôt pouvoir manger, je me doucherai après.
Le repas se passe bien c’est agréable et nous nous découvrons une passion commune pour les films d’horreur. On se promet d’aller en regarder un quand on le pourrait.
Après le repas je vais me doucher, ça fait du bien, la sensation de l’eau chaude sur mon corps est tout simplement exquise. Je sort de la douche me sèche et prend une serviette posée à mon attention sur un meuble que j’enroule autour de ma taille.
Je vais dans le salon où il regarde son téléphone, il lève la tête et me fixe dans les yeux. D’un coup il devient tout rouge et se précipite mais trop tard ma serviette tombe à mes pieds
- Euh.. Tu pourrais me...
Il me coupe la parole en m’embrassant puis se recule et bafouille des excuses. Je me penche et je l’embrasse tendrement. Puis je finis par le pousser vers le canapé et je m’accroupis. Je passe une main sur son entre jambe et je sens que celle-ci a déjà réagis. Je descend avec mes dents l’élastique de son caleçon et je vois enfin l’objet de mon désir. Je dépose un baiser sur son gland ce qui le fait frémir. Je joue quelques minutes avec son gland et son frein et sans le prévenir j’enfonce la totalité de sa bite dans ma bouche. Il est surpris mais très vite il commence à guider ma tête avec ses mains. Je salive beaucoup et j’adore sentir son gland forcer ma gorge puis enfin réussir à aller jusqu’au bout. Il me relève, me fait m’asseoir et commence une pipe… juste magique. Il utilise parfaitement sa langue et il a l’air de savoir ce qui m’excite le plus. Il continue quelques instants mais je suis trop excité. Je l’arrête et sa langue descend jusqu’à atteindre mon trou, il le titille et celui-ci commence déjà à s’ouvrir. Il me met un doigt, puis deux, il s’arrête et m’embrasse.
- Prends moi j’ai trop envie !
Il sourit en me regardant avec ces yeux malicieux.
-Et le mot magique…
-Met la moi...s’il te plaît !
Il me regarde droit dans les yeux et la rentre d’un coup, enfin ! Je n’ai pas mal grâce à sa préparation et il commence ses va et vient. Il touche à chaque fois ma prostate et quand je croise son regard je comprends qu’il le fait exprès. Je décide donc de lui rendre la pareille et je commence à me masturber ce qui à pour effet de resserrer mon trou autour de sa queue. Il gémit mais il continue ses coups qui me font grimper au plafond. Chacun lutte pour ne pas perdre le contrôle mais le plaisir monte de plus en plus. Mon corps se met à trembler et je resserre encore plus mon trou autour de sa queue. Je sens que lui aussi va bientôt venir, il accélère et à chaque passage touche ma prostate. Nous gémissons tous les deux…
Puis c’est comme une immense vague qui balaye tout ne laissant que le plaisir. Mais rien ne s’arrête et je monte toujours, toujours plus haut. Tout mon corps tremble et le sien aussi.
Nous finissons par nous endormir sur le canapé dans les bras l’un de l’autre.
Salut, j’espère que cette histoire vous a plût. N’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez. Les conseils sont aussi bienvenus pour que je puisse m’améliorer.
Tigre Masqué
matty.ff42@gmail.com
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