Premier épisode
Après 10 minutes de voyage entre les champs Patrick pousse la moto dans un sentier qui traverse un bosquet, une centaine de mètres plus loin il s’arrête coupe le moteur et me dit qu’on est arrivés. J’ai à peine fini d’enlever mon casque qu’il m’attrape par la nuque pour un baiser super langoureux.
« Ahhh, qu’est-ce j’en avais envie, depuis ce matin, quand t’es arrivé à moitié endormi dans la salle à manger ! »
« Ben ouai j’ai pas beaucoup dormi... »
« C’est bien fait pour toi ! »
« Pourquoi ? Toi non plus ?! »
Patrick me regarde, se met à rire et se retourne en me faisant signe de le suivre. Nous traversons le bois et nous retrouvons sur une petite plage formée par une anse de la rivière. Il ouvre son sac, sort les boissons et deux grands essuies qu’il étend à l’ombre, prend les bouteilles et les met au frais dans l’eau, enlève ses pompes et se trempe les pieds :
« Ah, elle est parfaite ! » et il commence à faire tomber ses vêtements pendant que je pose mon sac à côté des essuies.
« Alors qu’est-ce que t’attends ?! »
« J’ai pas de maillot... », je me retourne et le vois à poil dans l’eau jusqu’aux genoux, .
« Ben comme tu vois, moi non plus ! », Patrick est magnifique, pas aussi grand mais musclé comme un nageur.
« ... mais si quelqu’un arrive ?... », je n’arrive pas à détourner les yeux et même s’il a le soleil dans le dos, les reflets de l’eau jouent sur son corps déjà bronzé.
« Mmm impossible, ici on est dans une propriété privée, il n’y a que ceux du coin à connaître l’endroit et aujourd’hui les autres sont soit au taf soit en vacances. Allez dépêches ! », il se retourne s’éloigne et pique une tête.
Je me dessape le plus vite possible, je me jette à l’eau et... les couilles me remontent jusqu’aux amygdales : l’eau est gelée, alors que je refais surface et que je hurle de surprise et presque de douleur aussi, j’entends l’éclat de rire de Patrick, piqué au vif je le prends en chasse pour lui faire boire la tasse. Je le rejoints et il me fait face,
« T’aurais pu me le dire... »
« Toi aussi tu aurais pu me prévenir ! »
« De quoi ? »
« Que t’étais aussi bien équipé ! »
Il m’a démonté, je rougis et lui envoie de l’eau à la figure, nous commençons à chahuter, presque submergé sous ses efforts je l’attrape et l’embrasse à pleine bouche, langues mêlées, lèvres et corps soudés, yeux dans les yeux nous coulons.
C’est une fois remontés prendre une bouchée d’air qu’il me dit : « C’est pour moi tout ça ? », devant mon air ahurit il continue : « ...non parce que ça relève de l’exploit vu la température de l’eau ! », il se frotte contre moi et je me rends compte qu’à son contact j’ai commencé à bander. Gêné, je le repousse, le fait boire et m’éloigne à grandes brassées.
Un « Attends que je t’attrape » me fait accélérer le rythme et finir le retour sur la plage au sprint, nous nous abattons sur les essuies en même temps, morts de rire. Il me file un coup de poing sur l’épaule en disant : « P’tit con va ! ».
Détendus et étendus sur les draps nous profitons du calme et de la chaleur, je tourne la tête vers Patrick et le trouve en train de s’enduire de lotion solaire, il me tend la bouteille, se couche à plat ventre et dit : « Aide-moi s’il te plait ! »
« Mais t’en a pas besoin, t’es déjà bronzé »
« ... ».
La crème plein les mains, je tremble au moment de le toucher pour la première fois, lentement je glisse de la nuque vers les épaules, les bras, je redescends : les aisselles, les côtes, il tressailli, je lui demande : « Chatouilleux ? »
« Mmmm... »
Je retourne sur le dos, sa peau est si douce, je passe sur ses hanches, les cuisses... C’est à ce moment qu’il contracte à répétition ses fesse en disant : « elles ne te mangeront pas tu sais ! ».
Je remonte et lui badigeonne vite fait le derrière, et fini par les jambes.
Il soupire, se redresse sur les genoux, me pose un baiser et me dit : « À ton tour Marc ! ».
« Non ! »
Je n’ai pas l’intention de continuer cette espèce de torture !
« Si ! » il attend le flacon à la main, je me résigne et me couche sur le ventre.
Il me chuchote à l’oreille : « Tu sais les coups de soleil c’est pas pratique...dans certaines situations. » et me mordille l’oreille.
Je sursaute quand il fait tomber la lotion au creux de mes reins, il y pose ses mains et commence à l’étendre vers le haut, il me colle un bisou sur l’épaule, la mord, la suce, la lèche, y passe les mains, remonte vers les bras, les avant-bras, les poignets, enchevêtre ses doigts aux miens m’embrasse le cou et s’appuie sur mon dos quelques instants, j’ai l’impression de vibrer, il se relève, verse de nouveau de la lotion au creux de ses mains l’applique dans le bas du dos, me malaxe les fesses, les cuisses puis va vers l’entre-jambes et les mollets pour terminer par les chevilles.
Il m’a graissé comme un cochon de lait !
Avec un claque sur le cul il me dit : « Retourne toi. »
Pas question ! Si j’avais déjà la trique dans l’eau maintenant je suis prêt à exploser !
« Euh... c’est OK, je m’arrange tout seul. »
« Non Marc, je fini toujours ce que j’ai commencé ! »
Je plisse les yeux et tends la main pour qu’il me donne le flacon et me butte à sa volonté, nous restons ainsi de longs instants, jusqu’à ce que, dans un soupir, je me retourne et ferme les yeux que je rouvre de suite dès que je l’entends murmurer : « Bin, si je m’attendais... »
Ainsi je vois Patrick se mordre les lèvres, les yeux rivés sur mon chibre qui tend vers le ciel droit comme un mat.
Son regard remonte mon corps et croise le mien avec un sourire carnassier, il recommence à me oindre mais plus rapidement et un peu plus brusquement qu’avant, ses mains descendes le long de mon torse et sa respiration se fait profonde, la mienne s’est arrêtée et mon sexe s’est tout simplement posé sur mon ventre.
Si il me frôle ce sera la cata !
Mais non il le contourne, l’évite procède vers les hanches, m’écarte les jambes, conclu par les pieds et s’éloigne.
Le calvaire est fini ! Les yeux dans le feuillage j’essaye de penser à autre chose que toutes les images qui ont défilées dans mon cerveau.
FROID !
Je hurle : « Mais qu’est-ce tu fout ?! », j’ai débandé de moitié.
Je découvre Patrick agenouillé dans mon entre-jambes et sa main, mouillée de l’eau de la rivière, sur mon prépuce qu’elle masturbe lentement.
« Ç’aurait été trop vite. »
Il baisse son visage, sa langue est sur ma bourse, pointue, insistante elle divise mes burnes pour ensuite en engloutir une, y jouer, puis faire de même avec l’autre. Le contraste entre sa main et la chaude humidité de sa bouche est... inexplicable.
Son autre main, aussi froide que la première, la remplace, se pose à la base de mon chibre et commence des allers retours, je souffle.
« Tu veux que j’arrête ? »
« Non !... non .» je suis perdu.
Il me roule un pèle et plane rejoindre mon gland qu’il décalotte des lèvres, il le lape, ça fourmille, je gémis, il gronde.
« Pat, merde, attends... »
Il cesse
« Pat j’en peux plus, je ... »
Il me gobe complètement, son regard malicieux me met au défi de l’interrompre, je ne dure pas cinq minutes et il me boit comme un assoiffé.
Étendus côte à côte, le souffle court, nous nous regardons. Le cœur dans les oreilles, je ne comprends plus rien.
« ... Je n’ai jamais... euh, c’est la première fois... »
« Je l’espère bien ! » me dit-il.
Je lui donne un baiser qui en appelle un autre puis un autre encore, il est dans mes bras, les corps collés, il a la barre. Ma main glisse sur sa queue, c’est la première fois que j’empoigne le sexe d’un autre mec, la sensation est étrange : la douceur, les dimensions, la forme, le poids et même la couleur, tout est nouveau mais en même temps déjà connu. Patrick se couche sur le dos.
« Oui... », il soupire.
Je joue de mon pouce sur son méat, je le découvre et le recouvre, je le branle de plus en plus profondément, ses hanches accompagnent le geste. Mon autre main lui enserre les testicules, les caresse, je les sens durcir, je m’abaisse, aspire du bout des lèvre cette larme à la fois douce et épicée qui s’échappe et ma bouche s’ouvre d’elle-même, coulisse sur sa verge, trop, j’ai envie de rejeter, je me relève les larmes aux yeux.
« Non... Continue... C’est trop bon. »
Son regard est fiévreux, il m’explique :
« Quand tu m’as près de ta glotte avale, ça permet d’en faire passer un peu plus... »
Ce que je m’empresse à faire, après quelques essais pas faciles, je sens sa bite gonfler sur ma langue, il veut m’éloigner.
« Marc ! Arrête ça vient ! »
Je le retiens, je veux lui rendre le plaisir qu’il m’a donné.
Dans un râle il m’inonde, quand même surpris, je m’étrangle, fini de le siroter puis récupère ce qui a dégouliné le long de son membre.
Patrick m’attire dans ses bras, m’embrasse à pleine bouche puis me lèche le coin des lèvres et en riant me traite de gourmand.
Il reprend le flacon de lotion et nous en applique un couche sur nos queues, couchés l’un près de l’autre, fatigués et repus nos nous endormons.
Une lumière fastidieuse s’insinue sous mes paupières, j’ouvre les yeux, le soleil a tourné et nous inonde à présent. Je pivote sur le côté et observe Patrick allongé, le sourire aux lèvres. Je pose ma main sur son ventre il retient son souffle, je flâne vers ses pecs, fais glisser, à répétition, ses mamelons sous ma paume, il expire lentement et c’est à ce moment que nos estomacs se font entendre en synchro.
Nous éclatons de rires et décidons de rendre honneur à ce que maman nous avait préparé.
Un peu de repos assaisonné de quelques caresses poussées et une baignade plus tard et il est déjà temps de rentrer. Arrivés à l’entrée de la « Chartreuse » je descends de la moto et tends le casque à Patrick.
« Non gardes-le. »
« À plus ?... »
« Ah non... je commence à quatre heures et après toutes les activités d’aujourd’hui j’aurais bien besoin de mes heures de sommeil. »
« Mais alors quand... ? »
« Demain fin de matinée ? »
« Ok, j’essayerais de négocier ça avec mes parents. »
« ...et jusque maintenant je passais les aprèm. avec la bande dans un endroit en aval de la plage, donc... »
« Ohh. »
« mais ne te tracasse pas nous aurons nos moments rien qu’à nous ! À demain ?»
« Oui, bonne nuit. »
À la maison je rentre directement par la cuisine, histoire d’y déposer la vaisselle sale et les bouteilles vides, j’y trouve maman :
« Comment s’est passé ton après-midi ? »
Je rougi « Bien. », j’ai la voix un peu rauque.
Elle se retourne : « ... mais t’es tout rouge ! Tu n’as pas pris un coup de soleil quand même ! »
« Ça se pourrait... »
En effet c’est le seul endroit où Patrick n’a pas posé ses mains !
Ce soir-là alors que je descends vers la place rejoindre notre groupe, je regarde le ciel plein d’étoiles et je me sens heureux.
Quasi
quasi1@gmx.com
Autres histoires de l'auteur :